Dans ce nouveau numéro d’Urbi et Orbi, Edouard Husson aborde la question de l’infaillibilité pontificale, de sa portée et de sa définition. Signifie-t-elle vraiment que le pape n’a jamais tort ?
On retiendra de cette mise au point plusieurs éléments importants :
- l’infaillibilité pontificale date de 1870
- elle ne concerne pas l’infaillibilité du Pape, mais seulement l’infaillibilité de la doctrine de l’Eglise
- elle se limite à quelques dogmes fondateurs
- Pie XII est le seul pape qui l’ait réellement utilisée, dans les années 50
Si le Patriarche de Rome était réellement Pontife : un Pont sans solution de continuité entre le “Ciel” et la “Terre”, entre l’Infini et l’Eternel Divin et la finitude terrestre, il pourrait agir en conformité sur Terre avec les influences venues du Ciel, et c’est d’ailleurs ce qui justifie sa qualité de “Souverain”… Ne l’étant pas, il devient un illusioniste et un imposteur.
Votre erreur vient entre autres choses de ‘finitude terrestre’. Votre âme immortelle existe après votre rendez-vous pris avec la mort corporelle.
Merci pour ces mises au point simples, accessibles et pédagogiques sur le catholicisme qui est a la racine de la pensée française.
Croire en Dieu et se soumettre à une religion sont deux choses sans rapport. Pourquoi croire à une religion plutôt qu’à une autre ? Croire n’est pas savoir. Suivre sa conscience honnête et sincère suffit.
Suivre sa conscience non éclairée suffit pour se fourvoyer individualistement dans une impasse existentielle mortifère.
Quel sont les critères pour qualifier « une conscience d’honnête et sincère » ? il faut bien que la tradition religieuse nous enseigne ces critères moraux.