Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé, et figure bien connue de la vie politique française, publie Maladie Française aux éditions de l’Archipel. Il fait l’anatomie de la crise du coronavirus telle qu’elle est gérée aujourd’hui et livre plusieurs propositions pour éviter une troisième vague de contamination. Sa contribution mérite d’être suivie avec attention, car elle est celle d’un ministre qui le premier voulut mettre en place un plan de lutte contre une épidémie… plan malheureusement tombé en désuétude quelques années plus tard. Son point de vue est celui d’un spécialiste et d’un connaisseur des problématiques de santé publique.
Comme on le voit, il est très probable que la France ait perdu de nombreux mois, dès le début de l’année, faute d’une stratégie professionnelle de lutte contre la pandémie, et faute d’une mise en application des plans qui étaient prêts dans les tiroirs depuis longtemps.
Philippe Douste-Blazy parie sur la réussite d’un reconfinement (mais pas celui que nous connaissons aujourd’hui) dans les trois semaines de sa mise en place, susceptible de réduire à 5.000 contaminations par jour la prolifération de la pandémie. Selon lui, c’est sous ce seuil qu’il est possible d’entamer une lutte efficace contre le virus en dépistant massivement les populations.
