Dans un entretien au Parisien – destiné à vendre son testament politique –, Mélenchon revient sur ce qu’il est, c’est-à-dire pas grand-chose. Propulsé premier opposant de France par la capitulation en rase campagne de Marine, Mélenchon, censé être contre Macron, est en réalité : tout-contre.
Très fier d’avoir été le candidat de premier tour de 50% de la jeunesse, frère Jean-Luc a intitulé ledit testament Faites mieux ! Gageons en effet que cette jeunesse – largement oisive aujourd’hui – saura probablement faire de meilleurs choix que ce clown usé, une fois qu’elle aura pris contact avec la réalité, via la vie professionnelle – alias : l’odieux capitalisme.
Dans les tranches d’âges supérieures, la rhétorique poussiéreuse du Leader Mínimo finirait même par faire douter de son pouvoir de pénétration chez la femme blanche du tertiaire. Une écolo bien boostée accepte-t-elle encore de se laisser draguer dans un style aussi vintage ?
Dénonçant, par exemple, sans arrêt le maléfique capitalisme, Mélenchon oublie la leçon de Staline : « Tout problème a un nom et une adresse ». Le capitalisme, du coup, c’est qui ? Le boulanger que la bande des Young Global Leaders est en train de pousser gentiment vers le dépôt de bilan ? Ou peut-être aussi Bill Gates ? Mystère.
La Clémentine est l’avenir du Jean-Luc
Concernant l’adresse, en tout cas, on peut être pratiquement certain que la Méluche ne domicilie pas ce méchant capitalisme à Davos, puisqu’il a constamment – comme Macron et… Poutine – l’ONU à la bouche : cette ONU qui, osant ce qu’aucun Etat occidental n’aurait osé (pour cause d’élections de temps en temps !), a depuis des décennies un partenariat officiel avec le WEF de Klaus Schwab.
Comme, partant, il est bien évident que cette dénonciation mélenchonienne du capitalisme ne renvoie plus à l’ombre d’une apparence d’analyse de classes, mais simplement aux effets dévastateurs dudit capitalisme sur les dauphins et autres ours polaires, ce qu’on ne comprend pas très bien, c’est : pourquoi ce disque socialo rayé vers la fin des années 1980 persiste à parler de « capitalisme », au lieu de dénoncer comme Macron le « changement climatique » – un rafraîchissement terminologique dont la femme blanche, notamment CSP+, lui saurait gré.
En d’autres termes : pourquoi continue-t-il à faire semblant de haranguer des ouvrier passés au RN depuis longtemps, au lieu d’enfin laisser la place à Clémentine Autain ?
Clémentine Hautain est autrement plus photogénique que Jean Luc Melenronchon mais elle est très déséquilibrée, fille d’une comédienne malheureuse, elle a peut-être toutes les raisons de se venger contre le méchant monde mais je ne la vois pas avoir de dimension politique sinon d’achever définitivement la France.
Mélanchon est un opposant de connivence , tout comme Marine Le Pen est une gaulliste de pantomime. Macron peut etre tranquille, il l’est d’ailleurs , avec des médiocres de ce calibre , EM peut rempiler de 3 a 5 mandats supplémentaires. Le parallèle avec Obama 1+2 , interrompu par Trump mais suivi de Biden , est frappant . Sauf que nul Trump gaulois n’existe .
“Je ne voterai jamais pour un candidat qui a un problème avec l’alcool.”
Christiane K.
Mechancon a été de tous les râteliers : Rocard, Jospin et Chirac. Ses électeurs aussi puisque 15 % ont voté Le Pen l’an dernier.