On ne peut pas dire que Biden a brillé par son sens diplomatique en traitant Xi Jinping de dictateur le 15 novembre dernier, juste après leur rencontre en Californie. La presse occidentale a peu relayé l’information, préférant annoncer que les deux hommes avaient rétabli la communication et que les échanges de vue avaient été constructifs. A vouloir trop policer les choses, les journalistes perdent encore davantage en crédibilité. Lorsque Mao Ning une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rétorque que « Cette déclaration est extrêmement mauvaise, c’est une manipulation politique irresponsable », on comprend que la Pékin a du mal à avaler cette couleuvre, quelle que soit la qualité de sa cuisine où l’on mange du serpent à l’automne pour réveiller sa libido … La suite ne s’est pas fait attendre puisque Chen Binhua, représentant du Bureau des affaires de Taiwan auprès du Conseil d’État de la République populaire de Chine, a averti que la Chine ne tolérera aucune activité séparatiste visant l’indépendance de l’Ile. Sinon, ce sera la guerre !
Cet article initialement publié sur le site tsargrad.tv n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
La RPC a averti que l’indépendance de Taiwan conduirait à la guerre. Malgré cela, la Chine est prête à créer de nombreuses opportunités de réunification pacifique, en évitant le séparatisme visant à l’indépendance de Taipei. Qu’est-ce que l’Amérique a à voir avec cela et cela vaut-il la peine de se préparer à une autre grande guerre ? Voici quelques avis d’experts en guise de réponse.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Je pense que la Chine va attendre tranquillement que le fruit pourri étasunien tombe tout seul de l’arbre de l’histoire.
Le souci, c’est que ce fruit pourri risque de tout pourrir autour de lui avant de tomber.