Pas vraiment surprenante (le Parquet ayant lui-même demandé une « condamnation qui ne soit pas assortie d’une peine »), la relaxe des décrocheurs de portraits de Macron jugés à Poitiers confirme ce que l’on savait déjà : plus qu’une opposition contrôlée, l’écologisme climatiste est l’avant-garde hors les murs de la Macronie.
Comme cette jeunesse à cheveux bleus du centre de Moscou, « réfugiée » à Tbilissi – et qui en couvre les murs de slogans pro-Ukraine –, mais qui peut à tout moment, de son « exil », retourner passer une semaine en Russie sans être inquiétée, les jeunes castors fragiles qui ont entrepris de décrocher des portraits de Macron pour « dénoncer son inaction climatique », loin de s’opposer au régime, en sont l’avant-garde : celle qui croit sincèrement à l’idéologie (climatiste etc.) de la Macronie – laquelle se sent néanmoins obligée de ménager son EHPAD encore insuffisamment préparé culturellement au Great Reset (et notamment à l’abolition de la propriété privée, que cette jeunesse improductive appelle de ses vœux décroissants). Leur impunité était donc prévisible.
Les juges rouges relaxent les gardes rouges : quelle surprise !
La contradiction entre cette mansuétude des juges rouges envers les gardes rouges de Davos et l’extrême sévérité manifestée par l’appareil répressif de Karcher Darmanin à l’encontre des « homophobes » de Civitas ou des « fascistes » de l’Iliade n’est donc qu’apparente.
C’est la même « découverte » (pas franchement neuve, au demeurant) que celle à laquelle nous contraignent les atermoiements d’un Mélenchon ou d’une Sandrine Rousseau face aux velléités de gauche réellement populaire occasionnellement manifestées par l’opportuniste Roussel.
Au moment où la remise en cause des fables climatistes est clairement dans le viseur des manœuvres de censure en ligne préparées au grand jour par la Macronie, la question n’est donc pas « jusqu’à quand le terrorisme climatiste sera toléré ? », mais bien plutôt : combien de temps faudra-t-il encore aux gens qui ne sont rien pour enfin comprendre que cet activisme des bons sentiments – bien enraciné dans une vision du monde parfaitement alignée sur l’expertise davosienne – n’a pas plus en commun avec la défense de leurs intérêts que la pseudo-gestion gouvernementale d’agents ploutocratiques moins discrets comme Bruno Le Maire ?
Une chose est sûre : tant qu’ils ne le comprendront pas, on pourra dire qu’ils méritent une « inflation » dilatée comme jamais.
La mansuétude des juges rouges envers les gardes rouges de Davos est une excellente image,