Le peuple nouveau n’a pas fini de nous étonner avec son crétinisme électoral : il est de gauche ou d’extrême-gauche bien tempérée, écolo, russophobe, américanisé jusqu’à l’os, pleurnichard humanitaire. Il est super ce peuple. Et il est prêt à vivre sans rire de l’éolienne et de la bicyclette (pour repousser Poutine et la Chine avec Biden ?) avant de se coller antenne et puce dans son cerveau branché.
La droite BCBG et attardée est bien attrapée et découvre que le peuple nouveau dont a parlé Macron donc ne veut plus d’elle : ce peuple nouveau veut du Reset de la pénurie écologiquement programmée ; ce peuple nouveau, abstentionniste ou pas, veut terminer le grand remplacement ; le peuple nouveau adore la dictature sanitaire (vite le vaccin obligatoire) et il veut de la tyrannie bureaucratique de Bruxelles et de la guerre éternelle US contre la Russie, condition du maintien de la caste au pouvoir (comme le rappelle Orwell) ; le peuple nouveau woke, féministe (Chesterton annonçait que sous le règne de l’ogresse américaine nous ne serions plus des citoyens mais des enfants) et humanitaire a même remplacé le vieux peuple de droite sur la côte d’azur, comme vient de s’en rendre compte l’infortuné Zemmour qui aurait dû se contenter de rédiger des brochures touristiques, seule destination légitime des amateurs d’histoire aujourd’hui ; car le reste est bon pour la culture de l’annulation. Je dis cela sans animosité car j’ai plus retenu enfant de mes lectures du guide vert Michelin que de mes manuels Malet-Isaac.
Mais j’ai parlé de Mitterrand et de sa génération. C’est bien lui l’oncle de Mélenchon et le grand-père de Macron. Il me semble que son ombre s’est étalée partout, que son bras s’est allongé, comme dit Gandalf. Et j’ai expliqué pourquoi jadis : Mitterrand avait fondé une religion New Age et rétrofuturiste bien plus efficace que toutes les autres réunies. Mélenchon incarne la génération Mitterrand, la génération des potes et du trotskisme, de SOS Racisme et du mondialisme ; mais Macron aussi, qui incarne le mariage de la gauche caviar et du mondialisme américano-bruxellois. Sous Mitterrand, après le départ des communistes qui avaient énervé plus qu’effrayé les bourgeois, ce petit monde s’est entendu. Et le peuple petit-bourgeois bohême a pris de la graine.
Mitterrand est le père du PS, le parti attrape-tout, qui s’est toujours très bien entendu avec les milliardaires (la fortune de Bernard Arnault a été multipliée par cent en quarante ans) qui ont frayé depuis cette époque bénie avec les hauts fonctionnaires mondialisés et désireux de ne plus se contenter de miettes : ils bradent le patrimoine national et empochent la commission. Cela n’a pas empêché le bon peuple de voter et de rester socialo et mitterrandien : il est bien passé des ténèbres à la lumière.
Sources :
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Bravo Nicolas. C’est courageux de votre part car nous sommes très minoritaires à le penser: il n’y a de droite en France, il y a la gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche dominant les esprits depuis 150 ans. Les zélus passent et trépassent. Les zélecteurs demeurent de gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche, génération après génération. De la naissance au tombeau impossible d’échapper à l’envoûtant récit. L’EdNat veille et les media et l’encadrement dans les boites, dans les familles. Si la droite ne gagne pas ce n’est pas par incapacité de tel ou tel candidat. C’est par manque d’électeurs. 90% des votants de Pavlov veulent entendre le mot magique de gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche, addicts aux 50 nuances de socialo: la gauche, l’autre gauche, les nouvelles gauches, l’intello, la caviar, l’islamo, la rouge, la rose, la verte, la bleue Marine… À ce niveau de formatage il faudrait un cataclysme, une nouvelle Occupation-Libération pour rompre le charme. Peut être cette fois avec maqueron, Joe bidet et Cruella von der La Hyène. Qui sait.