Vous me direz que le Nigéria n’a rien demandé au WEF. C’est probablement vrai. Mais remarquez bien que l’Europe non plus – du point de vue des règles démocratiques – ne lui avait rien demandé.
Cela n’a pas empêché cette philanthropie en bande organisée de la faire régresser – à force de « préparation aux pandémies » (ou peut-être : des pandémies ?), et de sanctions « anti-Russie » qui ne sanctionnent que nous – jusqu’à des niveaux de production datant du début des années 1970.
Forts de cette réussite verte et inclusive, les philanthropes de Davos s’occupent désormais de l’Afrique – et notamment de son poids-lourd économique émergent : le Nigéria, auquel il explique comment devenir plus féministe, notamment dans le domaine de l’informatique.
C’est le genre de nouvelles face auxquelles il est coutumier à gauche (par exemple dans une atmosphère LFI) de crier au « néocolonialisme » des « petits blancs ».
À force de féminisme, au Nigeria, le WEF réinvente la charia
Loin d’être infondé, ce reproche est fondamentalement juste, mais exige l’ajout d’une nuance de taille : ce discours du « petit blanc » est depuis peu pleinement assumé par une intelligentsia comprador dûment pigmentée, qui arpente désormais presque à parité les couloirs de l’ONU et autres dépendances du WEF – l’auteur de l’article portant, en l’occurrence, un nom bien africain.
Ce qui ne l’empêche pas, confronté à « l’épouvantable sexisme » de l’Afrique, de se demander – comme l’aurait fait Montesquieu : « mais comment peut-on être nigérian ? » Sous ces visages de couleur, il y a des cerveaux admirablement reformatés à l’image de celui de Klaus Schwab.
Et pourtant, ce n’est pas faute de connaître le terrain, comme le montre cette amusante suggestion en vue de promouvoir la participation des femmes à la nouvelle économie numérique africaine : un système « uber » donnant aux clientes des taxis la certitude d’avoir un chauffeur féminin – pour éviter de se faire violer. Initiative intéressante, qui rappelle les initiatives (tout aussi modernisatrices à son époque) d’un certain Mohamed – entre-temps compilées sous le nom de charia –, et dont l’application à Genève ou à Cologne sera peut-être la prochaine étape du grand-œuvre de construction de l’Occident pigmenté (bien entendu mondial).
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L’UE s’est opposée à la constitution d’un groupe de réflexion en son sein sur les persécutions faites aux chrétiens et a préféré en constituer un sur la lutte contre l’islamophobie !celà n’étant pourtant pas incompatible avec le premier !
Il faut croire que les chrétiens étant -d’après Bruxelles- fondamentalement islamophobes (la réciproque n’étant évidemment pas vraie), la persécution des chrétiens participe à la défense de l’islam.