A mesure que « l’inflation » ramène progressivement les masses occidentales hallucinées à une prise de conscience de la réalité matérielle de leur vie, les fantasmagories davosiennes pâlissent. Tandis que les « morts du Covid » redeviennent peu à peu des patients en fin de vie, les « réfugiés » redeviennent… de simples migrants – y compris dans le discours de la presse aux ordres.
Car c’est d’une publication du site France Info qu’il est ici question. Avec le même laconisme – même pas gêné – qu’Aurélien Rousseau recommandant le port du niqab sanitaire en présence de « personnes fragiles », cette voix de son maître Macron nous annonce un très bon cru migratoire 2023, composé « à 44% des demandes d’asile en Europe » de citoyens « syriens, afghans, vénézuéliens, turcs et colombiens ».
C’est-à-dire de pays qui, soit ne sont plus en guerre, soit – comme le Venezuela ou la Turquie – ne l’ont pas été du tout depuis des lustres. Le cas le plus frappant étant celui de la Turquie – pays membre de l’OTAN, où viennent de se tenir des élections que même l’opposition pro-occidentale, perdante, n’a pas osé contester.
A pays en chute libre, migrant au rabais
En d’autres termes : on voit s’installer une néo-Nouvelle Normalité avalisant l’air de rien le discours « d’extrême-droite » d’un Viktor Orbán, qui, dès 2016, faisait remarquer – arrachant ainsi des cris d’orfraie à tout ce que l’Occident compte de femmes blanches moralisantes – que ces demandeurs d’asile prétendant fuir guerres et persécutions ne sont en réalité, dans leur immense majorité, que des migrants économiques.
Ce « détail » a certes pu passer relativement inaperçu en France, pays en voie de rétrogradation qui – comme l’a récemment reconnu, l’air de rien, Viktor Macron lui-même – est devenu « un pays d’immigration secondaire pour des étrangers entrés par un autre pays de l’Union européenne [et déboutés de leur demande d’asile dans ledit pays]. » La sociologie du migrant y est donc – si l’on nous compare à l’Allemagne ou à la Suède – moins débordante de médecins et d’ingénieurs, et davantage enrichie culturellement de psychopathes poignardeurs de bébés.
Inutile de dire que cette conversion tardive de l’appareil de propagande à la réalité des migrations – tout comme la conversion tout aussi brutale de Christine Lagarde à la réalité de la monnaie – ne peut qu’annoncer des lendemains qui chantent…
Je m’en fout, mais alors royalement. Je regarde tranquillement la France qui à la fois, pleure, danse, vocifère, mais se soumet . Après l’été dit caniculaire, j’attends l’hiver sibérien pour continuer .
un bon hiver rigoureux et c’est terminé.