Que le capitalisme patrimonial soit plus agile et malléable que le capitalisme managérial qui domine le monde est une idée peu courante. Elle montre que la bonne vieille possession des moyens de production tant décriée par Marx est finalement un rempart pour la survie des entreprises et la protection in fine du salariat. C'est en tout cas le propos que nous tient Cyrille Breucq, fondateur d'un cabinet de conseil dédié à l'adaptation des entreprises à l'ère du numérique. Un constat qui réhabilite la propriété privée et met en question la domination managériale contemporaine.
Dans cette interview, je ne m’attendais pas à recevoir un éloge du capitalisme patrimonial (celui où ce sont les fondateurs ou les propriétaires personnels de l’entreprise qui la dirigent directement), ni une telle mise en question du capitalisme managérial où la direction de l’entreprise est confiée à des salariés qui ne l’ont pas créée. Et pourtant, Cyrille Breucq, qui a créé The Why Factor Company, agence de conseil en transformation numérique des entreprises, n’a pas hésité à le dire.
Quels dirigeants pour quel capitalisme ?
Ma question de base était de savoir quelle compétence principale un dirigeant d’entreprise doit déployer prioritairement pour faire face à la crise. La question n’est pas sans importance quand on songe au mythe français du patron issu d’une grande école comme Polytechnique ou HEC.
Cyrille Breucq a eu la bonne idée (très hayekienne !) de répondre à cette question en mettant en relief l’ouverture d’esprit des dirigeants comme arme majeure pour faire face à la crise. Au fond, la force d’une entreprise, c’est d’abord la qualité personnelle de ses dirigeants, et leur capacité à briser les cadres ou les concepts établis pour aller chercher la bonne idée qui va marcher.
Foin des CV, donc, et de ces “statuts” qui sont réputés armer le détenteur d’un diplôme prestigieux contre les avanies de l’existence. La réponse se trouve ailleurs, dans la capacité à s’ouvrir au monde.
Et comme le souligne Cyrille Breucq, cette capacité est grandement stimulée par la détention personnelle d’une entreprise, c’est-à-dire par la prise de risque du dirigeant dans les résultats de son activité. Une réhabilitation de la propriété privée et de ses vertus collectives (notamment de protection contre la précarité économique), qui mérite d’être soulignée et mise en avant.
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Très intéressant mais surtout inquiétant . Inquiétant parce que ce monsieur semble convaincu lorsqu’il parle des problèmes environnementaux, le seul problème est qu’il semble avoir avalé tout cru les manipulations de l’IPCC . Entendre parler d’ouverture d’esprit par quelqu’un qui se contente d’un seul son de cloche, qui plus est venant de l’O.N.U. ce machin totalement inutile, l’OMS en a fait la démonstration avec le covid, ça laisse perplexe, encore plus quand il parle de monde fini sans éclater de rire . Rendez lui service, indiquez lui le site climato-realistes.fr, il pourra trouver sinon la preuve qu’il s’est fait enfumer, au moins suffisamment d’élément pour élargir son ouverture d’esprit . Merci pour ce moment de franche rigolade et bon week-end .
Que ce soit “capitalisme patrimonial” ou “capitalisme managérial” un seul objectif :
LE PROFIT !
Les exemples se comptent par centaines voire par milliers ! Vous en avez sûrement un ou plusieurs à côté de chez vous !
Et tout ça sur le dos de milliards d’êtres humains “esclaves” qui eux-mêmes entretiennent LE SYSTEME en voulant consommer plus et pour le moins cher possible, envieux qu’ils sont de ceux qui ont en plus, assoiffés qu’ils sont par la propagande consumériste diffusée en permanence par les différents merdias aux mains aussi bien des capitalistes patrimoniaux que managériaux !
Tout le reste n’est que du baratin ! L’Homme est ainsi fait et c’est sa nature profonde !
Mais tout a une fin ! Ce n’est qu’une question de temps !
Oui, toutes les médailles ont leurs revers mais on peut tourner les choses de toutes les manières possibles et le capitalisme restera ce qui a permis à des milliards de gens de sortir de la pauvreté, la vraie, celle ou tu crèves de faim et que l’occident ne connait plus . Les anti-capitalistes sente trompent de cibles en jetant le bébé avec l’eau du bain . Ce n’est pas le capitalisme qui est responsable du déclin moral de l’occident, ce n’est pas lui qui a crée ce que tu dénonces à juste titre mais tu confonds cause et conséquence . Regardes la lune, pas le doigt . Regardes de plus près et tu t’apercevra que ce que tu reproches au capitalisme est du à tout autre chose . Par exemple si on creuse un peu il devient très vite évident que la desindustrialisation ne vient pas du capitalisme . Elle est en cause primaire due à la compression du temps et des distances par le progrès technique (train, voiture, avion) qui ont fait naitre des besoins différents . Ce sont les utopies collectivistes, la démagogie et l’incompréhension des marxistes qui ont menées à l’incapacité des dirigeants politiques à adapter leurs politiques . Le “modèle social” que le monde entier nous envie mais se garde bien de copier est une catastrophe . Centralisation des choix, déresponsabilisation, illusion que le pognon vient du cul d’une licorne j’en passe et des meilleures, toutes ces raisons ont débouchées sur une fiscalité démentielle, si on ajoute les bons vieux arrangements entre amis du capitalisme de connivence et les lobbies qu’il a créé, pour finir de charger la barque avec des réglementations absconnes ayant mission de protéger certains de la concurrence des nouveaux entrants . Il est un peu trop simple d’accuser le capitalisme d’être le responsable de tout, ce sont ces conditions déplorables aggravant le mésinvestissement en réduisant les marges et l’interventionnisme politique dans des domaines ou le baratin ne suffit pas pour réussir qui sont les premiers responsables déclin économique et du chômage endémique qui nous plombent aujourd’hui . On ne gagne pas une course avec un sac de 50 kg sur le dos . Là ou tu as raison, et je n’ai aucun mal à le reconnaitre, ça me gonfle autant que toi, c’est de voir la financiarisation de l’économie qui est un piège mortel s’amplifier et mettre en danger l’avenir . Les dernières crises n’ont servi à rien, aucune mesure n’a été prise pour remettre les pendules à l’heure . La collusion politique-finance n’a pas permis de laisser le marché assainir la situation, j’ai encore en mémoire les gesticulations stériles de Sarkozy sauvant le monde tous les 15 jours sous les applaudissements des gogos qui allaient payer la facture . La BCE à travers les taux négatifs a enkysté les problèmes et les a rendu presque insolubles, en tous cas pas sans dégâts . Tant que l’état et les hommes de l’état auront la bride sur le cou et que leurs interventions ne seront pas limitées les zombis ont un bel avenir, la mutualisation des pertes et la privatisation des bénéfices pourra continuer, les français continueront à croire à l’hérésie de l’état-stratege et les boucs émissaires continueront à cacher la Mère Dochat . Ainsi va la vie en socialie, jusqu’au jour où…
Bonjour pabizou,
Il en va ou il en est du capitalisme comme de la démocratie.
Chacun dans son domaine est le meilleur des systèmes tant qu’il est servi par des “hommes” d’honneur.
Aujourd’hui c’est un échec sur toute la ligne ! Un des pires ou le pire moment que l’Humanité ait connu !
Tout a été mis en oeuvre depuis 1945 notamment pour lobotomiser, abêtir, abrutir les générations nouvelles et les “soixante-huitards” qui ont pris “le pouvoir” ont appuyé et accéléré le processus qui conduit le monde dans les abymes.
Tout s’est accéléré dans les années 1970 et depuis tous ceux qui ont eu les manettes n’ont eu de cesse de saboter les fondements qui faisaient la force de notre société.
Avec le déclin de l’intelligence, de l’instruction, s’en est suivi l’abrutissement de masse!
Le but : créer un “monde froid, matérialiste, arbitraire, mécanique, tout entier voué à la consommation et à l’avoir” et au paraître !
Et à chaque nouvelle génération ça s’empire !
Jamais “l’homme”, qui n’a jamais été aussi bien aidé, servi et aveuglé en cela par les merdias, n’aura laissé s’exprimer avec autant de force sa nature profonde!
La vanité, la cupidité, l’arrogance, la volonté de dominer l’autre, la jalousie, le paraître, “l’individualisme étroit et l’égoïsme mercantile” etc… ont pris le dessus sur tout le reste qui aurait pu l’amener “à la construction d’une société non pas parfaite – utopie tragique et souvent criminelle – mais cohérente et juste, supportable par tous et offrant à tous une place dans la maison commune. Une société homogène et solidaire, porteuse de sens et de valeurs.”
Pabizou, voilà à quoi nous sommes confrontés.
J’aurais donc pu écrire : Que ce soit « le capitaliste patrimonial » ou « le capitaliste managérial » un seul objectif : LE PROFIT ! LE MAXIMUM DE PROFIT ! Et ce “QUOI QU’IL EN COÛTE !”
J’ai connu des salariés (qui se plaignaient continuellement de leurs patrons), qui sont devenus les pires patrons qui puissent exister sur terre et tout ça uniquement par vanité, pour épater la galerie.
Mais combien y-en-a-t-il qui aspirent dans ce monde moderne, chacun à son petit niveau, à en faire de même !
Ce n’est donc pas intrinsèquement “le capitalisme” (ou “la démocratie”) qui est le problème.
C’est ce que “l’Homme” en fait ou en a fait. Et donc le problème c’est “l’Homme” !
En vérité il y en a un qui l’a dit bien avant moi :
“L’Homme est un loup pour l’Homme”.
Et cela durera tant que durera “l’Humanité”.
@PAS DUPE
D’accord sur l’abrutissement des masses et c’est d’ailleurs encore pire que je ne le pensais ces temps-ci (25′ d’un type devenu prof sur le tard, n’adhérant pas du tout à la doxa et dénonçant les outrances actuelles de l’instruction) : https://www.youtube.com/watch?v=kPiGdHnnjjQ
Beaucoup moins d’accord sur le “maximum de profits à tout prix”, parce que les choses sont en train de bouger et le font à grande vitesse, ne serait-ce que parce que certaines entreprises ont intérêt à draguer les meilleurs éléments, mais c’est loin d’être tout (ces meilleurs étant aussi les plus à même de détecter rapidement les bullshits qu’on serait éventuellement tenté de leur servir.)
Voici un exemple qui vient d’outre-Doubs qui est à méditer par tous, patrons ou non, quelque soit la taille de l’entreprise, parce qu’il ne peut que faire tache d’huile (59′ – si vous manquez de temps, le passage qui chatouille agréablement l’esprit commence à partir de 41:44, mais ça serait dommage de louper le reste, qui est tout aussi bon et intéressant) : https://www.youtube.com/watch?v=3g82bg-L0Kw
Ce qui me fait dire que les choses changent à grande vitesse (‘reusement pour tout le monde, salariés en tête !), c’est que ce reportage à déjà presque 3 ans et que, déjà à cette époque, plusieurs grandes entreprises françaises (citées) avaient basculé vers ce modèle nouveau – et si elles y trouvent leur intérêt, ça veut dire que leurs employés trouvent également le leur.
Évidemment, ça ne fera pas changer ceux dont vous parlez à la fin de votre post, du moins pas tout de suite, mais IMHO, ce modèle est le premier vrai pas vers ceux du futur – qu’en temps qu’étudiant des prophéties et prédictions, je vois plutôt assez ensoleillé pour la grande majorité des gens et plutôt très sombre pour les politocards et autres merdeux du même acabit – même si, pour l’instant, les seconds semblent gagner la bataille, car la “guerre” est très loin d’être terminée et, si nous faisons tous un petit effort ne serait-ce que d’ouverture et de rapprochement d’avec les autres, pourrait bien se finir d’une façon fort rigolote (enfin, pour nous) au lieu d’une mega-crise de la planète qui ne laisserait que quelques centaines de milliers de gens vivants In Fine.
Merci Jiff pour votre commentaire.
Dès que j’ai un instant je vais visionner “vos” vidéos.
A+
L’entreprise patrimoniale est d’abord une entreprise à mission : faire vivre les familles de ceux qui y travaillent. Ce n’est pas juste le profit, c’est la création de valeur pour le bien des clients. Cela donne une au capitalisme une grande bio-diversité, très à l’écoute des opportunités du marché des biens et services. Le grand capitalisme managérial est protégé par l’Etat et protège l’Etat par le truchement du marché financier qui n’est plus efficient, tellement il existe de connivences cachées.