L’attaque palestinienne contre Israël a semé la confusion dans l’ensemble de la communauté mondiale. Ce faisant, les factions palestiniennes ont remis en cause l’invincibilité de l’armée et la suprématie des renseignements israéliens. Ceux qui étaient auparavant perçus comme des paysans en pantoufles d’osier, capables au mieux de faire sauter un arrêt de bus, ont détruit en quelques heures l’un des mythes sur l’État d’Israël. Comment est-ce devenu possible ?
Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
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C’est clair et étayé, et cela corrobore les videos et renseignements qu’on commence à voir sur Telegram. Il n’y a pas eu de complot ni de trahison. Tout simplement le Hamas a fait un pas de géant en améliorant ses tactiques et son matériel à l’insu du renseignement israélien (et américain).
Le dispositif de protection de la frontière était suffisant pour contrer les attaques du Hamas telles qu’elles avaient toujours eu lieu jusqu’alors. Mais Tsahal a commis l’erreur de sous-estimer son ennemi. C’est une erreur qui se fait souvent à la guerre et elle peut être fatale.
Oui, c’est un séisme dont on n’a pas fini de subir les répliques… et les conséquences.
2 remarques :
1) Nul n’ignore que la jeunesse israélienne est minée par la drogue, dont l’abondante circulation à bas prix est organisée de longue date précisément pour obérer l’avenir de cet État. Un pari cynique, qui semble aujourd’hui se révéler gagnant.
2) Le revers que constituent ces incursions sanglantes marque aussi l’échec du tout-technologique, devenu le point faible de l’Occident. Cette fuite en avant nous a rendus, nous autres pays « avancés », arrogants et en fin de compte vulnérables face à des groupes ou nations demeurés plus pragmatiques et/ou réduits à des solutions simples, tangibles, faciles et peu coûteuses à mettre en œuvre.
La perte de détermination (véritable nerf de la guerre), ainsi que les masses démographiques en jeu, feront le reste.
Bref : si, métaphoriquement, les conflits du futur devaient se faire avec « des pierres et des bâtons », nous pourrions bien risquer d’autant plus de les perdre !
Peut-être faut-il chercher de ce côté — même si c’est loin de constituer une justification moralement recevable — la principale raison de l’obsession planétaire des dirigeants : réduire les populations à l’impuissance absolue.
Avec l’hypertechnologie ?… Même ceux qui y croyaient encore aveuglément feraient bien, désormais, de se poser des questions. La course folle aux hyperarmements sophistiqués, avoués ou non, est un dangereux mirage. Le salut pour l’humanité résiderait plutôt en… plus d’humanité. Mais ce sera, bien entendu, la dernière option consentie par les prédateurs de tous bords qui mènent la danse.