La Belgique est un pays hybride, une sorte de fédération, pour être poli, mais en réalité un conglomérat de communautés qui se sentent forcées de cohabiter et qui se détestent. Au nord, les Flamands et leurs commerces, leur argent, leur port d’Anvers et leurs économies ; au sud, les Wallons et leurs dettes, leurs assistés sociaux, leurs magnifiques Ardennes, leurs bières et leur langue française. Au centre, Bruxelles la belle, devenue le siège social d’une « Union européenne » de la désunion et de la corruption, le lit d’une communauté d’agents de l’industrie, les lobbys qui passent leur vie à influencer les politiques dans l’unique défense de leurs propres intérêts. La Belgique et ses 5 gouvernements, son Roi, ses 54 ministres, ses 3 langues nationales et son immigration légendaire.
La France, c’est la République et son Roi, ses frasques, son arrogance, son humour sans doute, à force. Il casse tout et ne reconstruit rien, il attend, il se tâte, il joue au poker, parfois il perd, souvent il gagne, mais la partie est longue et il a le temps, il sourit et enfourche son jet-ski, il est heureux, c’est certain. Sommes-nous donc stupides pour ne pas comprendre que quoi qu’il fasse, rien ne changera ? Sommes-nous aveugles pour ne pas voir qu’un gouvernement a deux raisons de ne pas exister : la première est que le chef dirige tout et vassalise son gouvernement ; la seconde est que tout est déjà décidé, ailleurs, à Bruxelles, pardon, à Washington.
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