Une semaine après l’annonce d’un déconfinement flou le 11 mai, l’hystérie s’est totalement emparé des esprits et plus aucun débat public ne peut avoir lieu sans sombrer dans des passions furieuses. Cette occupation des esprits par la déraison, singulièrement dans les élites parisiennes, permet de souffler encore un peu avant la panique économique qui s’annonce.
L’hystérie s’est emparée du débat public. Le coronavirus a aboli la rationalité et désormais ne dominent plus, dans les esprits, que les pulsions, les passions, les émotions et les peurs aiguisées par le confinement. Partout, la peur de la mort frappe et ankylose les raisonnements.
Hystérie et peur de la mort
La mortalité en France au premier trimestre est plutôt en baisse par rapport aux autres années. Cela ne signifie pas que le virus ne tue pas. Mais il tue infiniment moins qu’une grippe sévère sans confinement. Il est à parier que si, comme l’Allemagne, la France avait fait les bons choix à temps, en commandant suffisamment de masques pour la population et suffisamment de tests pour identifier les porteurs du virus, les décès n’auraient représenté que l’épaisseur du trait, même sans confinement.
Mais la peur est maîtresse des âmes désormais. Ce n’est pas la mortalité du virus qui fait peur, mais la loterie à laquelle il joue : nul ne sait pourquoi certains, qui sont en bonne santé, voient leur état se dégrader subitement alors que d’autres guérissent. Et, en cas de dégradation, les malades ont une chance sur deux de mourir.
Que la grande faucheuse passe… Voilà l’angoisse du moment, qui prend à froid toute une société convaincue d’être à l’abri des problèmes, avec sa belle sécurité sociale qui coûte la peau des fesses, et ses protections, ses précautions à foison, qui se révèlent autant de châteaux de carte face au grand méchant loup du Wuhan.
Plutôt miséreux que mort
Cette peur de tirer le mauvais numéro à la loterie conduit à tous les excès, partout dans le monde.. Soudain l’on mesure combien l’après-guerre a changé les esprits. En 1920, des millions de gens pouvaient mourir de la grippe espagnole sans que personne n’ordonne le moindre confinement. Aujourd’hui, 100.000 morts dans le monde (l’équivalent de la campagne de France en 1940) paraissent insupportables. Pour les éviter, on est prêt à tout, même à organiser sciemment la pire crise économique de l’histoire.
Plutôt que d’encourir un risque sur 200 ou 300 de mourir en attrapant le virus dans la rue, les gouvernements, sous la pression de leur opinion publique, préfèrent condamner les 200 ou 300 à une longue, très longue pauvreté… qui leur sera reprochée très vite. Édouard Philippe l’a compris. Il a amorcé hier, dans son utile conférence de presse, le virage vers une austérité sans état d’âme.
Qui paiera ? La grande somnolence éveillée des Français
Cette semaine, la polémique a enflé sur le thème du “qui paiera la crise?”. Comme s’il existait une cagnotte cachée (ce vieux fantasme antisémite qui hante toujours la gauche), ou comme si la solidarité se limitait à recevoir des bienfaits et à choisir un bouc-émissaire au moment de rembourser. On veut bien tous bénéficier d’une aide, mais on ne veut surtout pas qu’elle soit payée par les autres !
L’exercice ne sera pas facile à mener pour des gouvernants qui bercent d’illusions leurs gouvernés depuis des décennies sur le thème de “notre richesse est éternelle, insubmersible, et sans peine”. Le spectre d’une hausse des impôts se profile. Le moment de rembourser sonnera comme une terrible trompette dans la bataille : les efforts viendront, inéluctables.
Macron s’y attend. Il préparerait un gouvernement d’union nationale, avec des gens de droite et un discours de gauche. Pas sûr que le “en même temps” fonctionne bien cette fois. Les Français qui ne veulent pas payer ne pardonneront pas aux gens de droite d’aller à la gamelle pour mener une politique socialiste, où les impôts frapperont d’abord les riches, et ensuite tout le monde.
Les vannes de la jacquerie risquent bien d’être ouvertes ce jour-là.
Solitude et derniers jours heureux
En dehors de la solitude imposée par le confinement, la période que nous traversons est heureuse. Les plus lucides savent qu’il faut bien en jouir avant que ne s’installent les jours mauvais. Les Américains ont compris la leçon : Wall Street a connu une euphorie sur la simple annonce d’une possible efficacité du Remdesivir, dont le fabriquant a d’ores et déjà annoncé qu’il ne pourrait pas en produire plus de 200.000 d’ici à la fin de l’année. Joli coup boursier !
Beaucoup de Français vivent le même bonheur. Un salarié sur deux est désormais au chômage partiel, payé plein pot comme si de rien n’était, et condamné à rester chez lui. Comme les compétitions sportives sont annulées, comme les annonceurs annoncent moins, les Français n’ont plus guère d’intérêt à regarder une télévision où les délirantes émissions de reality show se sont interrompues.
Voilà qui donne du temps pour penser et pour chercher de l’information non contrôlée sur Internet. Pour le pouvoir le risque est grand de voir de mauvaises idées s’emparer des esprits.
Les nuages s’amoncellent dans l’horizon international
Ceux qui s’informent comprennent progressivement qu’un piège se referme peu à peu. Depuis plusieurs semaines, le ton monte entre les États-Unis et la Chine. Tout laisse à penser que cette situation pourrait dégénérer. Face à la crise économique qui s’annonce, nul ne sait quelle stratégie internationale chacun de ces acteurs déploiera pour rendre les efforts acceptables à son peuple.
Trump ne cache plus désormais ses soupçons : il est bien possible que la Chine ait délibérément laissé courir le virus. Il menace de représailles.
Jusqu’où cette escalade ira-t-elle ?
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