On n’entend, pour l’instant, pas filtrer grand-chose du contenu sérieux des négociations qui ont eu lieu à Hambourg entre un Macron et un Scholz venus avec armes, bagages, gouvernements et épouses. Raison de plus pour se défouler sur les aspects secondaires, (para-)protocolaires, du déplacement – d’autant plus que certains, comme ce Brötchen au hareng partagé au bord de l’Elbe, ont effectivement toutes les chances de passer à la postérité.
Car ce Brötchen (en français : « petit pain ») pas si central que ça dans la gastronomie très patatesque de l’Allemagne, est effectivement ce qui manque le plus à une France où – à défaut d’avoir le droit de parler de Davos, ou de reconnaître que « l’Ukraine » n’est que le cache-sexe du Green Deal – même l’opposition contrôlée a fini par cracher le morceau : nos boulangeries font faillite, en dépit de l’héritage nucléaire du Grand Charles, à cause du marché européen de l’électricité – en bon français : à cause des Boches.
A six mois des européennes, la Macronie – sous peine d’accélération d’une histoire au demeurant prévisible – doit donc quoi qu’il en coûte mettre du En même temps dans son vin de Reset – ce qui implique de se donner au moins l’air de forcer la main à Bruxelles = Berlin.
L’euro-projet de Scholz : Saga Africa
C’est évidemment assez délicat pour Scholz, dont l’électorat de Charlie à pointe gobe certes – en s’armant de sa meilleure haine de soi antifa héritée de 1945 – l’OPA hostile des USA sur l’industrie allemande privée d’énergie russe pas chère, mais verrait quand même d’un plus mauvais œil que ces saletés de Franzosen tirent au flanc quand on leur exige une belle solidarité dans l’euro-naufrage.
On comprend bien, du coup, que les équipes de com’ de ces deux pions de Davos aient, en l’occurrence, préféré nourrir leur domesticité médiatique de beaux éléments de langage sur « la diplomatie du Brötchen » (sans forcément faire attention aux connotations), dûment fourrée d’un hareng fumé qui, sans être à proprement parler un insecte, a du moins l’avantage de ne pas aggraver l’urgence climatique à force de pets sous-marins.
Pendant que Manu et Olaf mâchaient leur Brötchen, Brigitte et Britta visitaient l’académie hambourgeoise du hip-hop – après tout, il faut savoir faire abstraction des querelles du court-terme, pour se concentrer sur un idéal commun : l’éradication culturelle des Européens blancs.
Parlant de pets sous-marins…
https://www.24heures.ch/records-de-temperatures-des-causes-naturelles-expliquent-en-partie-le-coup-de-chaud-2023-568253449857
Excellent !