En appelant le justicier (et justiciable) Darmanin au secours des députés d’une majorité aussi paritaire que traître, Aurore Bergé nous montre l’autre visage du féminisme.
J’ai analysé dans une brève d’hier le piège mortel que se tendait à elle-même la classe politicarde xénocrate du Palais Bourbon en cherchant à s’ériger en communauté victimaire – à l’exemple de diverses communautés imaginaires (et constitutionnellement illégales), dont celle « des femmes ».
Le féminisme étant l’exemple paradigmatique de cet embrigadement catégoriel anti-démocratique au nom des « valeurs » de la démocratie, on ne s’étonnera pas de voir Aurore Bergé se saisir en premier – avant même l’adoption de toute législation – de l’argument, en demandant – comme nous le rapporte BFM – « à Gérald Darmanin de protéger les députés de la majorité ».
C’est à ce point que l’histoire, de typique qu’elle était, devient exemplaire. Car Darmanin, vous savez, c’est le produit typique de l’assoupissement national des « 30 glorieuses » : le gosse de la pub des cornflakes, bien joufflu, le rêve de Mémé.
Darmanin, réponse de la Bergé aux bergères sans-dent
De Mémé, oui, mais pas des femmes nubiles, qui ont de tout temps préféré quelque-chose de plus anguleux, de moins poupin – bref : quelque-chose (horresco referens) de plus mâle. Car, tout en professant bruyamment que la perfection terrestre est de nature lesbienne, la féministe – foutue pour foutue par « le patriarcat » – finit quand même toujours par se permettre quelques moments de faiblesse à l’endroit dudit patriarcat – quitte à devoir, après l’avoir « déconstruit » à la maison, le faire venir de contrées exotiques.
Quand, en revanche, le vrai mâle autochtone (souvent affublé d’un gilet jaune), diabolisé par la tyrannie de la pleurniche féministe, finit par se rebiffer – considérant mériter moins d’injections de poison et moins de ponctions fiscales pour entretenir le bordel intersectionnel – c’est tout naturellement vers ce mal-aimé, vers l’homme-soja Très Bien Monté en flashball, que la féministe se retourne, rattrapée par la nature et l’éternelle quête féminine de (horribili dictu) protection. Protection qui finit toujours par justifier quand même – pour citer une administrée de Darmanin – « l’effort de baiser ».
Et les femmes qui ne sont rien, me direz-vous ?
A elles de voir. Celles qui ont gobé le bobard féministe croient pouvoir compter sur la solidarité d’Aurore Bergé contre les charges des BAC de Darmanin. Souhaitons-leur bonne chance !
Ah, la valeur Féminisme, côtée en Bourse. Elle fluctue, nec mergitur. Ce qui est certain c’est que la caste à des actions en Bourse, et parfois, comme Darmanin, à ses moments perdus, aussi des bourses en action. Honni soit qui mâle y pense!
J’apprécie beaucoup la dernière phrase de la brève, Aurore pourrait, au nom du féminisme lesbien, faire tabasser ces femmes par des darmanines et plus par des experts masculins de la matraque.
Je retiens cette proposition, qui me semble en effet pouvoir conduire à une véritable avancée démocratique. Non à la culture du viol contractée par Macron au Fort de Brégançon! Montorgueil, Marioupol français! No pasarán!
Les enfantillages de sexes, de races, de classes, de partisaneries politiques seront toujours visiblement agités par la médiatisation hypnotique de la caverne pendant que les décisions fondamentales seront toujours dans la discrétion absolue. Comme toujours.
Cela me rappele Ségolène Royal débattant face à Sarkozy et ajoutant à son programme à la présidence de la République, que les policières finissant leur service au p’tit matin fussent accompagnées chez elles par deux policiers mâles.
Une féministe (qui a la plus belles collections de culs d’hommes léchés) qui demande à un violeur et un proxénète (il met régulièrement sa mère sur le trottoir) de la protéger, trop drôle.
Le patriarcat a bon dos quand il s’agit de s’inventer des combats pour s’assurer de confortables rentes à ses crochets.
Je conseillerais à cette hystéro-féministe de prendre des cours d’autodéfense au lieu de se la jouer assistée.