A la quasi-unanimité, les députés de l’Assemblée covidiste ont décidé de « protéger » quelqu’un de quelque-chose. Vos enfants des RS ? Ou peut-être eux-mêmes d’un Internet trop libre ? Ce sont deux serpents de mer dont le Courrier, du coin de l’œil, surveille depuis quelques mois le rapprochement sournois.
D’un côté, la sollicitude sans bornes de l’élite davosienne pour ces têtes blondes, jamais assez injectées et protégées de tout sauf la pauvreté, la guerre et la dictature : il faut protéger leur « santé mentale » (notamment en les enfermant et en les bâillonnant), en les éloignant « des écrans ».
C’est le sens apparent de cette « majorité numérique à 15 ans » que vient de voter, à 82 voix contre 2, l’Assemblée nationale. En menaçant, apparemment, les RS (et notamment le chinois TikTok). Mais comment un RS peut-il connaître l’âge d’un utilisateur d’écran ? La disposition n’est-elle pas, du coup, inapplicable ?
De l’autre côté : le serpent de mer – déjà plus facilement identifiable – de la grande frousse oligarchique (à Davos et dans toutes ses succursales : ONU, UNESCO etc.) devant les « discours de haine » – comprendre : devant la possibilité que, à force de campagnes de spoliation et de dépopulation, nous puissions (horresco referens) cesser d’aimer nos bons maîtres philanthropes. Car notre ingratitude n’a pas de limites.
« Majorité numérique » ou… identité numérique ?
Or, comme il est bien sûr techniquement impossible d’identifier un utilisateur comme mineur sans l’identifier tout court, le tam-tam de la santé mentale, ce glorieux combat de type ONG contre le Goliath des GAFAM – c’est en réalité l’agenda de la suppression de l’anonymat en ligne, donc de la généralisation de l’identité numérique.
Identité numérique qui constituait aussi – comme je l’ai expliqué dès l’hiver 2020-21 – la principale motivation derrière la plandémie, et donc aussi derrière les campagnes d’injections. Injections dont – à en croire les propos, jamais démentis depuis lors, de Jean Lassalle – ces très philanthropiques députés se sont majoritairement exemptés – tout en nous les recommandant chaudement.
En imposant, à présent, ce contrôle parental – mais qui ne renforce que la seule autorité paternaliste de l’Etat désincarné sur la masse des sans-dents, et en aucun cas la cohésion de l’odieuse famille –, gageons qu’ils partent aussi du principe qu’ils réussiront toujours à rester du côté du manche. Comme Bao Fan.
Eh ouais, on vous met une camisole de force et des piquouzes pour vôtre bien.
Nous sommes bien dans un hôpital psychiatrique entourés de blouses blanches.
On y échappera pas, inutile de crier avec désespoir : “je ne suis pas fou ! je ne suis pas fous !”
En langage davosien, protéger = fliquer
Le pire est que les parents vont être contents.