Mis en garde à vue le jeudi 30 décembre au cours d’une manifestation contre le passe sanitaire, le leader du collectif LKP, Elie Domota, a été libéré le même jour suite à la pression des manifestants. Une victoire significative pour les résistants à la politique sanitaire qui pourrait trouver écho en Métropole
Une forte mobilisation dans les rues
Le jeudi matin, environ 400 personnes se retrouvaient dans les rues de Pointe-à-Pitre pour protester contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale, des mesures imposées par le pouvoir public dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Les manifestants se sont ensuite dirigés vers les Abymes et les forces de l’ordre ont essayé de les stopper avec des bombes lacrymogènes. Au cours de cette manifestation, le militant Elie Domota, leader du collectif LKP, a été interpellé et placé en garde-vue.
Face à cette arrestation, les manifestants se sont réunis devant le commissariat de Point-à-Pitre pour revendiquer sa libération. Après quatre heures de détention, Elie Domota a été libéré.
Vers un renforcement des revendications
Dans un communiqué, l’UGTG a déclaré que « l’arrestation d’Elie Domota est une provocation ». Selon un des avocats du militant, Patrice Tacita, son client est accusé de « Violence sur les personnes dépositaires de l’autorité publique et de refus des prélèvements biologiques pendant sa garde à vue ».
A sa libération, Elie Domota s’est tout de suite adressé à ses partisans. Il a annoncé que les manifestations vont poursuivre, car la répression ne va pas s’arrêter. Il faut souligner que depuis le mois de novembre, l’application de l’obligation vaccinale a causé une véritable crise sociale en Guadeloupe. Dans ce département d’outre-mer, le nombre de non vaccinés est encore élevé.
Notons que l’affaire n’est pas encore classée. Elie Domota devrait comparaître au tribunal correctionnel le 7 avril 2022.
Cependant le militant syndical peut compter sur la force du collectif qui le soutient. Le Liyannaj Kont Pwofitasyon1, ou abrégé en LKP (« Collectif contre l’exploitation outrancière »), regroupe une cinquantaine d’organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles de Guadeloupe. Ce collectif est à l’origine de la grève générale de 2009 qui a touché l’île entre le 20 janvier et le 4 mars de cette année-là. Le mouvement était porteur de revendications pour la hausse du niveau de vie. Il avait donné lieu à un protocole d’accord avec le gouvernement français.
Actuellement, 1 400 personnes sont suspendues pour non-conformité à l’obligation vaccinale en Guadeloupe. La 31 décembre 2021 a été la date butoir pour la mise en œuvre effective de l’obligation vaccinale des soignants et des pompiers. Face aux réfractaires, M. Lecornu sur France 2, a indiqué“On s’est engagé hier soir à trouver d’autres types de vaccins” pour ceux qui refusent les vaccins à ARN messager.
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