Nous l’avons souligné dans le briefing du matin : la remontée des taux décidée par la FED hier, qui a suivi la remontée des taux de 50 points de base décidée par la BCE la semaine dernière, et rapidement suivie aujourd’hui par une hausse des taux en Suisse et en Angleterre, s’insère dans une spirale de lutte contre l’inflation qui réunit les ingrédients d’une crise obligataire. Les marchés sont donc assez logiquement perturbés par cet enchaînement infernal qui favorise les « arbitrages » en épargne particulièrement dangereux lorsqu’ils obligent les établissements financiers à passer des moins-values sur des obligations revendues en urgence. La question qui se pose est de savoir si les banques centrales font le choix de déstabiliser les banques…
Nous avions glissé l’avertissement dans notre briefing du matin : la hausse des taux directeurs décidée par la FED, qui s’ajoute à celle des taux de la BCE la semaine dernière, qui a entraîné dans son sillage des hausses en Suisse et en Angleterre, déstabilise les marchés et fait craindre de nouvelles défaillances bancaires. Nos lecteurs savent que, concernant la France, l’inquiétude porte plus sur l’assurance-vie que sur les banques de dépôt.
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C’était surtout anormal d’arriver à des taux aussi bas
Il y aura moins de consommation car les choses matérielles et immatérielles retrouvent une vraie valeur
Par contre avec ce jeu de cons en effet les banques centrales pourraient changer de rôle à terme en remplaçant les banques classiques
Seules les banques centrales peuvent jouer de leur pouvoir pour garantir ou non la valeur des obligations qui ont chuté et donc décider de tuer les banques et assureurs
Maintenant est-ce réellement leur intention et surtout intérêt ?
La prédation sur les épargnes est sévère avec l’inflation, pas loin de 5%. Et les assurances-vie (presque 2000 milliards) sont adossées à la dette française, une des raisons pour laquelle les marchés continuent à nous prêter car ils servent de garantie.
Un plan « B » ?