Depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, deux risques majeurs se propagent et menacent l’économie mondiale. Selon l’OCDE, la croissance dans le monde l’an prochain devrait atteindre un point bas inégalée depuis la crise de 2008-2009. Le pire est désormais à craindre, comme nous l’annonçons depuis longtemps.
Deux risques majeurs pèsent lourdement sur la croissance mondiale, au point de constituer une véritable menace pour les grands équilibres internationaux. Il s’agit d’une part de la crise iranienne qui contamine peu à peu l’ensemble du Proche-Orient et pèse désormais sur les cours du brut, et d’autre part de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.
Les risques majeurs au Moyen-Orient
Après l’attaque de drones sur des terminaux pétroliers saoudiens de l’Aramco, les marchés sont déstabilisés et les tarifs du brut devraient flamber. Pour l’instant, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils privilégiaient une solution pacifique, après leurs gesticulations militaires du printemps. Il semble toutefois que le « Deep State » américain ne répugnerait pas à une solution militaire dans la région.
En l’état, le président iranien a déclaré que l’attaque contre l’Aramco constituait un avertissement.
Rien n’exclut, comme nous le pronostiquons, que la situation ne se dégrade rapidement dans cette région du monde…
Les risques majeurs liés à la Chine
La guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine a d’ores et déjà un lourd impact sur la croissance mondiale. L’OCDE vient d’en donner un premier chiffrage.
L’Organisation de coopération et de développement économiques ne prévoit plus qu’un croissance de 2,9% cette année et de 3,0% l’année prochaine, contre 3,6% l’année dernière.
Il s’agit d’une révision spectaculaire par rapport au mois de mai, quand l’OCDE tablait encore sur une progression du PIB mondial de 3,2% cette année et de 3,4% l’année prochaine.
“Ce qui ressemblait alors à des tensions commerciales temporaires se transforme en un nouvel état durable des relations commerciales”, a déclaré à Reuters la cheffe économiste de l’OCDE, Laurence Boone.
“L’ordre mondial qui régulait le commerce n’est plus là et nous sommes dans une nouvelle ère de relations commerciales moins sûres, plus bilatérales et parfois musclées”, ajoute-t-elle.
Le développement des échanges commerciaux avait été le moteur de la reprise de l’économie après la crise financière d’il y a dix ans. Mais depuis 2017, le commerce mondial a chuté de 5% et régresse désormais d’année en année.
Nous maintenons notre pronostic d’un krach d’ici à la fin de l’année.
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