La Finlande, où la passionaria Sanna Marin vient de perdre les élections, fait partie de ce monde nordique souvent présenté, de façon un peu simpliste, comme la patrie historique du féminisme. C’est en réalité avant tout un totalitarisme des mères de famille, réellement hégémonique dans le tissu social, mais qui tolère d’autant moins ce féminisme de la pétasse qui s’est, au cours des dernières décennies, développé surtout dans le monde latin – par exemple à Paris, où la toute dernière conquête du féminisme semble consister à s’exhiber dans Playboy.
A ceux qui confondraient ces deux féminismes, la Finlande vient d’administrer une piqure de rappel, en renvoyant à ses cuisines la teufeuse Sanna Marin, petite préférée de tonton Schwab. Le vote des Finlandais pénalise d’ailleurs moins le Parti social-démocrate, dans lequel cette gauchiste fanatique a réussi à s’enkyster grâce à ses réseaux davosiens, que l’extrême-gauche (notamment « verte ») dont elle est la véritable représentante.
D’aucuns s’efforceront probablement aussi de voir un désaveu de l’OTAN dans cette mise à pied de la VRP la plus hystérique de l’adhésion finlandaise. Comme, cependant, le projet d’adhésion est en Finlande entouré d’un large consensus (comme l’impression – justifiée ou non – que la Russie est une menace), l’allergie à Sanna Marin et à ses frasques de « femme libérée » (de toute notion de décence) reste la principale leçon du scrutin.
Paris : avec ou sans Sanna, le bunker féministe ne capitulera pas
Pendant ce temps, en France aussi, le contexte de pénurie et d’anxiété risque de faire de la Gilet Jaune interpellée Valérie Minet une figure plus consensuelle que notre teufeuse en chef à nous : Marlène Schiappa. Mais la Macronie n’en a cure : engagée avec une délectation perverse dans sa stratégie de la confrontation, elle persiste et signe.
Ainsi, en regardant France Info (première erreur), on découvre d’abord qu’il existe une créature nommée Prisca Thévenot, ensuite que, curieusement, ce n’est pas le pseudonyme d’une star du X, et, finalement, qu’elle est députée Renaissance – ce qui revient plus ou moins au même (la compétence en moins).
Eh bien, Prisca Thévenot trouve ça formidable, que Marlène aille s’afficher dans Playboy, parce qu’elle va certainement convertir ce lectorat d’odieux phallocrates à sa version intransigeante du féminisme – en affichant des adiposités qui, effectivement, guériraient plus d’un tchétchène de sa culture du viol…
est-on si sûr du consensus en Finlande pour devenir une colonie américaine ?
C’est une bonne question.
La mauvaise réponse consisterait à dorer la pillule en adoptant un point de vue franco-français russophile (pour les Français, la Russie est lointaine, donc idéale) et en expliquant que partout les masses sont manipulées par des élites à la solde… etc..
Pour avoir vécu en Finlande, je sais que ce n’est pas 100% vrai: tous les principaux partis sont pro-OTAN, et ça reflète un sentiment populaire réel, conditionné par l’histoire.
Maintenant, on peut aussi se demander: la garantie de sécurité que les Finlandais voient dans l’OTAN est-elle réelle? On peut se poser la question, quand on voit par exemple le statut de facto de la Turquie… Si elle était attaquée (disons: par l’Iran), l’OTAN volerait-elle à son secours? Rien n’est moins sûr.
Donc rien ne permet d’exclure que les Finlandais se trompent. Mais leurs craintes, en tout cas, ne sont pas imaginaires…
Rien ne garantit que l’OTAN volerait au secours de la Finlande.
Le “secours” apporté par les pays de l’OTAN, sans l’”imprimatur” officielle de cette organisation toutefois, aux Ukrainiens aurait de quoi faire réfléchir, non ? Les finlandais se sont déjà confrontés aux russes et ils ne veulent pas recommencer. Ils en ont le droit. Certes ce ne fut pas une partie de plaisir, mais quand même ça a détruit moins de maison, d’usines, et d’hommes, non? Même si être “russifié de force”, ça ne devrait pas arriver. Dans un monde parfait…
Le cas de la Schiappa me semble plus passionnant que celui de la Finlande. Aller dans Playboy pour une féministe, ça fait décalée…
Nous sommes à une époque où la plupart des nanas ont des culs comme des couscoussiers, comme la Schiappa qui, et c’est le plus remarquable, fait partie de ces furies castratrices alors même que leur physique leur offre la garantie absolue de leur tranquillité en termes de harcèlement.
Cependant et pour continuer dans le même registre, j’ajoute que les couscoussiers comme les culs de nanas de la même facture sont très prisés par les magrébins et les sub-sahariens.
Il va donc sans dire que la Schiappa et le cul qui va avec ne lui offre pas de garantie absolue de tranquillité en termes de harcèlement, surtout si elle décide de se balader à la Goutte d’Or.
Merci pour votre attention. Regrets
Quelle déflection sur le fond et la forme lorsqu’on lit les articles de M. Schwartz !
Wouah, j’hésitais a m’abonner a cette revue dont je partage a 85% le point de vue mais là, avec cette article plein de stéréotypes et de préjugés sur l’égalité des femmes et parfois leur supériorité, il faut l’admettre, je suis refroidie. Un seul exemple : Renvoyer les femmes au fourneaux! Quelle remarque intelligente et éclairée de notre monde où les tâches du quotidien ne sont plus genrées. Je fais une pause de femme intelligente, sensée et vertueuse.
“notre monde où les tâches du quotidien ne sont plus genrées”
Voilà une affirmation qui nous renseigne assez peu sur le monde en général, mais bien plus sur le pays où VOUS vivez, et sur votre classe de revenus. Après tout, le vrai occidental est UNE occidentale.
Je suppose que c’est de l’humour au second degré que d’oser affirmer que les tâches du quotidien ne sont plus genrées ?
Dans votre tête certainement, dans la réalité, il en va tout autrement…
Par ailleurs, cette histoire de non-genré est idiote à souhait car elle met, d’autant plus, en lumière les différences et, surtout, paradoxe de la chose, plus il est voulu faire dans le non-genré et plus les genres s’affirment dans leur genre.
Je pense que dans ce domaine, il plus que temps de se foutre, mutuellement, la paix et de laisser chacun vivre, sans imposer, sous des prétextes fallacieux, sa différence aux autres en prenant comme argument le non-genré à toutes les sauces…
Sans oublier, il faut bien l’avouer, que le matriarcat montre ses limites quand les femmes commencent à se comporter pire que les hommes.
Difficile d’adhérer aux causes féministes (même en tant que femme) quand celles-ci se transforment en walkyries de la société, qui, systématiquement, castres les hommes dès que l’occasion se présente.
Il ne faut, dès lors, pas s’étonner de se voir renvoyées aux fourneaux.
Au fond, vous avez raison de faire une pause.
En tant qu’homme qui vient de faire la cuisine et la vaisselle, ça m’a aussi fait bondir: à croire que le courrier des stratèges est le dernier endroit où on peut se permettre ces clichés rances. Ce n’est qu’une des raisons pour lesquelles je ne m’abonne pas, mais je préfère tout de même un média où des machos peuvent encore se lâcher, ça change de l’hypocrisie de certains.
Tenez, je viens de m’offrir le “best of” “les frustrés” de Claire Brétécher. On y trouve nombre de discours qui nous accablent aujourd’hui, et ça remonte aux années 73 à 81.
Bien vu. D’ailleurs Sana Marin fut invitée au Bilderberg 2022 à Washington DC.
A Paris, la politique se fait dans PIF LE CHIEN avec Macron, TETU avec Dussopt et PLAYBOY avec Schiappa… C’est dire à quel niveau se situe leur cerveau reptilien!