Sans oser valider toutes les visions d’histoire-fiction de l’histrion GIMS, la républicaine Rama Yade parle d’un « leadership africain » au néolithique. Décryptage.
D’abord, il y a l’individu Rama Yade, dont les déclarations volant au secours des délires de GIMS sont susceptibles d’une lecture psychologique. Bonne femme nantie d’un intellect évoluant aux altitudes pas vraiment stratosphériques d’une Schiappa (mais sans la truculence méditerranéenne de cette dernière), Rama Yade est, de plus, une afro-descendante.
Or, en dépit des promesses de l’antiracisme, les sociétés multiraciales sont en réalité toujours des sociétés multiracistes. Les milliardaires sont très tolérants entre eux, mais, en-dessous de la Caste, c’est l’apartheid spontané à tous les étages. Salle et cuisines : deux races, deux ambiances.
Or le racisme, tout comme il force probablement à vivre de plonge certains afro-descendants qui seraient parfaitement capables de servir en salle, fonctionne aussi en sens inverse (« discrimination positive »), forçant une Rama Yade – qui aurait pu s’épanouir comme femme au foyer matant parfois des feuilletons turcs – à déblatérer dans sa webcam de pénibles imitations de Marlène Schiappa.
On peut donc supposer chez elle un besoin de compensation quand elle interprète l’apparition de la bipédie comme le projet politique de la Macronie africaine de l’an -7 000 000.
Rama Yade, bientôt invitée sur Démocratie Participative ?
Mais ces propos sont aussi susceptibles d’une lecture politico-historique. En sous-entendant que l’Africain ne peut accéder à la dignité humaine qu’en revendiquant des patentes de progrès technologique dont l’Occident a aussi l’usage, Rama Yade exhibe (naturellement à son insu, la pauvre) son adhésion à l’idéologie occidentale telle que l’a parfaitement résumée la synthèse hitlérienne : les races sont hiérarchisables, en fonction de leurs contributions respectives au progrès (comprendre : au dépassement) de l’humanité.
C’est le principe qui, longtemps avant la naissance d’Adolf Hitler, avait justifié l’extermination des réactionnaires Indiens d’Amérique. Rama Yade pourrait donc participer aux podcasts néo-nazis de Démocratie Participative : faute de gènes, ils ont au moins une idéologie en commun.
En attendant, quand cette influenceuse – à cheval entre l’Occident historique de sa France d’accueil et l’Occident pigmenté des classes parvenues d’Afrique – évoque un « leadership » paléolithique de la race négroïde, c’est comme quand les Nazis se pâmaient à l’idée d’un passé aryen fantasmé : il faut se demander à quel leadership (bien réel, lui, et bien présent) ces gens-là préparent une solution finale.
E.X.C.E.L.L.E.N.T. ???? 1e paragraphe truculent et conclusion sombre à souhait. Miam ????
Naufrage de la Sarkozy compatible Young leadeuse Rama Yade. On attend sa tournée américaine en 1ere partie de Kamala Harris et son duo comique avec un rappeur. Oui Nefertiti a inventé le Zouk et JS. Bach a tout piqué aux griots mandingues…. A ce niveau elle pourrait nous revenir pour remplacer le dilateur ou la playmate du gouvernement Macron.
Modeste, mon ami !
J’espère que tu es bien payé par le Courrier ? Car tu as un esprit si vif de la répartie “informationnelle”, voire “insurrectionnelle” que je te tire mon chapeau.
Long vie au Courrier qui me semble devenir un incubateur de talents talentueux. Mais n’oublie pas entre 2 articles de te marier et de fonder une famille !
PS.: Longue