
Le patrimoine devrait être lourdement taxé pour financer les protections étouffantes
Comment échapper à la ruine, quand on dispose d'un patrimoine personnel ou professionnel et qu'on veut respecter la loi ? En réponse à vos nombreuses demandes, voici nos premières réponses...
Officiellement, les Français adorent leur patrimoine et autres balivernes qui nourrissent de belles carrières médiatiques comme celle de Stéphane Bern. Dans la pratique, l'affirmation est à nuancer très très fortement dès lors qu'on pose la question sous un jour fiscal. Il est en effet, depuis plusieurs décennies, très difficile de se constituer un patrimoine en France si l'on n'est pas héritier. Le rabot fiscal passe avec suffisamment de rigueur pour que l'exercice patrimonial soit hasardeux et compliqué.
Ajoutons que la terrible doctrine illibérale (pour ne pas dire pire) de Bercy, de l'abus de droit fiscal, qui autorise n'importe quel inspecteur à vous redresser sous les prétextes qui lui passent par la tête, même si vous respectez la loi, incite à la méfiance et pousse à l'exil préventif tous ceux qui ne veulent pas finir leurs jours avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
L'angoisse de la spoliation monte
Or, nous l'avons annoncé, la France ne manque pas de voix, et en manquera de moins en moins, pour expliquer que le rétablissement de la situation financière du pays passe par la confiscation des patrimoines, que cette confiscation
Il y a peu de temps, je me suis fait plaisir, en m’offrant un joli roadster anglais. Surprise, le vendeur s’appelle de Grouchy ! Quoi, un descendant de maréchal et comte de l’Empire, grand aigle de la Légion d’honneur, réfugié chez les Britanniques ? Sacrebleu ! En réalité, quasiment toute la famille s’est installée en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Amérique latine (Argentine et Chili) au fil du XIXe et au début du XXe. Ici, dans le Devonshire, et partout autour, les responsables politiques sont ravis par les génocides fiscaux français, car ça leur permet de récupérer des entrepreneurs et des gens créatifs ou fortunés une ou deux fois par siècle. En économie, on dit que la mauvaise monnaie chasse la bonne ; il en va de même pour les humains : les « profiteurs » et les « planqués » font toujours fuir les plus entreprenants et leur descendance.
Article brillant, merci Monsieur Verhaeghe !
Vu 😉