Le New York Times a saisi le Tribunal de l’Union européenne concernant des messages que la présidente de la Commission européenne a refusé de divulguer. L’affaire « Pfizergate » ou « SMS gate » fait son retour devant la justice de l’UE ce vendredi, 15 novembre. Au cœur du scandale, le « deal » entre le Albert Bourla PDG de Pfizer et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen . Tout remonte en avril 2021, le New York Times a rapporté que von der Leyen a admis avoir échangé des SMS (et supprimés par la suite) avec Albert Bourla, PDG de Pfizer, en amont de la signature d’un contrat majeur portant sur l’achat de 900 millions de doses, avec la possibilité d’en acquérir 900 millions supplémentaires, pour un montant de plus de 44 milliards d’euros, signé le 19 mai 2021. Notons que de cette négociation historique serait née le plus gros contrat d’achat de vaccins ARN anti-Covid-19 en Europe. L’attribution de ce contrat historique entre l’Union européenne et Pfizer pour son injection anti-Covid, impliquerait des relations opaques entre la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen, et Albert Bourla, le PDG de Pfizer.
Depuis le début de la pandémie, l’Union européenne a fait face à des critiques pour la gestion de la transparence autour des contrats de vaccins. Le choix de Pfizer comme principal fournisseur a soulevé des questions sur les conditions exactes des négociations. Comme nous avions évoqué dans notre article du 5 novembre dernier, le scandale connu sous le nom de Pfizergate ou sms gate implique directement la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour le manque de transparence dans la gestion des négociations autour du contrat de vaccins COVID-19 signé avec Pfizer. Cette dernière est accusée d’avoir effectuée une négociation « directe et secrète » pour l’achat des vaccins , sans avoir obtenu un mandat auprès des Etats membres de l’UE. En parallèle, elle a également supprimé les textos avec Albert Bourla, qui renfermaient des informations importantes concernant les accords. Il concerne l’acquisition de 1,8 milliard de doses de vaccin pour un montant de plus de 44 milliards d’euros, signé le 19 mai 2021, qui par la suite est passée dans des conditions épinglées par la Cour des Comptes de l’Union . Cette démarche a été critiquée pour avoir contourné les procédures habituelles et manqué de transparence.. Ce contrat conclu avec Pfizer par la présidente de la Commission européenne instaure une dépendance quasi-exclusive de l’Union vis-à-vis de cette entreprise pour ce qui concerne l’approvisionnement en vaccins contre le COVID. A ce sujet, nous avions déjà évoqué les faits rapportés par la Cour des Comptes européenne concernant Ursula von der Leyen et la passation du marché Pfizer dans des conditions tout à fait anormales.
Le contexte du « Pfizergate » : des SMS sous le feu des projecteurs
L’affaire a émergé en avril 2021, le New York Times a rapporté que la Présidente de la Commission avait échangé des SMS et des appels avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, pendant un mois dans le cadre des négociations sur l’achat de vaccins , une période où se déroulaient les négociations pour un contrat portant sur l’achat de 1,8 milliard de doses de vaccins, d’une valeur de 44 milliards d’euros.
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