Ceux qui auraient cru que le rêve du retour au bipartisme serait l’exclusivité de la pseudo-droite de type Sarkozy-Darmanin pourront se détromper en lisant l’entretien accordé à Marianne par l’idéologue en chef de la gauche néo-marxiste : Thomas Piketty, jugeant lui aussi qu’« une nouvelle bipolarisation gauche-droite est l’évolution la plus souhaitable ».
Après les « années fric » qui ont suivi 1990, les premiers forts toussotements du capitalisme connivent et non-productif mis en place à partir de 1972 par le mondialisme kissingérien ont, en 2008, ébranlé la confiance des belles âmes occidentales (de la Gauche céleste) dans le capitalisme en général.
Principal bénéficiaire médiatico-éditorial, en France, du réchauffage de Marx auquel cette crise de confiance a donné lieu, l’opportuniste Thomas Piketty serait donc censé, comme son maître Marx, s’être mis à l’école de Hegel, et donc proposer une pensée de l’Histoire.
Or on constate vite, à lire l’entretien-fleuve qu’il vient d’accorder à Marianne, qu’il n’est en rien. Ratant complètement la spécificité du Grand Gouvernement Central macronien dans le contexte du remplacement de la société de classes par la société de castes, Piketty nous croit à la fin du XIXe siècle – semblant, au passage, oublier complètement ce qui est arrivé… en 1914.
Quand les faits contredisent la théorie : oublie les faits !
Il faut dire que ce que Piketty entend par « bipolarisation », c’est en réalité ce pluralisme antifa qui consiste à tolérer, aux côtés de la Gauche, une pseudo-droite tout juste bonne à lui servir de lubrifiant.
Car ces « alternances démocratiques apaisées » dont il caresse la nostalgie ont – dans sa propre présentation des choses ! – ceci d’intéressant que, en arrivant de loin en loin au pouvoir pour offrir au jobard de droite l’illusion de droits civiques conservés, les Zemmours successifs ne remettent jamais en cause les « acquis » (comprendre : la course à l’étatisme socialisant) des (vraies) alternances à gauche qui ont précédé. Voilà pourquoi Piketty peut déclarer ces alternances « bénéfique[s] non seulement pendant les périodes où la gauche avait la majorité, mais également quand la droite était au pouvoir ».
Ayant décidé d’ignorer que c’est la décrédibilisation finale de ces pseudo-alternances qui a conduit à la simplification macronienne, Piketty, parfaitement schizo, constate pourtant, par ailleurs, que « Macron ne fait dans le fond que prolonger et amplifier [l’]évolution bourgeoise-sarkozyste » !
Il faut reconnaître à Macron d’avoir simplifié le débat politique. Le Parti unique (de gouvernement, les extrêmes n’en étant pas), c’est tellement mieux!
Le bipartisme de Piketty, c’est de pocher les deux yeux au beurre noir quand il tabasse une femme.
Oui le pourvoi en cassation de Piketty a été rejeté et confirme qu’il a donc bien été violent contre son ex compagne Aurelie Filipetti. Non seulement l’énergumène est un archéo marxiste dont l’œuvre universitaire est complètement bidon ( selon des économistes sérieux) et en plus c’est un macho, c’est la caricature du bobo de gauche.
Excellente analyse de monsieur Schwartz, Sarkozy avait dit que le socialiste Macron « c’est moi en mieux » cela illustre bien la trahison de l’électorat de droite par le sinistre Sarkozy, illustrant parfaitement le syndrome de l’UMPS qui a détruit la France.
Oui, les « conservateurs » ne réussissent en réalité qu’à conserver les « progrès » de la gauche progressiste.
Trahison.