Après une décision prise par son conseil d’administration, l’agence régionale de santé publique du sud-ouest de l’Idaho a interdit la distribution des injections Covid-19 dans 6 comtés. C’est la première autorité sanitaire ayant adopté une telle décision aux Etats-Unis. Aux États-Unis, durant le COVID, l’obligation vaccinale, la version américaine du pass sanitaire a contraint certaines personnes à faire un choix difficile entre leur santé et leur emploi ou leurs études, une situation jugée injuste, à ce jour.
Durant la crise COVID, la politique de la vaccination obligatoire imposée par Joe Biden avait du mal à passer dans plusieurs Etats américains. Aux Etats-Unis, l’Idaho détienait le sixième taux de vaccination Covid-19 le plus bas sur tout le territoire américain. Environ 56 % de la population ont été complètement vaccinées, selon les données du New York Times. Selon Forbes, par la suite, la sénatrice Tammy Nichols de Middleton, et la représentante Judy Boyl de Midval, deux législateurs de l’Idaho, avaient élaboré le projet de loi HB 154. Dans ce texte, il a été indiqué qu’ « une personne ne peut pas fournir ou administrer un vaccin développé en utilisant la technologie de l’acide ribonucléique messager pour une utilisation chez un individu ou tout autre mammifère dans cet Etat ».
Fin de la vaccination COVID dans 6 comtés
Récemment, l’agence régionale de santé publique du sud-ouest de l’Idaho a décidé d’interdire la distribution de vaccins contre le Covid-19 aux résidents de 6 comtés de l’Etat. Il s’agit d’une décision adoptée par son conseil d’administration.
En effet, c’est la première agence de santé aux Etats-Unis qui a interdit ou limiter la vaccination contre le Covid-19. Certes, certains Etats ont demandé à leurs services de santé d’arrêter la promotion des vaccins contre le SRAS-CoV-2. Comme le gouverneur républicain de la Floride Ron DeSantis, qui avait adopter plusieurs mesures pour faire la lumière sur les effets secondaires causés par les vaccins ARNm. Il avait demandé la création du Comité d’intégrité de la santé publique, supervisé par le chirurgien général de l’État de Floride, Joseph Ladapo. Mais aucun organisme gouvernemental américain n’a bloqué purement et simplement la vaccination.
Une première aux Etats-Unis
La directrice des affaires gouvernementales et publiques de l’Association nationale des responsables de santé des comtés et des villes, Adriane Casalotti a déclaré que si certains départements de santé ont arrêté d’offrir les vaccins, c’est à cause de leurs coûts ou de la baisse de la demande. Mais prendre une décision en se basant sur un « jugement sur le produit médical lui-même », c’est la première. « Je n’ai connaissance d’aucun précédent similaire », a-t-elle ajouté.
A noter qu’en Afrique du Sud, la FASA (Freedom Alliance of South Africa), un groupe de médecins et d’experts, avait également demandé au tribunal d’annuler l’autorisation d’utilisation des vaccins ARNm de Pfizer qu’elle qualifie de « dangereuse pour la santé ».
La vérité sur les effets secondaires des vaccins Covid commence peu à peu à resurgir. A noter que nous avion déjà évoqué l’aspect insidieux de la technologie ARNm, en effet, nous en savons peu sur les dangers potentiels et ses conséquences à long terme pour la santé.
Une étude publiée en février, les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC) américains avaient reconnu pourtant que les vaccins actualisés contre le Covid-19 ont une efficacité peu élevée pour prévenir les infections chez les adultes. Malgré tout, les autorités sanitaires américaines persistent dans l’erreur.
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