Pendant la crise du Covid-19, à cause des injonctions gouvernementales violatrices de nos libertés comme le confinement, le télétravail s’est imposé comme une réalité incontournable pour de nombreux salariés. En 2021, environ 18 % d’entre eux travaillaient au moins trois jours par semaine à distance, selon la Dares, le centre de statistiques du Ministère du Travail. Toutefois, deux ans plus tard, cette proportion a chuté à 5 %, marquant un véritable retournement de tendance. Des entreprises telles qu’Amazon, Ubisoft et Groupama Immobilier incitent désormais leurs employés à revenir au bureau.
Pendant la crise du Covid-19, les entreprises ont privilégié le télétravail. 18% des salariés travaillaient depuis chez eux, au moins trois jours par semaine. Depuis 2023, cette proportion a fortement diminué. Selon le centre de statistiques rattaché au Ministère du travail (Dares), seuls 5% des salariés sont autorisés à télétravailler plusieurs jours par semaine. Bon nombre des entreprises demandent à leurs collaborateurs de revenir au bureau.
Plus d’un quart des salariés en télétravail
Les politiques drastiques imposées par les bureaucrates de la santé ont initialement motivé la mise en place du télétravail. Mais, avec la fin du Covid, les entreprises ont pris le temps de réévaluer cette pratique. Entre 2019 et 2023, le télétravail a connu une forte expansion en France, d’après une étude de la Dares (le service statistique du ministère du Travail) publiée mardi 5 novembre. Aujourd’hui, plus d’un quart des salariés y ont recours au moins occasionnellement, soit environ 6,1 millions de personnes, contre seulement 9 % il y a cinq ans. La proportion de salariés travaillant à distance de manière « intensive » (trois jours ou plus par semaine) a bondi de 1 % en 2019 à 18 % en 2021, au plus fort de la pandémie. Cependant, ce taux a chuté à 5 % en 2023, le télétravail intensif ayant progressivement laissé place à des pratiques plus modérées, telles qu’un à deux jours par semaine.
Selon Christophe Nguyen, président du cabinet Empreinte Humaine, le télétravail ne doit pas se limiter à être un simple avantage social : « Ce n’est pas qu’un nouvel acquis qui permet de mieux équilibrer sa vie privée et professionnelle, mais une organisation plus flexible qui maintient l’esprit d’entreprise et favorise le développement des compétences ».
Selon la Dares, seuls 5% des salariés peuvent télétravailler plus de deux jours par semaine. Ils sont composés majoritairement de cadres. Les autres travailleurs doivent retourner au bureau. Le télétravail est limité à un ou deux jours par semaines pour eux.
Vers la fin du télétravail?
La pratique du télétravail est de plus en plus limitée aux Etats-Unis. Certaines entreprises ont imposé un retour au présentiel de manière stricte, comme Amazon qui a exigé la présence à 100 %, le scénario est différent en France.
Christophe Nguyen souligne : « En France, de nombreux accords de télétravail ont été négociés, rendant impossible un retour autoritaire au bureau. Il faut passer par des négociations sociales, ce qui prend du temps ». En France, les entreprises sont avisées sur un éventuel retour massif des employés en « tout présentiel », car selon une étude de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), environ un cadre sur deux a déclaré qu’il démissionnerait si cela arrivait.
Par ailleurs, selon l’étude du Dares, les salariés adeptes du télétravail sont généralement en meilleure santé que ceux qui ne le pratiquent pas. Ils tombent moins souvent malades et ont tendance à poursuivre leur activité professionnelle même lorsqu’ils le sont. Ce phénomène de présentéisme touche particulièrement les femmes.
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