« Ndiaye il a pas été gentil avec les parents de Lindsay, alors Brigitte elle a dit à Manu qu’il fallait le virer ». C’est là le subtil message qui ruisselle de la profonde politologie dont nous accable le site Gossip – lequel porte en effet un titre parfaitement adapté à une vie politique réduite au bavardage le plus stupide.
Quand ils touchent le fond, ils continuent à creuser : on aurait pu en douter, mais il existe dans la France macronisée des manœuvres d’infantilisation qu’on juge même indignes du positionnement de marché d’Elle. C’est alors un titre du nom de Gossip (sic) qui se charge de l’après-vente de Brigitte.
Le prétexte est bien connu : au moment du remaniement du néant en rien, comme Darmanin (au grand dépit de « la droite ») était une fois de plus obligé de se mettre sa promotion sur l’oreille, dans l’intérêt du en même temps, il a fallu faire tomber aussi une ou deux têtes réputées « plus à gauche » : la très casserolée Schiappa, de toute façon tricarde ; et aussi le translucide Ndiaye, dont la monomanie antiraciste devenait encombrante dans un moment d’exploitation gourmande des failles ethniques de la société française.
Une manip tellement routinière qu’on ferait probablement insulte à l’intelligence du mari du Brigitte en suggérant qu’il aurait eu besoin de McKinsey pour la mettre au point.
Brigitte sauvera les Lindsay… en muselant les complotistes !
Mais bon, pas de petits profits : même ce genre de non-événement peut fournir du carburant au moteur de l’infantilisation de masse, dont le cahier des charges inclut, en l’occurrence :
- Faire monter la mayonnaise de « Brigitte éminence grise », élément central de l’interprétation en clé Amour, gloire et beauté de la non-politique du Grand Gouvernement Central de la Macronie, parfaitement adapté aux facultés cognitives de la post-ménagère de (beaucoup) plus de 50 ans.
- En profiter pour recycler le recyclage (du Ministère de l’Education au Conseil de l’Europe) de Ndiaye en passionnant épisode – via la saga lacrymogène du suicide d’une certaine Lindsay – de la croisade de la très sensible Brigitte (mère de la nation) contre le harcèlement – thématique centrale dans la plus discrète croisade que mène Davos contre l’anonymat sur Internet.
Parce bon, on est quand même en Macronie, donc, en fin de compte, il s’agira toujours de fliquer.
Recyclage d’autant plus facile que le corps diplomatique n’existe plus…
Le pire, c’est que l’info de Gossip est peut-être vraie. Le petit écoutant maman, il fait comme elle a dit.