Philippe Herlin est l'auteur d'un livre bien connu consacré à l'inflation et à la façon dont l'INSEE la calcule. Il nous a accordé une interview sur le retour de l'inflation et sur les risques que ce retour représente pour les finances publiques. Herlin lance, au fond, une chronique d'un désastre social et économique annoncé, puisque la probable remontée des taux d'intérêt rendra nos déficits abyssaux insupportables. Socialement, la difficulté de mesurer l'inflation rend difficilement palpable la dégradation probable du pouvoir d'achat dans les prochains mois.
Philippe Herlin est un spécialiste de l’inflation et il avertit utilement des risques encourus par les économies occidentales endettées, et particulièrement par l’économie française, en cas de reprise de l’inflation. Celle-ci ne fait pas encore consensus parmi les analystes, mais elle pointe de plus en plus souvent le bout de son nez, comme le Trésor l’a souligné ces derniers jours.
L’inflation étranglera le gouvernement
Les conséquences d’une inflation galopante sont bien connues : pour continuer à emprunter sur les marchés, les Etats doivent rémunérer leur dette au moins aussi bien que les prix. Si l’inflation monte à 5%, les taux d’intérêt doivent au moins se situer à 5%. En comparaison, la France emprunte aujourd’hui à un taux quasi-nul.
La charge de la dette, c’est-à-dire les remboursements annuels, pourrait donc quadrupler ou quintupler dans les mois à venir, et dépasser le budget de l’Education Nationale. Une telle hypothèse mettrait tout le monde en difficulté, à commencer par le contribuable, qui sera soumis à une pression fiscale exorbitante.
Seules trois solutions s’ouvriront au gouvernement du moment pour riposter à cette situation : soit faire défaut, soit diminuer drastiquement les dépenses publiques, soit augmenter drastiquement les impôts. On sait quelle est la tentation naturelle de la caste au pouvoir en France dans ce cas de figure.
Une dégradation rapide du niveau de vie
En attendant ces perspectives sombres, les Français devraient souffrir de cette hausse des prix mal mesurée par l’INSEE. Les imperfections de l’indice des prix à la consommation sont précisément l’objet du livre de Herlin, que l’INSEE a cherché à discréditer par des notes confidentielles envoyées aux rédactions.
Le livre d’Herlin a le mérite d’avoir étudié les prix de biens de consommation courante inscrits au catalogue de La Redoute depuis 1965. Cette étude historique précise montre les discordances entre les chiffres officiels de l’INSEE (qui ne tient pas compte du logement, notamment), et la réalité du pouvoir d’achat des ménages.
Le retour possible (probable ?) de l’inflation devrait leur coûter très cher dans les prochains mois.
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C’est vrai pour les particuliers comme pour les entrepreneurs qui peuvent traverser des difficultés : les banques montrent souvent peu d’empathie pour ceux qui affrontent
« Seules trois solutions s’ouvriront au gouvernement du moment pour riposter à cette situation : soit faire défaut, soit diminuer drastiquement les dépenses publiques, soit augmenter drastiquement les impôts. »
… ou bien la combinaison des 3 solutions. Si défaut il y a, plus d’emprunt possible à taux soutenable et obligation d’avoir un budget équilibré d’où le nécessaire impact sur les dépenses et les recettes.
il faudrait de gaver nos ponctionnaires totalement inutiles et on va y arriver ce qui est une bonne nouvelle.
Les flics ont totalement faillit à leur mission et sont totalement responsables de la situation des jeunes
l’école est d’une rare nullité
l’hopital on en parle pas
Je pense plutôt que les banques centrales n’auront d’autres choix que de racheter les dettes émises par nos états accélérant la chute de l’euro par rapport à l’or ou d’autres actifs tangibles, ce qui voudrait dire que nous aurions une inflation galopante avec une monnaie qui se dévalorisait malgré des taux d’emprunt d’état proche de zéro (taux administrés par la BCE par exemple)… en conclusion, la ruine de l’épargnant en placements d’epargne