Selon une enquête collaborative menée par les médias Médor, Le Soir, Knack et De Tijd, Big Pharma aurait versé 875 millions d’euros aux acteurs de la santé en Belgique entre 2017 et 2020. L’enquête indique qu’une grande partie de ce budget servait à financer la recherche et le développement. Mais une partie de l’argent aurait été utilisée pour couvrir certaines dépenses qui font polémique, contestées pour des raisons déontologiques, notamment concernant le sponsoring individuel.
L’industrie pharmaceutique se montre particulièrement généreuse avec les professionnels dans le monde médical. En effet, Big Pharma verse chaque année une importante somme d’argent en vue d’aider les acteurs de la santé à financer les travaux de recherche et de développement.
875 millions d’euros versés aux acteurs de la santé en 4 ans
En Belgique, depuis 2017, les dépenses au profit du monde médical doivent être déclarées. Elles font ensuite l’objet d’une publication au registre officiel « betransparent ».
Après l’analyse de 134.000 transactions, il a été constaté que les firmes pharmaceutiques auraient versé 875,5 millions d’euros aux acteurs de la santé en 4 ans. Ces donations et subventions seraient issues de 546 entreprises opérant dans le secteur pharmaceutique et de fabricants d’appareils médicaux.
Ces financements pour “faire progresser la science” et “améliorer la qualité des soins aux patients” auraient été attribués à 32.000 professionnels et organisations des soins de santé en Belgique.
520 millions d’euros pour faire avancer la science
D’après l’enquête collaborative qui sera publiée du 27 au 30 avril 2022, menée par De Tijd, Le Soir, Knack et Médor, 60% du total de l’argent versé (environ 520 millions d’euros) par les firmes pharmaceutiques entre la période 2017 et 2020 aurait été réellement utilisé pour financer la recherche et le développement en Belgique.
Ces dépenses auraient servi par exemple, à soutenir la formation des praticiens ou à inviter des professionnels de santé à des congrès scientifiques. Ce sont des actions qui peuvent optimiser leur savoir-faire.
Grâce à ce financement, les acteurs de la santé ont pu également bénéficier des conseils d’un « key opinion leader ». Il s’agit d’un médecin spécialisé dans un domaine en particulier et qui possède une forte notoriété dans son secteur.
Selon les résultats de l’enquête, les donations et les subventions représentent 15% des dépenses déclarées (soit environ 131 millions d’euros).
Les frais de consultance représenteraient 9,1 des montants déclarés. Enfin, environ 145 millions d’euros ont été dédiés à l’hébergement et au transport des professionnels de santé qui ont assisté à des manifestations scientifiques. En d’autres termes, 60 % des dépenses ont permis de faire avancer la science.
Une partie des dépenses contestées
D’après cette enquête, certaines dépenses font l’objet de controverses, cas du sponsoring individuel. L’usage d’une partie de ces financements émanant des firmes pharmaceutiques serait contesté pour des raisons déontologiques.
L’association de consommateurs Test-Achats estime qu’il est impossible de dépenser “de grosses sommes d’argent sans en retirer aucun bénéfice ” et affirme que “des études montrent que même de petits avantages reçus des entreprises peuvent créer une relation de réciprocité, souvent de manière inconsciente.”
Toutefois, des professionnels de la santé reconnaissent que ces financements soutiennent des projets de recherche que les hôpitaux ne seraient pas capables d’assumer seuls.
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