🎖Exclu : la Chine a-t-elle discrètement bloqué les exportations de masques vers l’Occident ce week-end ?

Selon nos informations, la Chine aurait bloqué les exportations de masques vers l’Occident, en représailles aux déclarations de Donald Trump et des gouvernements occidentaux. Cette décision, encore officieuse, n’a pas fuité dans la presse et aurait été levée aujourd’hui. Elle a provisoirement retardé les livraisons de masques et autres appareils médicaux. Le bras de fer commence. 

Selon nos informations, les plates-formes logistiques ont été bloquées en Chine entre vendredi et lundi, et les commandes de masques ne pouvaient être expédiées en Europe et aux États-Unis par une décision unilatérale non publiée du gouvernement chinois. En représailles aux propos de Donald Trump et des gouvernements européens (France et Grande-Bretagne en particulier) sur l’origine du virus, la Chine aurait donc décidé de montrer sa puissance en rappelant à l’Occident toute sa dépendance vis-à-vis de la production chinoise. 

La Chine pourrait ruiner les stratégies de déconfinement

Alors que l’Occident entame les réflexions sur son déconfinement, et prépare politiquement des plans de retour à la normale, le grain de sable chinois pourrait se révéler redoutable pour leur mise en oeuvre. Sans un équipement massif en masques, les pays d’Europe et les États-Unis ne pourraient en effet déconfiner sans exposer leur population à une redoutable seconde vague d’épidémie. 

Nul ne sait comment pourrait se dérouler une deuxième vague “aiguisée” par une pénurie de masques. La Chine le sait, et utilise visiblement de façon maximale les armes dont elle dispose pour faire plier les Occidentaux. 

Guerre d’Ukraine – Jours 89-90 – Le Forum de Davos ridiculisé par la percée militaire russe au Donbass

“Le récit occidental selon lequel la Russie est confrontée à une défaite aux mains de l’armée ukrainienne s’effondre. Le récit inventé selon lequel l’Ukraine était “en train de gagner” a fait illusion à Kiev, ce qui a créé les conditions permettant à Washington et à Londres de prolonger la guerre, d’y entrer progressivement et de la transformer en une guerre d’usure contre la Russie. Mais la réalité incontournable est que les forces russes prennent progressivement le dessus dans la bataille du Donbass. Le porte-parole du ministère ukrainien de la défense a déclaré mardi que “la phase la plus active” de l’opération spéciale russe a commencé dans le Donbass. En termes militaires, les forces russes sont confrontées à la tâche redoutable de s’emparer des zones les mieux fortifiées de l’Ukraine, qui se préparent soigneusement à cette bataille depuis sept ans. Mais d’un autre côté, après leur victoire triomphale à Marioupol, les forces russes ont le vent en poupe”. (M.K.Bhadrakumar) La bataille d’Ukraine En suivant Southfront.org: L’armée russe et les forces des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk poursuivent les opérations militaires dans plusieurs directions en Ukraine. Les tirs d’artillerie sont de plus en plus soutenus et l’armée ukrainienne est progressivement encerclée. Selon “Eurasia & Multipolarity”, il ne resterait plus que 40 000 Ukrainiens en capacité de combattre face aux troupes russes et républicaines Après avoir pris le contrôle des environs de Liman, les unités russes ont commencé à prendre d’assaut la ville. Après des frappes d’artillerie massives sur les positions de l’armée ukrainienne, les groupes d’assaut sont entrés dans la ville, avançant depuis la direction nord-est. Au 24 mai, la majeure partie de Liman était déjà sous le contrôle des Russes. Les forces dirigées par les Russes avancent dans plusieurs directions depuis Popasnaïa. Des groupes d’assaut se dirigent vers Bakhmut (Artemovsk). Des affrontements éclatent à Pilipchatino. Les forces russes sont entrées dans la ville de Zolotoïe. Les affrontements se poursuivent dans les quartiers du sud de la ville. Au nord-ouest de Popasnaïa, les combats ont atteint Vasilevka. L’autoroute entre Bakhmut/Artemovsk et Lisitchansk est sous le contrôle des forces russes. En conséquence, l’approvisionnement militaire des troupes ukrainiennes à Severodonetsk et Lisitchansk est compliqué. Les combats de rue se poursuivent à Severodonetsk. Malgré la menace d’encerclement, le commandement de l’armée ukrainienne poursuit le déploiement de forces supplémentaires à l’intérieur de la ville. Au moins deux bataillons supplémentaires des formations de défense territoriale ont été récemment transférés sur le champ de bataille. En République populaire de Donetsk, l’armée russe et la milice populaire de Donetsk ont progressé dans la région de Svetlodarsk. Le 23 mai, elles ont pris le contrôle des villages de Luganskoïe et Mironovski. Le 24 mai, un drapeau russe a été accroché au-dessus du bâtiment administratif de Svetlodarsk. Les troupes ukrainiennes se sont retirées vers le nord. Afin de ralentir l’avancée de l’ennemi, les sapeurs ukrainiens ont fait sauter un pont et ont essayé, apparemment sans succès, de détruire le barrage du réservoir d’Ouglegorsk. La reconstitution de la Nouvelle Russie se poursuit Dans le sud de l’Ukraine, alors que les hostilités se poursuivent, le processus d’intégration commence dans la région de Kherson, qui est sous le contrôle des troupes russes. Le 23 mai, une zone de double monnaie a été officiellement introduite dans la région. Le rouble sera désormais utilisé en même temps que la grivnia. Gesticulations occidentales Le Secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé de nouvelles fournitures militaires à l’Ukraine de la part de ses alliés occidentaux. Le Danemark remettra bientôt un lot de missiles antinavires Harpoon, tandis que la République tchèque a déjà fourni à Kiev des chars, des hélicoptères d’appuie-feu et des systèmes de missiles. Cependant le haut responsable de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrel, avait déclaré la semaine dernière, avec une franchise étonnante, que les stocks militaires de l’Union étaient presque épuisées en raison du soutien apporté à Kiev – au détriment de sa propre sécurité. + L’Occident a tellement piétiné les conventions de Genève depuis trente ans, à l’occasion des guerres de l’OTAN, que le Guardian raconte avec surprise comment les prisonniers d’Azovstal sont correctement traités par les Russes. + ‘Les régions de Kherson et de Zaporojé à partir du 25 mai entrent dans la zone du Rouble et commencent à payer des pensions et des prestations en monnaie russe. Selon le nouveau maire par intérim de Berdyansk Alexander Saulenko, le taux de change du Rouble à la monnaie ukrainienne est fixé à 2:1 (le même taux a récemment été introduit dans la DNR à Marioupol” Profanations ukrainiennes + Un certain nombre de partisans du régime de Kiev semblent fascinés par les désacralisations, qu’il s’agisse des monuments aux héros de la lutte contre l’Allemagne nazie; ou bien, plus récemment, à Paris au Père Lachaise: des militants de la cause kiévienne ont collé sur des tombes de personnes illustres des messages du type “Si je vivais encore, je soutiendrais Zelenski”. Le propre de l’humanité, c’est de prendre soin des morts et de les respecter. La profanation des monuments à l’Armée Rouge, l’instrumentalisation des personnages illustres du Père Lachaise, les nombreux vandalismes commis sur des églises orthodoxes russes – quand elles ne sont pas volées à leur communauté – témoignent que le nihilisme est le vrai ressort des Kiéviens. Tout comme la fascination d’une partie d’entre eux pour le fascisme. Henry Kissinger détone à Davos 🗣️Henry Kissinger has urged the West to stop trying to inflict a crushing defeat on Russian forces in Ukraine. The veteran US statesman said that it would have disastrous consequences for the long term stability of Europe Thread 🧵⤵️https://t.co/9jhNmOvxjI — Telegraph World News (@TelegraphWorld) May 24, 2022 + Le président turc Erdogan continue à bloquer le processus d’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN en se plaignant du soutien de ces pays aux Kurdes. + Russie et Biélorussie ont signé un accord de défense contre les armes biologiques. + Henry Kissinger a choqué des participants du Forum de Davos en suggérant qu’il faudrait trouver un accord avec la Russie (voir ci-dessus). Le président du Forum, Klaus Schwab, lui, a préféré féliciter la Commission européenne pour avoir saisi l’occasion de la “crise existentielle” que traverse l’Europe! “Mais la vie est réelle, commente M.K. Bhadrakumar. Selon les estimations de la Banque mondiale, l’économie ukrainienne pourrait se contracter de 45 % d’ici la fin 2022. L’idée d’une contre-offensive ukrainienne majeure dans le courant de l’année, soutenue par l’armement lourd des alliés occidentaux, restera une chimère. Kiev pourrait même ne pas disposer d’effectifs suffisants pour mener une guerre d’ici la fin de l’année. La Russie est un ennemi redoutable et Kiev pourrait risquer une reddition abjecte dans des conditions humiliantes en aval de la bataille du Donbass“. + Et l’essayiste et grand reporter brésilien Pepe Escobar prend encore moins de gants dans “Zero Hedge”, le média économique conservateur américain: “L’Ukraine est le Saint Graal de la corruption internationale. Les 40 milliards de dollars ne peuvent changer la donne que pour deux catégories de personnes : Premièrement, le complexe militaro-industriel américain, et deuxièmement, une bande d’oligarques ukrainiens et d’ONG néo-conservatrices, qui s’accapareront le marché noir des armes et de l’aide humanitaire, puis blanchiront les profits dans les îles Caïmans. Une ventilation rapide des 40 milliards de dollars révèle que 8,7 milliards de dollars serviront à reconstituer le stock d’armes américain (et ne seront donc pas du tout destinés à l’Ukraine) ; 3,9 milliards de dollars pour l’USEUCOM (le “bureau” qui dicte les tactiques militaires à Kiev) ; 5 milliards de dollars pour une “chaîne d’approvisionnement alimentaire mondiale” floue et non spécifiée ; 6 milliards de dollars pour les armes et la “formation” à l’Ukraine ; 9 milliards de dollars en “assistance économique” (qui disparaîtront dans certaines poches) ; et 0,9 milliard de dollars pour les réfugiés. Les agences de risque américaines ont classé Kiev dans la catégorie des entités ne pouvant pas rembourser leurs prêts, de sorte que les grands fonds d’investissement américains abandonnent l’Ukraine, laissant l’Union européenne (UE) et ses États membres comme seule option pour le pays. Peu de ces pays, à l’exception d’entités russophobes telles que la Pologne, peuvent justifier auprès de leurs propres populations l’envoi d’énormes sommes d’aide directe à un État en faillite. Il incombera donc à la machine européenne basée à Bruxelles d’en faire juste assez pour maintenir l’Ukraine dans un coma économique, indépendamment de toute contribution des États membres et des institutions. Ces “prêts” de l’UE – essentiellement sous forme de livraisons d’armes – peuvent toujours être remboursés par les exportations de blé de Kiev. C’est ce qui se passe déjà à petite échelle via le port de Constanta, en Roumanie, où le blé ukrainien arrive par barges sur le Danube et est chargé chaque jour dans des dizaines de cargos. Ou encore, via des convois de camions roulant avec le racket “armes contre blé”. Cependant, le blé ukrainien continuera à nourrir les riches occidentaux, pas les Ukrainiens appauvris. De plus, attendez-vous à ce que l’OTAN invente cet été un autre stratagème monstrueux pour défendre son droit divin (et contraire au droit international) d’entrer dans la mer Noire avec des navires de guerre pour escorter les navires ukrainiens transportant du blé. Les médias pro-OTAN diront que l’Occident est “sauvé” de la crise alimentaire mondiale, qui est directement causée par les trains de sanctions occidentaux hystériques et en série“. + Alors que le Forum de Davos a du mal à dissimuler comme les rapports de force mondiaux  deviennent défavorables à l’Union Européenne et aux Etats-Unis, ces derniers essaient, dans la précipitation, de lancer une nouvelle plateforme “indopacifique“: “Un nouveau bloc économique comprenant douze pays de la région indo-pacifique et les États-Unis a été dévoilé lundi à Tokyo en marge de la visite du président Joe Biden. Baptisé Indo-Pacific Economic Framework (IPEF), il est conçu comme le corrélatif économique de la stratégie indo-pacifique des États-Unis. L’administration Biden espère que l’IPEF servira d’outil important aux États-Unis dans la compétition géopolitique et économique qu’ils mènent contre la Chine. Outre les États-Unis, les premiers participants au cadre comprennent des économies majeures comme l’Australie, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que des pays en développement, dont l’Indonésie, les Philippines, la Malaisie, la Thaïlande et le Vietnam, et des nations plus petites comme le Brunei, la Nouvelle-Zélande et Singapour. En gros, le bloc IPEF fournirait un système d’alerte précoce pour les problèmes de chaîne d’approvisionnement, encouragerait les industries à décarboniser et offrirait aux entreprises américaines des partenaires asiatiques fiables en dehors de la Chine. En bref, les États-Unis souhaitent renforcer leur position dans le domaine économique de l’Asie, où la Chine est le pays dominant. L’IPEF comprendrait quatre modules différents couvrant le commerce équitable, la résilience de la chaîne d’approvisionnement, les infrastructures et la décarbonisation, la fiscalité et la lutte contre la corruption.Avec le coup d’envoi de lundi, les négociations dans chacun de ces domaines vont bientôt commencer. Chacun des 13 pays participants sera autorisé à choisir dans lequel des quatre domaines il souhaite conclure des accords sans avoir à s’engager sur l’ensemble de ceux-ci. Les paramètres des négociations devraient être fixés d’ici fin juin ou début juillet, et l’administration Biden espère conclure tout accord dans un délai de 12 à 18 mois pour le soumettre ensuite à chaque gouvernement pour ratification. En réalité, l’IPEF est un geste désespéré de l’administration Biden pour rehausser son profil économique en Asie en tant que contrepoids crédible à la Chine. Il est conçu pour projeter les États-Unis dans le leadership économique de la région indo-pacifique”. + Des ambassadeurs de pays africains à Moscou ont commenté à leur manière le Forum de Davos: 🇷🇺🤝🌍 #RussiaAfrica Foreign Minister Sergey #Lavrov with Ambassadors of the African nations at a reception hosted by the Russian Foreign Ministry on the occasion of #AfricaDay 😍 pic.twitter.com/HcUY0ekxcg — MFA Russia 🇷🇺 (@mfa_russia) May 25, 2022 + On estime que plus de 20% des enfants ukrainiens de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. + Selon l’Agence internationale de l’Energie, la demande de pétrole russe est en augmentation depuis le début de l’année, en, particulier grâce aux importations indiennes et chinoises. On notera au passage que l’Agence sort de la mission facilitatrice qui devrait être la sienne en joignant ses forces à celles de la Commission Européenne pour “aider l’Union Européenne à devenir moins dépendante du pétrole russe”. + Le rouble poursuit son rétablissement face au dollar (60 roubles), au yen (0,47 roubles) et à l’euro (64 roubles) + La Turquie, les pays d’Asie Centrale, l’Iran, Sri Lanka, le Vietnam accepteront le système russe de cartes de crédit “Mir”. + Les grands magasins britanniques commencent à installer des traceurs sur les emballages de produits alimentaires du fait de la recrudescence des vols. + Renault commence à étudier un projet de réinstallation en Russie quelques semaines après avoir quitté la Russie. Le duc de Richelieu (1766-1822), gouverneur de la Nouvelle Russie de 1803 à 1814, a sa statue à Odessa face au port
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[PAYANT] Exode urbain et sécession : suis-je capable d’être résilient ?

Christophe Moquillon, de Vivrovert, nous livre le premier conseil sur l’exode urbain que nous vous avons annoncé hier. Comment et quand décide-t-on de quitter un jour son quartier, sa ville, sa banlieue, pour s’installer dans une nouvelle vie, faite d’autonomie et de résilience? Le cheminement personnel n’est pas toujours simple, le point d’atterrissage pas évident à trouver, et la nouvelle organisation tout sauf facile à prendre en main. Christophe Moquillon donne quelques pistes pour se sentir mieux ou… ne pas rater tout de suite. N’hésitez pas à commenter ou à poser des questions pour nous aider à “affiner” nos conseils. Regarder avec envie des familles s’installer en Ardèche, au mois de juillet, quand il fait beau, que l’herbe est verte et le ciel est bleu. S’imaginer à la place de personnes qui s’installent dans un pays tropical, en bord de mer, sur une plage magnifique bordant des eaux turquoises. C’est beau, c’est facile de s’imaginer à leur place. C’est d’ailleurs comme cela, en regardant un reportage sur des expatriés à Madagascar que l’un de nous a franchi le pas. Beaucoup de personnes rêvent de partir depuis plus de deux ans ; en juin 2020, 72 % des cadres parisiens voulaient aller s’installer à la campagne. Mais… le faire vraiment, réaliser son rêve, partir pour de bon en laissant ses amis et proches n’est pas aussi facile. Pour certains c’est même impossible. La preuve ? Combien de cadres parisiens sont partis réellement de leur agglomération pourtant oppressante ?  En fait seulement 20% ont fait des recherche en ce sens. D’ailleurs, nous reparlerons prochainement de ce chiffre de 20%. Il y a donc des blocages. Nous allons en analyser deux. Il faut en premier lieu se demander si je vais pouvoir être capable de partir vivre ailleurs, loin de mes repères et aimer l’endroit choisi. Ensuite,  une fois certain de ma réponse, vais-je pouvoir acquérir les compétences nécessaires pour m’y installer et m’adapter aux contraintes nouvelles et nombreuses. Enfin, un point important consistera à savoir «s’occuper» sans culpabiliser le temps oisif. Comment aborder l’idée du départ sans peur d’un échec ? On ne part pas à la  campagne et encore moins à l’étranger, uniquement à cause de la covid sinon c’est  voué à l’échec. Nous ne disons pas que c’est impossible mais qu’une approche très fine des lieux d’expatriation est à faire avec visite complète nécessaire pour trouver le bon ou, à défaut, un lieu qui est le plus approprié possible à nos aspirations. Il faut donc une réflexion d’ensemble avec changement de vie et, accessoirement, de métier, comme on le verra ensuite. On part si la société urbaine ou du pays ne nous correspond plus. Il faut rappeler que 80 % des départs à la campagne reviennent au bout de deux ans. Il suffit de taper « ceux qui partent vivre à la campagne le regrettent vite » sur google pour s’en rendre compte. Si on doit partir, c’est donc en soupesant tous les critères, pas sur un coup de tête ou de cœur suite à de bonnes vacances passées sur place ou bien parce que l’on a vécu là étant plus jeune (même si ça aide). Mais quels sont ces critères ?  Existe-t-il des outils qui permettent de trouver un endroit idéal en rentrant des critères ? Quels sont les conseils utiles qui peuvent nous aider à savoir si l’on est vraiment que l’on peut partir ? Nous vous conseillons de vous renseigner le plus finement possible sur votre destination. Et pour trouver cette destination, vous pouvez utiliser l’outil, entièrement gratuit, vivrovert.fr qui vous permettra d’afficher en quelques minutes les territoires qui vous correspondent le plus grâce à l’algorithme établi par des spécialistes. Vous pourrez par la suite affiner vos critères ou les modifier. Une fois les territoires affichés, vous aurez la possibilité de vous renseigner encore plus finement, sans vous déplacer, en utilisant les modules cartographiques de l’application. Si la France ne vous suffit pas, pour les plus courageux, vous pourrez faire la même démarche par vous-même pour commencer, et bientôt en utilisant un nouvel outil mondial en cours de préparation ! D’ailleurs, si vous voulez que l’on accélère son développement, vous pouvez nous laisser un message en ce sens. Et une fois passé ce cap, il faut se rendre sur place pour ressentir l’endroit. Si c’est le bon, on le sait de suite ! Mais même si l’endroit semble parfait, il faut être capable d’y rester…et cela demande beaucoup de résilience. Il me revient à l’esprit une phrase entendue petit :« heureux sera celui qui aura un bout de terrain pour faire pousser des légumes » ; le problème, c’est que faire pousser des légumes et entretenir la structure autour, cela ne s’improvise pas ! Il faut acquérir de nouvelles compétences. Comment devenir résilient en sortant de l’aliénation de l’emploi Il n’y a pas de secrets : soit on est très riche et bien évidemment les autres font ce que nous devons faire à notre place, et cela ne demande pas beaucoup d’efforts. Faire naviguer un yacht avec une équipe professionnelle et aguerrie est à la portée de tout le monde. Mais naviguer en famille dans un petit voilier demande plus de capacités et exige du temps d’apprentissage, donc de pouvoir laisser de côté ses aspirations professionnelles. Pour la majorité d’entre nous, la clé du succès réside donc tout d’abord dans notre capacité à laisser  le moins possible d’aspérités sur lesquelles la société de consommation mondialiste peut s’accrocher. Et des aspérités, il y en a !  Notre propre métier, notre « situation », notre « carrière », véritable cause d’aliénation, qui nous impose de vivre en zone urbaine avec les dépenses inhérentes à cette vie est l’une de ses aspérités. Notre vie sociale, notre famille en sont d’autres. Bref, nous avons toutes les raisons de ne pas bouger, de ne pas changer et de ne pas nous mettre en danger sur un voilier.  C’est d’ailleurs cette prise de conscience, en cours dans de nombreuses écoles d’ingénieur, la dernière en date étant AgroParis Tech, qui est la clé qui permet de se lancer dans l’acquisition de nouvelles compétences qui n’ont rien à voir avec les siennes. Bien évidemment, la solution du télétravail ; qui permet de garder son job tout en s’installant à la campagne, voire à l’étranger, est possible. Et nous vous conseillons de faire en sorte que, pour les familles, l’un de deux membres garde son job. Pour d’autres très chanceux, ils pourront conserver l’emploi qu’ils aiment à la campagne ou outre-mer, mais ils sont peu nombreux. C’est un peu le Graal ! Mais, a minima, celui qui fait le choix de ne pas le garder, doit pouvoir se reconvertir. Une fois l’idée acquise de ne plus exercer son métier, il est indispensable d’entreprendre une mise en compétences afin de pouvoir être à même d’affronter avec sérénité les nombreuses situations complexes qu’une vie visant une plus grande autonomie engendre. Cet apprentissage vous permettra aussi de découvrir pour quel métier manuel vous êtes fait afin de vous reconvertir dans un domaine qui vous plaît. Certaines personnes découvrent ainsi leur voie. L’une des plus grandes réussites qui me vient à l’esprit est celle de Samuel Mamias, anciennement professeur de mathématiques, qui a su par exemple mettre à profit ses compétences en les associant à sa passion, le travail du bois, pour créer une chaine youtube sur ce sujet et déménager au fin fond de l’Ardèche. Samuel, si tu nous lis, nous aimerions bien t’interviewer! Si vous souhaitez ne pas vous spécialiser afin de tout faire par vous même, votre apprentissage sera permanent même dans des domaines que l’on n’apprécie pas forcément : – construction : à moins d’acheter un domaine parfaitement adapté et en service, il y aura des travaux à réaliser et, a minima, un entretien car plus il y a de systèmes autonomes, plus il y a d’entretien et de maintenance à faire. – adduction d’eau : nous vous conseillons de vous installer dans un endroit où il y a une source ou bien suffisamment de pluie pour la récupérer ; en effet, si une crise économique s’installe, les infrastructures vont souffrir. – production d’énergie : tout comme l’eau, l’énergie va devenir de moins en moins accessible ; l’installation de panneaux solaires est indispensable tout comme le chauffage bois en zone climatique froide. Nous tiendrons bientôt à votre disposition des fiches techniques sur ces sujets. – production nourricière  qui exige des préparatifs sur le long terme ; un jardin en permaculture demande environ 7 ans pour être à son sommet de productivité ; il faut en effet que les graines, récupérées d’une année sur l’autre, s’adaptent au terrain et cela prend du temps. Faire des conserves, confitures… – mécanique automobile, voire agricole : cette compétence va devenir de plus en plus précieuse mais il faut du matériel, d’où l’intérêt d’appartenir à un réseau d’entraide. – tâches de type coiffure et tant d’autres! Nos fiches à venir seront essaieront d’être exhaustives… Bref, il faut être ou redevenir curieux , très actif, etc. Et nous vous recommandons d’effectuer un ou plusieurs stages en conditions réelles pour savoir si vous êtes réellement faits pour cette vie-là. Pour commencer, nous vous recommandons une formation certifiée en permaculture avec Grégory Derville (témoignage lors d’un prochain article). Par la suite, vous aurez accès à de nombreux documents pdf sur l’ensemble des thèmes indispensables à traiter dans le cadre de votre future vie ! Cependant, plutôt que de vous épuiser à tout avoir à apprendre à faire par soi-même nous vous conseillons de vous spécialiser dans un domaine et pour le reste, au moins dans un premier temps, rencontrer des personnes qui ne demanderont rien ou qu’un service en retour de ce qu’ils pourront vous apporter. Cela impose de savoir créer son réseau humain social ce qui demande encore du temps. Notre conseil sera donc d’en intégrer un. Nous ferons prochainement un point sur l’émergence de ces réseaux, en forte augmentation mais nous pouvons d’ores et déjà vous conseiller de vous rapprocher de la cellule Solaris la plus proche de votre lieu de résidence actuelle ou à venir. Donc pas de panique, car avec un peu de détermination vous pourrez trouver des endroits qui correspondent à vos attentes et besoins ; si vous ne trouvez pas du premier coup l’endroit idéal, ce ne sera pas un échec car de manière générale, on ne trouve pas le bon endroit, celui qui nous fait comprendre que l’on est où l’on doit être, du premier coup. Il faut voyager dans plusieurs endroits et longtemps pour trouver ce lieu idéal où vous vous sentirez chez vous sans comprendre pourquoi. Personnellement j’ai déjà eu cette impression à Chiang Mai, en Thailande… En revanche, avec les conseils prodigués, les fiches techniques et les formations indiquées, vous pourrez trouver un ou plusieurs lieux où vous vous sentirez bien et pourrez vous soustraire au chaos actuel. C’est à ce moment-là que commence le véritable effort consistant à chercher sa voie , se former, constituer son réseau humain, et apprendre à revivre au rythme de la nature qui sont les conditions indispensables pour y rester. 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Plus personne ne croit à une reprise mondiale avec un zéro-COVID chinois

La stratégie de zéro Covid en Chine ne nuit pas uniquement à la qualité de vie de la population. Selon les analystes, elle détruit tout espoir d’un retour à la normale de l’économie mondiale dans le plus bref délai. Plus personne ne croit à une reprise mondiale avec un zéro Covid chinois. A Shanghai, les autorités auraient dû procéder à la levée des restrictions avec la situation sanitaire qui s’est nettement améliorée. Malheureusement, les autorités chinoises continuent à serrer la vis dans l’application de leur stratégie zéro Covid. En Chine, nombreuses villes sont paralysées. Une situation inquiétante qui impacte sur l’économie du pays. La stratégie très stricte du zéro Covid menace les chaînes d’approvisionnement dans tous les secteurs. Presque toutes les activités économiques du pays fonctionnent au ralenti. En raison de ces restrictions, l’OMS n’a pas hésité à qualifier cette politique de « pas soutenable ». Même constat pour Anthony Fauci, qui a déclaré que les mesures de confinement prises par la Chine avaient peu de chances de réussir à long terme. Ralentissement de la croissance économique en Chine Les mesures sanitaires strictes adoptées en Chine ont généré un ralentissement de l’économie chinoise. Dans les grandes villes, notamment à Pékin, on constate une hausse du taux de chômage. Le dernier bilan établi en avril révèle également un ralentissement des exportations chinoises. Il faut dire qu’en raison des restrictions sanitaires en vigueur, de nombreuses usines de productions ont dû fermer leurs portes. Les autorités ont d’ailleurs restreint la circulation des personnes aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les entreprises étrangères et investisseurs étrangers envisagent sérieusement de quitter le pays. Une enquête des Chambres de commerce et d’industrie allemande (DIHK) a par exemple annoncé que 47% des sociétés allemandes prévoient de ne plus investir en Chine. Par ailleurs, la Chine a déjà renoncé à l’accueil de la Coupe d’Asie de football qui devrait avoir lieu l’année prochaine, un évènement qui pourtant, devrait booster les activités de ses nombreux secteurs économiques. Ralentissement de la croissance économique mondiale Selon les analystes et experts en économie, ce ralentissement de la croissance économique en Chine aura un impact sur l’économie mondiale. Il ne faut pas oublier que beaucoup de pays du monde dépendent de la capacité manufacturière de la Chine. Pourtant, elle est en chute en raison de la fermeture de nombreuses usines. Alors que la demande mondiale est en hausse, certains fabricants de puces informatiques ont également dû fermer. Les usines de production de véhicules sont également paralysées. Actuellement, plus de 45 villes chinoises sont confinées, qui selon la maison courtage Nomura représentent 38% du PIB . Une délocalisation serait encore plus difficile. De plus, la politique de zéro Covid a aussi provoqué une perturbation des chaînes d’approvisionnement internationales. Selon la prévision établie sur les projections du Fonds monétaire international, la contribution annuelle moyenne de la Chine à la croissance économique mondiale pourrait diminuer de 29% d’ici en 2027. Si l’économie mondiale est déjà menacée par la guerre en Ukraine. La Chine, usine du monde, le retour à la normalité de l’économie mondiale n’est pas encore pour bientôt, tant que Xi Jinping maintient sa politique drastique du zéro Covid-19. La Chine restera fermée au monde pendant encore longtemps. D’après John Ferguson, expert concernant la mondialisation, le zéro Covid engendrera la fermeture ou le verrouillage des zones clés. Rejoignez la sécession ! Vous en avez assez de subir cette mascarade ? Vous voulez entrer sereinement en résistance contre cette dictature ? Déjà plus de 5.000 membres… Rejoignez Rester libre ! Encore + de confidentiels et d’impertinence ? Le fil Telegram de Rester libre ! est fait pour ça Je rejoins le fil Telegram Les dossiers d’Aventin Retrouvez les dossiers de référence de Laurent Aventin sur le COVID et la vaccination, pour enfin être informé clairement et avec rigueur sur la situation Je veux lire les dossiers ESSENTIEL
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Le nationalisme numérique, l’une des grandes peurs de Davos

Un rapport du Forum économique mondial qui se déroule actuellement à Davos a révélé les scénarios possibles de la mondialisation dans le futur. L’un d’entre eux est baptisé « réseaux analogiques : nationalisme virtuel ». Le nationalisme virtuel serait-il devenu la grande peur de Davos ? De quoi parle-t-on exactement et quelles pourraient être les implications de ce scénario ? Le livre blanc intitulé « quatre avenirs pour la mondialisation économique : scénario et leurs implications » décrit la manière dont la nature de la mondialisation pourra changer à travers l’utilisation d’une matrice 2×2 structurée selon les voies d’intégration et de fragmentation.  Le rapport présente quatre scénarios (figure 1) : mondialisation 5.0 et scénario de reconnexion, réseaux analogiques et nationalisme virtuel, domination numérique et plateformes agiles, monde autarcique et fragmentation systémique. Ayant généré une interdépendance de nombreux pays, la mondialisation peut être considérée comme une solution efficace pour lutter contre la pauvreté. Cela dit, elle a aussi provoqué des inégalités et des perturbations économiques. Comme l’avait prédit Larry Fink, Directeur général de BlackRock,  «C’est la fin de la mondialisation telle que nous l’avons connue ces trente dernières années ». Réseaux analogiques : nationalisme virtuel L’un des scénarios de la mondialisation future est celui du nationalisme virtuel, parallèle au maintien d’échanges physiques réels. C’est, avec la survenue d’un monde autarcique, le deuxième pire scénario d’évolution de la mondialisation d’ici 2027, l’un de ceux qui font peur à Davos. Après la crise sanitaire et les conflits géopolitiques qui ont marqué cette décennie, les gouvernements mondiaux persistent à croire aux avantages de la coopération. C’est un moyen qui garantirait à leurs populations l’accès facile à la nourriture, aux énergies et à divers biens importants comme les métaux. Ce scénario met en évidence que l’intégration physique est redynamisée par la reprise des échanges des biens, notamment des produits de base stratégique. Toutefois, la course technologique devient de plus en plus flagrante et cela va générer une désintégration ou fragmentation virtuelle. En effet, les gouvernements œuvrent actuellement à avoir plus de contrôle. Du coup, les entreprises font face à des réglementations à la fois strictes et contradictoires. Les problèmes de cybersécurité s’intensifient également. En outre, une forme de mécontentement à l’égard de la concurrence et des considérations culturelles apparaît et elle s’amplifie au fil du temps. Tout cela fera naître une réaction violente contre les plateformes numériques mondiales et les entreprises œuvrant dans le domaine de la technologie moderne. Elles sont accusées d’être la principale cause du problème. En effet, on les considère comme des sources de divergences et de vulnérabilité. On assiste également à une émergence de nombreuses fractions. Le contrôle étatique sur la liberté d’expression numérique est de plus en plus fort. Des réglementations inadéquates en matière de vie privée et des nouveaux pare-feu apparaissent. En ajout à tout cela, le risque de désinformation est en accru.  De plus, on voit apparaître de plus en plus des applications de fintech, de biotech et d’intelligence artificielle, ainsi que de devises numériques. En somme, il y a un véritable monopole, ce qui rend le partage et la diffusion de l’innovation difficile. Les implications Quelles sont les implications de cette forme de la mondialisation ? Évidemment, la fragmentation virtuelle aura des conséquences négatives. Une coopération économique plus complexe En effet, la fragmentation virtuelle a généré une stagnation de l’innovation collaborative en matière de technologies, services et production. Certes, il existe une intégration des flux commerciaux et cela permet une diversification d’approvisionnement en produits de base stratégique. Pourtant, elle est fragilisée par les contraintes sur le plan numérique et la hausse des risques de cyberattaques. De plus, il y a aussi une fragmentation au niveau des services financiers numériques. Cela rend les échanges difficiles et compromet l’intégration commerciale à l’échelle internationale. Les pays en développement qui ne disposent pas d’une infrastructure numérique bien développée sont désavantagés. Ils ne peuvent pas accéder aux informations mondiales et aux flux technologiques suite à un manque de connectivité. Les projections concernant l’économie numérique ne se réalisent pas Selon les prévisions, 70% de la valeur créée dans l’économie mondiale entre les années 2020 et 2030 devraient provenir des modèles de business numériques. Mais elles ne sont pas réalisées. La concurrence stratégique concernant les technologies, la divergence des normes industrielles et la stagnation de la production résultant de la fragmentation virtuelle rendent impossible la reprise des chaînes de valeur régionales après les perturbations. Il ne faut pas oublier que les industries axées sur la technologie incluant notamment l’aviation, les véhicules électriques, la médecine et l’électronique sont généralement regroupées dans des petites régions. Elles ont vu leur production diminuer au fil du temps en raison des nombreux blocages sur le plan technologique et virtuel. Ralentissement du développement des technologies vertes Cette nouvelle forme de mondialisation peut aussi générer un ralentissement du développement des technologies vertes.  En effet, la fragmentation virtuelle va réduire l’innovation dans ce domaine. Il devient difficile d’améliorer et d’accroître les solutions qui permettent d’abandonner les sources d’énergie polluantes. Pourtant, la dépendance aux énergies à base de carbone engendre une hausse du coût de la vie. Pour couronner le tout, les rivalités sur le plan politique, qui s’intensifient, renforcent la fragmentation virtuelle. Elles sont provoquées par le protectionnisme accru en matière de propriété intellectuelle, confortant la désinformation et la cyberguerre. Rejoignez la sécession ! Vous en avez assez de subir cette mascarade ? Vous voulez entrer sereinement en résistance contre cette dictature ? Déjà plus de 5.000 membres… Rejoignez Rester libre ! Encore + de confidentiels et d’impertinence ? Le fil Telegram de Rester libre ! est fait pour ça Je rejoins le fil Telegram Les dossiers d’Aventin Retrouvez les dossiers de référence de Laurent Aventin sur le COVID et la vaccination, pour enfin être informé clairement et avec rigueur sur la situation Je veux lire les dossiers ESSENTIEL
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Un 11e vaccin anti-covid validé par l’OMS

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) vient de valider sur sa liste d’utilisation d’urgence (EUL) le vaccin chinois Convidecia. Il s’agit du 11e vaccin anti- Covid-19. Ce nouveau sérum est développé par la société biopharmaceutique CanSino Biologics. L’OMS qui vise la vaccination de 70% de la population de chaque pays du monde d’ici la fin 2022 vient d’homologuer un nouveau vaccin contre le Covid-19. Malgré un taux de vaccination élevé dans les pays adeptes du tout vaccinal comme en France, il semblerait que les vaccins anti-covid19 déjà commercialisés ne sont pas aussi efficaces que prévu. Des études montrent même les nombreux effets secondaires des vaccins recensés après la vaccination. Convidecia sur la liste des vaccins anti-Covid validés par l’OMS Jusqu’à présent, l’organisation a validé 10 vaccins conçus pour optimiser la protection des gens contre les formes graves de la maladie, l’hospitalisation et le décès. Jeudi 19 mai, l’OMS a émis une autorisation d’utilisation d’urgence au titre du protocole EUL pour le sérum Convidecia de CanSino Biologics, élargissant ainsi l’offre de vaccins validés par l’OMS contre le virus SARS-CoV-2, comprenant actuellement Moderna (mRNA-1273), AstraZeneca (AZD1222), Serum Institute of India (Covishield d’AstraZeneca), J&J (Ad26. COV2.5) ; SinoPharm (Covilo / BBIBP-CorV) ; Sinovac (CoronaVac) ; Bharat Biotech (Covaxin) ; Novavax(NVX-CoV2373) et Serum Institute of India (marque Covovax de Novavax). La liste d’utilisation d’urgence de ce vaccin a été publiée. Le vaccin chinois Convidecia a été évalué selon le protocole EUL de l’OMS sur des données sur la qualité, le plan de gestion des risques, l’innocuité et l’efficacité du produit, ainsi que des inspections sur les sites de fabrication. L’OMS avait ensuite convoqué le Groupe consultatif technique pour l’inscription sur la liste des utilisations d’urgence pour vérifier si ce vaccin de CanSino Biologics pourrait offrir une protection adéquate contre le Covid-19. Les experts en réglementation ont estimé que le nouveau sérum répondait aux normes de l’OMS, de plus, les bénéfices l’emportaient sur les risques. Ce 11e vaccin peut être utilisé à l’échelle mondiale, selon l’OMS. Un vaccin unidose Convidecia est un vaccin unidose à base d’adénovirus. Comme les vaccins Janssen et AstraZeneca , ce vaccin chinois utilise la technique du « vecteur viral non répliquant ». D’après les essais cliniques, il offre un niveau de protection élevé qui peut aller jusqu’à 92% contre le Covid sévère et de 64% contre la maladie symptomatique. Notons que grâce à la procédure EUL de l’OMS qui vérifie la sécurité, la qualité et l’efficacité du vaccin, les différents pays du monde peuvent accélérer l’approbation, l’importation et l’administration du Convidecia. Avec l’arrivée de tous ces nouveaux vaccins, on s’aperçoit que les autorités de santé sont incapables de justifier cette obsession vaccinale de grande ampleur alors que la protection donnée par le vaccin est moindre que prévu. On sait que la vaccination ne protège pas du virus ni des nouveaux variants. On peut être infecté et infecter les autres même en étant vacciné. Statistiquement, les chiffres de l’INSEE montrent même que la campagne de vaccination s’est accompagnée d’une hausse de la mortalité. Les dossiers d’Aventin Retrouvez les dossiers de référence de Laurent Aventin sur le COVID et la vaccination, pour enfin être informé clairement et avec rigueur sur la situation Je veux lire les dossiers ESSENTIEL
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28 000 pertes russes au combat? La DGSE a fait un copié-collé des chiffres du Ministère de la Défense ukrainien!

Le chiffre apparemment diffusé par la DGSE de 28 000 pertes dans l’armée russe n’est pas défendable. Outre le fait qu’il relève d’un simple copié-collé des communiqués du Ministère de la Défense ukrainien, il ne résiste pas à une analyse factuelle de la réalité du terrain. Les pertes russes représentent environ 15% des pertes ukrainiennes en chiffres absolus et 50% en proportion, en tenant compte du fait que les Russes se battent à un contre trois sur le sol ukrainien. Nos services de renseignement semblent devenir adeptes des comptes fantastiques; sont-ils en train d’adopter les méthodes des services britanniques ou américains au moment de la guerre d’Irak de 2003? La Russie a perdu 28 000 soldats en trois mois de guerre en Ukraine, selon les estimations de la DGSE, les services de renseignements extérieurs français, confie un agent. “C’est une véritable bérézina”, ajoute notre source. pic.twitter.com/2TgJijyve3 — Georges Malbrunot (@Malbrunot) May 23, 2022 Georges Malbrunot est un journaliste réputé. On a par conséquent du mal à comprendre comment il peut produire un tweet comme celui que nous reproduisons ci-dessus. Passons sur le choix d’une image non circonstanciée avec des véhicules militaires et un cadavre dans la neige: la guerre d’Ukraine s’est passée essentiellement, depuis le 24 février, en période de fonte des neiges et au printemps. Non, l’élément surprenant, c’est l’affirmation selon laquelle  des pertes russes s’élevant à 28 000 soldats serait un scoop fondé sur une information confidentielle d’un contact à la DGSE. En effet, Monsieur Malbrunot ne semble pas se rendre compte que son contact s’est moqué de lui: les services français visiblement font du copié-collé à partir du site du Ministère de la Défense ukrainien qui annonce, à la date du 22 mai 2022, “29 000 Russes liquidés”. Au passage, on remarquera comme la langue fasciste – ce que Viktor Klemperer appelait Lingua Tertii Imperii –  a pénétré jusque dans les bureaux ministériels de Kiev. La reprise pure et simple des chiffres ukrainiens depuis le début de la guerre n’est pas quelque chose de nouveau. En tout cas dans les médias occidentaux ou dans les textes produits par des think tanks. J’ai cessé d’utiliser, par exemple, les données de l’ISW américain quand j’ai vu qu’ils ne croisaient pas les sources ukrainiennes avec des sources russes ou des sources indépendantes sur le terrain. Mais il est bien plus choquant encore que nos militaires et nos services de renseignement ne fassent rien de différent. Début mai, un général français parlait de 20 000 pertes russes aux troupes qu’il inspectait. Aujourd’hui, la DGSE parle de 28000. Dans les deux cas, il s’agissait d’un copié-collé des communiqués du Ministère de la Défense ukrainien. Le ratio probable pertes russes/pertes ukrainiennes est de 15% Nous disposons d’une évaluation régulière des pertes ukrainiennes réalisée par @rybar sur Telegram: Les chiffres avancés pour les pertes russes par l’armée ukrainienne et repris par la DGSE – avec autant de conscience professionnelle que le MI6 ou la CIA attestant de la présence d’armes de destruction massive en Irak en 2003 – signifieraient que l’armée russe a rejoint les pertes ukrainiennes à deux ou trois semaines d’écart. Or cela poserait un énorme problème puisque les troupes russes ont combattu depuis le début du conflit à un contre trois.  On estime en effet que l’armée ukrainienne a été capable d’engager environ 150 000 hommes et 30 000 miliciens; tandis que l’armée  russe a engagé environ 60 000 hommes (auxquels il faut ajouter les 35 000 combattants des troupes républicaines de Lougansk et Donetsk). Lorsque l’on parle de 28 000 soldats, on ne sait pas très bien si l’on parle à la fois des troupes russes et des troupes des Républiques sécessionnistes. Cependant, les chiffres avancés signifieraient que les pertes russes sont entre deux fois (avec les troupes républicaines) et trois fois supérieures aux troupes ukrainiennes. Surtout, elles représenteraient entre 30 et 50% des troupes engagées. Pour donner un élément de comparaison, les troupes américains au Vietnam ont perdu environ 58 000 hommes sur 500 000 soldats engagés. Soit un pourcentage de 11,6%. Pour donner un autre repère, l’Armée Rouge a perdu 13 millions des 40 engagés pendant la Seconde Guerre mondiale. On dirait donc que l’armée ukrainienne s’est montrée au moins aussi dangereuse et brutale que la Wehrmacht et les milices nazies! Et cela en ayant perdu la maîtrise aérienne dès les premiers jours du conflit ! Tout cela n’est pas bien sérieux. En réalité, un connaisseur des choses de la guerre comme Scott Ritter est passé d’un ratio  de 1/5 en termes de pertes Russes/Ukrainiens dans le premier mois de guerre où les Ukrainiens étaient encore capables d’infliger des pertes à l’armée russe; à 1/10 ces dernières semaines, dans le cadre de la guerre du Donbass. On ne se trompe pas beaucoup avec l’approximation suivante: un ratio de 1/5 dans le premier mois de guerre; de 1/7 dans le deuxième mois; et de 1/10 actuellement. Sur trois mois,on arrive à un ratio de 15% pertes russes/pertes ukrainiennes. Au 10 mai 2022, les chiffres de @Rybar nous donnent un peu plus de 32 000 combattants ukrainiens tués. 15% de soldats russes tués représentent un peu moins de 5000 soldats. Si l’on se rappelle qu’il n’y a eu qu’un Russe engagé en face de trois Ukrainiens depuis le début du conflit; d’une part; et que, d’autre part, les pertes sont toujours proportionnellement plus importantes chez l’assaillant que chez le défenseur – l’art de la guerre recommande, pour la conquête d’un pays, d’avoir une supériorité de 3 pour 1 – on constate que les pertes russes sont proportionnellement deux fois moins importantes malgré le désavantage donné à l’attaque. Et cela malgré la formation occidentale des combattants ukrainiens depuis 2014, les vagues d’approvisionnement de l’armée ukrainienne en matériel occidental et la transmission permanente d’images satellites aux Ukrainiens par les services occidentaux.
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Donald Trump frappe fort contre la Chine

Il faut dire que le ton est monté entre Occidentaux et Chinois sur la question de l’origine du virus. Selon Donald Trump, il n’est pas exclu que la Chine l’ait délibérément laissé circuler depuis le laboratoire P4 de Wuhan. La France et la Grande-Bretagne se sont également inquiété d’une éventuelle intervention humaine dans la pandémie.

Ce ping-pong entre puissances a conduit à une convocation en bonne et due forme de l’ambassadeur chinois en France. Selon Le Drian, cette entrevue crispée s’est heureusement terminée. Il semblerait que ce soit le cas, puisque le blocage chinois a été levé dans la foulée de cette entrevue.  

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