Le géant américain Moderna souhaite se diversifier. Moderna lance son vaccin expérimental mRNA-4157 (V940) contre le cancer. Il est basé sur la technologie d’ARNm utilisée pour la production des vaccins contre le Covid-19. Les résultats des tests ont été révélés que l’injection permettrait de réduire de moitié le risque de rechute ou de décès en cas de cancer de la peau, lorsqu’on l’associe au médicament d’immunothérapie Keytruda de Merck. Suite à cette annonce faite jeudi matin, l’action de Moderna a grimpé.
Après que Pfizer a annoncé les prévisions négatives de vente de son vaccin Covid-19, les actions des fabricants de vaccins Covid-19 ont chuté. Cette baisse des bénéfices projetée par Pfizer est principalement attribuée à la diminution de la demande de vaccins et de traitements liés au COVID-19. Malgré un marché du Covid en crise, les actions de Moderna ont grimpé à la suite de résultats prometteurs sur son vaccin expérimental contre le cancer. Moderna a testé son vaccin ARNm, associé au médicament Keytruda(R) (Pembrolizumab) de Merck. Les essais auraient montré une réduction significative du risque de rechute ou de décès chez les patients atteints de mélanome. Ce vaccin ARN repose sur la même technologie que celle utilisée pour les vaccins contre la COVID-19. Cette technologie qui, selon la MIT Technology Review, est bon marché rapide et facile à concevoir, mais surtout : dangereuse. Néanmoins, grâce à cette « avancée » dans la technologie de l’ARNm, les gains boursiers de Moderna ont été notables. Le traitement du cancer représente une charge financière considérable, atteignant environ 14 milliards d’euros chaque année pour les 350 000 nouveaux patients, ce qui équivaut à 8% des dépenses totales de santé pour seulement 2% de la population. Les actions pharmaceutiques, de par leur implication dans ce secteur, ont évolué pour devenir des refuges de valeur.
Une hausse de près de 15% de l’action Moderna
Jeudi, Moderna et Merck ont annoncé les résultats des tests sur l’utilisation du vaccin contre le cancer et du médicament Keytruda sur des patients atteints de mélanome. Sur une période de trois ans, les patients atteints de mélanome recevant à la fois le vaccin et le médicament d’immunothérapie Keytruda ont présenté une réduction de 49% du risque de rechute ou de décès par rapport à ceux traités uniquement avec Keytruda. De plus, une diminution de 62% du risque de propagation du cancer ou de décès a été observée avec l’utilisation combinée des deux traitements par rapport à l’utilisation de Keytruda seul.
Les effets secondaires signalés étaient généralement mineurs, tels que la fatigue, la douleur au site d’injection et les frissons.
Cette annonce a fait grimper l’action Moderna de près de 15 % jeudi matin, tandis que les actions de Merck étaient en baisse de 0,3 %. Il faut dire que la performance de Moderna était au ralenti ces derniers mois avec le recul du covid. Suite à la baisse de la demande de vaccins contre le Covid-19, l’action de la société a même connu une baisse assez conséquente mardi.
Disponible en 2025
Le vaccin expérimental contre le Cancer mRNA-4157 (V940) de Moderna est basé sur la technologie d’ARNm utilisée pour la production des vaccins Covid-19. Conçue sur mesure pour chaque receveur, l’injection se sert de l’ADN de la tumeur du patient afin d’accroître son immunité. Les résultats des tests sont basés sur des conclusions déjà publiées au début de cette année.
Selon le président de Moderna, Stephen Hoge, l’efficacité des deux traitements est durable. Notons que l’expérience a été menée sur une période de 3 ans. Il a ajouté que « les réponses sont solides comme le roc durant cette période ».
Le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, a déclaré que la société visait une disponibilité du vaccin en 2025 et qu’elle avait lancé des essais supplémentaires pour évaluer l’efficacité de la combinaison dans le mélanome à un stade avancé et dans le cancer du poumon.
Hormis celui contre le mélanome, Moderna compte développer un vaccin contre la grippe à base de la technologie à ARNm. Pour rappel, durant la crise Covid, pour les autorités sanitaires, les vaccins à ARNm sont considérés comme les meilleurs outils de lutte contre le Covid-19. Les régulateurs internationaux ont rapidement autorisé leur utilisation. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont incité les populations à se faire vacciner plutôt que les arguments sanitaires. Actuellement, les effets secondaires non reconnus des injections ARNm continuent d’être signalés.
et il faudrait croire ce que dit Moderna ???
Aie aie aie, ce business sur la santé… Ils ne doutent de rien.
Le mot « vaccin » n’est-il pas abusif s’agissant d’un produit contre le cancer à des personnes qui en sont déjà atteintes?
Vaccin devient le mot magique des labos, celui qui fait monter les actions…
Tout à fait d’accord.
Mais si j’ai bien compris, la désignation « vaccin « permet d’échapper à tout un tas de contrôle s.
C’est beaucoup moins rigoureux que pour les autres médicaments.
C’est ainsi que cette appellation a fait échapper les « vaccins « Covid à la législation et les contrôles obligatoires pour les thérapies géniques.
Ce qu’ils sont pourtant.
À tout point de vue.
On a bien vu comment le vaccin arn a relancé les cancers de certains patients. Rien d’étonnant qu’on puisse trouver des arn qui freinent le cancer et peut-être au delà. Le cancer n’est-il pas fortement corrélé au dérèglement du vieillissement?
Inspiré de la technologie du « vaccin » antii Covid?? A fuir. D’autre part cela fait des années que les chercheurs tentent de vaincre les cancers avec cette technique (Alexandra Henriot Caudé) et pour l’instant ça ne marche pas vraiment. Moderna nous prend pour des crétins.