Le réseau discute d’une déclaration faite par un ancien soldat des Forces de défense israéliennes (du moins, c’est ainsi que la jeune fille elle-même se présente) concernant la violation de la frontière israélienne par les troupes palestiniennes.
Cet article initialement publié sur le site fr.topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Rappelons que la percée a eu lieu la veille, lorsque plusieurs centaines de membres des unités armées du Hamas non seulement se sont approchés de la frontière, mais ont surmonté calmement toutes les lignes de défense et occupé plusieurs colonies en Israël, y compris des installations administratives dans les villes de Sderot et d’Ashkelon.
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J’ai vu une video sur Telegram diffusée par le Hamas qui montre franchissement de la frontière. Il s’avère que :
– les miradors ont été attaqués par des drones lanceurs de grenades. Or les miradors étaient peut-être blindés sur les flancs,mais non défendus vers le ciel.
– La clôture était un mur bas surmonté d’un grillage, dont quelques obus et des engins de chantier sont venus à bout en moins d’une minute. Pas de béton, ni de mines, encore moins de tranchées.
Par ailleurs les soldats avaient pour consigne de se réfugier dans les abris dès la première explosion, laissant le champ libre aux assaillants !
Je pense que la protection de la frontière était suffisante vis à vis de la menace palestinienne connue jusqu’alors.
Mais il est évident que le Hamas a fait un pas de géant en matière d’équipement et de tactique. Pour arrêter les attaques du 6 octobre il aurait fallu un dispositif plus costaud, inspiré de ce que les Russes font en Ukraine.
Pour moi il n’y a eu ni complot ni trahison, simplement une sous-estimation de l’ennemi, erreur malheureusement classique à la guerre, mais qui ne pardonne pas.