Selon nos informations, la Chine aurait bloqué les exportations de masques vers l’Occident, en représailles aux déclarations de Donald Trump et des gouvernements occidentaux. Cette décision, encore officieuse, n’a pas fuité dans la presse et aurait été levée aujourd’hui. Elle a provisoirement retardé les livraisons de masques et autres appareils médicaux. Le bras de fer commence.
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Selon nos informations, les plates-formes logistiques ont été bloquées en Chine entre vendredi et lundi, et les commandes de masques ne pouvaient être expédiées en Europe et aux États-Unis par une décision unilatérale non publiée du gouvernement chinois. En représailles aux propos de Donald Trump et des gouvernements européens (France et Grande-Bretagne en particulier) sur l’origine du virus, la Chine aurait donc décidé de montrer sa puissance en rappelant à l’Occident toute sa dépendance vis-à-vis de la production chinoise.
La Chine pourrait ruiner les stratégies de déconfinement
Alors que l’Occident entame les réflexions sur son déconfinement, et prépare politiquement des plans de retour à la normale, le grain de sable chinois pourrait se révéler redoutable pour leur mise en oeuvre. Sans un équipement massif en masques, les pays d’Europe et les États-Unis ne pourraient en effet déconfiner sans exposer leur population à une redoutable seconde vague d’épidémie.
Nul ne sait comment pourrait se dérouler une deuxième vague “aiguisée” par une pénurie de masques. La Chine le sait, et utilise visiblement de façon maximale les armes dont elle dispose pour faire plier les Occidentaux.
JO et capitalisme de connivence : l’affaire Arnault et LVMH
Officiellement, les Jeux Olympiques sont une fête populaire, sportive (donc désintéressée), qui mettent l’image de la France en valeur. C’est la version pour les gogos. Dans la pratique, ils donnent à l’entourage présidentiel l’occasion d’utiliser leur proximité avec le pouvoir pour gagner pas mal d’argent de faire de bonnes affaires, avec l’image de la Tour Eiffel, de la Concorde et de l’Arc deTriomphe en toile de fond. Exemple : Bernard Arnault, notre champion de luxe qui, une fois de plus, va transformer la beauté de notre patrimoine en dividendes tout personnels… Il faut se reporter à l’excellent site Glitz pour comprendre l’astuce : les Jeux Olympiques ne sont pas seulement un “événement” qui permet de mettre Paris sous les spots mondiaux… ils permettront aussi à Bernard Arnault, qui a fait jouer à plein sa proximité avec Emmanuel Macron, de gagner encore un peu plus d’argent en privatisant l’image de la capitale pour ses bonnes oeuvres. Selon Glitz, Arnault a même beaucoup participé à l’organisation de la cérémonie d’ouverture pour bien associer l’image de LVMH à l’opération. Bref, on croit tous que cette cérémonie “hors norme” est d’intérêt général, mais elle arrange bien les amis du Président aussi, et elle ne sera pas perdue pour eux. On avait déjà souligné ce gênant mélange des genres l’an dernier, lorsque LVMH avait privatisé le Pont-Neuf pour vendre ses produits. Nos lecteurs le savent, au Courrier des Stratèges, nous sommes des amis de l’entreprise privée. A condition qu’elle respecte les règles d’une concurrence loyale et égale. Bernard Arnault incarne le capitalisme que nous combattons : ce système de connivence où l’Etat intervient dans la vie économique comme instrument de quelques copains qui s’en mettent plein les poches au détriment des autres. Sur ce point, Arnault pousse le bouchon jusqu’au bout, puisque son enrichissement s’appuie non seulement sur le favoritisme dont il bénéficie de la part de décideurs (Macron, Hidalgo, etc.) aux ordres, mais aussi sur une privatisation pure et simple du patrimoine collectif. De quel droit Arnault s’enrichit-il avec l’image d’un Paris qu’il n’a pas construit, mais qu’il transforme gratuitement en vaste espace publicitaire ? La justice fiscale consiste ici à récupérer les dividendes que la connivence lui fait indument obtenir. Et si certains doutent que la concurrence menée par Arnault est déloyale, je cite juste deux exemples d’entreprises allègrement pénalisées par les Jeux Olympiques : les petits restaurateurs parisiens privés de terrasses par les mesures de sécurité, Air France qui a perdu au moins 200 millions parce que les touristes évitent la France cet été. Donc, les amis de Macron s’enrichissent, ceux qui sont loin du prince perdent de l’argent. Voilà le capitalisme de connivence. Beurk ! Défendez votre patrimoine Rejoignez notre chaîne Youtube
Joe Biden, le Tchernenko américain
En regardant le discours de Joe Biden mercredi soir 24 avril, un souvenir m’est remonté à la mémoire: les photos de l’avant dernier dirigeant de l’URSS, Constantin Tchernenko. Comme l’URSS des années 1980, les Etats-Unis sont devenus une gérontocratie, où c’est une femme de 84 ans, Nancy Pelosi, qui a menacé Joe Biden de déclencher contre lui une procédure de destitution (25è amendement). Pour autant, le système n’a pas eu la vigueur pour faire démissionner Biden et le remplacer par Kamala Harris, sa vice-présidente, selon le fonctionnement constitutionnel normal. Il y a quelque chose de sclérosé à Washington. 🇺🇸 Biden also said that for the next 6 months he’ll keep working on “stopping Putin from taking over Ukraine and making NATO stronger.”Ce contenu est réservé aux abonnésPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner Accédez à tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. Déverrouiller
Le projet de passeport vaccinal européen progresse et entre dans sa première phase de test !
Par Isabelle Hock – Citoyens d’Europe, réjouissez-vous ! Le passeport vaccinal européen, projet cher à la Commission et sa présidente depuis la crise covid, sous l’impulsion de l’OMS qui est également impatiente de prendre votre santé en mains, progresse à grandes enjambées, mais, bien sûr, à bas bruit. Sous l’impulsion de l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique(HaDEA), cinq pays européens vont prochainement mener des essais sur un carnet de vaccination européen, dans le cadre d’un projet pilote mené dans le cadre du projet EUVABECO. L’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique(HaDEA) a vu le jour en 2021, et a reçu pour objectif de contribuer à la reconstruction de l’UE après la pandémie, de manière à la rendre plus verte, plus numérique et plus résiliente face aux défis futurs. Cette agence, sous l’autorité de la DG SANTE, travaillera en collaboration avec les DG CNECT, DEFIS, GROW et RTD et gèrera différents programmes et initiatives européens (EU4Health, Horizon Europe, Programme pour le marché unique, Programme pour une Europe numérique, Mécanisme pour l’interconnexion en Europe). Au total, l’agence bénéficie d’un budget de plus de 20 milliards d’euros pour la période 2021-2027.Ce contenu est réservé aux abonnésPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner Accédez à tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. Déverrouiller
Quand Bellamy, philosophe dévoyé, hurle avec les loups contre Rima Hassan
François-Xavier Bellamy, c’est l’histoire d’un professeur de philosophie qui a perdu son âme en politique. Il y a quelques jours, nous racontions comment il a voté von der Leyen après avoir fait campagne sur l’idée qu’il ne soutiendrait pas la présidente sortante de la Commission Européenne pour un nouveau mandat. Comme pour faire oublier son reniement, Bellamy s’est démené hier – avec beaucoup d’autres – pour essayer d’empêcher l’élection de Rima Hassan au poste de vice-président de la Commission en charge des Droits de l’Homme au Parlement Européen. En outre, il porte plainte contre Madame Hassan, affirmant qu’elle l’a menacé physiquement dans des messages X. Pourquoi je dépose plainte aujourd'hui contre @RimaHas. pic.twitter.com/6j21ydQSeh — Fx Bellamy (@fxbellamy) July 25, 2024 A lire la tartine de François-Xavier Bellamy pour expliquer qu’il porte plainte contre Rima Hassan, je me suis demandé ce qu’avait fait cette dernière pour mériter une telle entorse à la solidarité parlementaire. Bellamy s’est joint au lobbying contre Madame Hassan… …et visiblement, il n’entend pas se battre à la régulière. Rima Hassan était candidate à l’un des postes de vice-président de la Commission des Droits de l’Homme au Parlement Européen, le 23 juillet dernier,. François-Xavier Bellamy s’est joint au lobbying contre Madame Hassan; qui a eu pour résultat de faire reporter l’élection de deux des quatre vice-présidents au mois de septembre. Et sur X, l’homme qui a piteusement voté von der Leyen contre toutes ses promesses électorales, joue en revanche les fortiches au service de l’establishment transatlantique, dans lequel il est de bon ton de nier le massacre des Palestiniens par le gouvernement Netanyahu: J’ai alerté nos collègues en urgence pour faire barrage à l’élection de @RimaHas, qui devait devenir vice-présidente de la commission Droits de l’homme du Parlement européen… Bataille gagnée. Une tribune de moins pour l’antisémitisme. Nous ne lâcherons rien aux avocats du Hamas. pic.twitter.com/qRSHonGD84 — Fx Bellamy (@fxbellamy) July 23, 2024 Je n’insisterai pas sur le fait qu’il s’agit, de la part d’un philosophe, d’un péché contre l’Esprit: assimiler la défense des Palestiniens massacrés à de l’antisémitisme est une ignominie de la part de quelqu’un qui se veut philosophe et se dit défenseur de l’héritage occidental chrétien. Il vaut sans doute la peine de s’arrêter plus longtemps sur l’empressement du philosophe à se mettre du côté des puissants, de ceux qui rendent possibles les horreurs de Gaza et de Cisjordanie. Car mon camarade normalien n’est pas naïf, je suppose, au point de croire qu’il est un pur combattant d’une cause “occidentale” dévoyée, mais qu’il défendrait sincèrement. Il sait forcément qu’il est venu prendre sa place dans un intense lobbying des réseaux transatlantiques et israéliens pour faire taire les étudiants, les journalistes, les personnalités politiques, les intellectuels qui dénoncent les crimes de guerre du gouvernement Netanyahu. La colère de Rima Hassan est-elle hors de propos? Madame Hassan a dit ce qu’elle pensait: . @fxbellamy la lâcheté qui vous anime ici est la même que celle qui est dans votre regard vide et fuyant quand je vous croise dans les couloirs du Parlement européen. Tremblez. Ce n’est que le début. — Rima Hassan (@RimaHas) July 23, 2024 Evidemment, dans le monde aseptisé du progressisme occidental – auquel appartient Bellamy derrière ses professions de foi “conservatrices” – Madame Hassan n’a pas pris la peine d’avertir son collègue député européen qu’elle allait écrire contre lui un “contenu choquant”, qui pouvait heurter sa sensibilité…. Pour ma part, j’aime bien cette prise à partie/ Madame Hassan est dans le réel et elle se comporte comme une parlementaire qui assume le débat. Je conçois que pour un homme qui ne change pas vraiment d’univers quand il passe des salons versaillais à l’eurostar Paris-Bruxelles et prend le taxi pour rejoindre l’univers feutré du parlement européen, une femme qui ne parle pas la langue de bois de l’establishment transatlantique, c’est dérangeant. Incapable de se battre à la loyale, François-Xavier Bellamy porte plainte. Le philosophe participe au pire de ce monde moderne qu’il dénonçait, abstraitement, il y a quelques années encore: la judiciarisation des débats quand on est incapable de s’y imposer autrement. Faut-il rire ou faut-il pleurer?
L’âge de la retraite : le choix des 65 ans (années 1940 – 1960)
Afin d’accompagner ses lecteurs dans leur entrée progressive dans la pause estivale, Tripalio leur propose d’aborder en prenant un peu de recul historique le thème – qui revient épisodiquement au cœur de l’actualité sociale et qui, du fait de la recomposition des rapports de forces parlementaires, pourrait fort bien y revenir dans les prochains mois – de l’âge de la retraite. Après avoir montré hier comment le principe de la retraite à 65 ans a été progressivement légitimé par les réformes sociales menées durant les premières décennies du siècle dernier, nous allons revenir aujourd’hui sur les modalités de la consécration institutionnelle et politique de ce principe, qui a eu lieu entre les années 1940 et les années 1960. Vichy et le détour par l’assistance répartie à 65 ans Après la signature de l’armistice avec l’Allemagne d’Hitler, le régime du maréchal Pétain, l’Etat français, ne doit pas seulement composer avec une situation militaire et politique très dégradée : il doit également faire face à une conjoncture économique et sociale de grave crise. Ainsi, dans le cas du domaine qui nous intéresse, les pouvoirs publics peuvent difficilement ignorer la fragilisation, par les conséquences de la guerre puis de l’Occupation, des populations relativement âgées, mais ils ne disposent que de marges de manœuvre budgétaires limitées. Dans une telle configuration, sous la houlette du ministre du Travail René Belin, l’Etat français fait adopter au début de l’année 1941 une loi sur les retraites articulant le passage de la capitalisation à la répartition du financement des retraites des assurances sociales de 1928-1930 – lui permettant de reprendre le contrôle des réserves accumulées – à la création de l’allocation aux vieux travailleurs salariés (AVTS), une allocation de solidarité. Si la réforme de 1941 sur les retraites n’emporte guère de débats sur la question de l’âge de la retraite, elle n’en a pas moins des incidences importantes sur son évolution. En effet, tout en permettant, sous conditions, aux assurés sociaux au titre des lois de 1928 et 1930 de prétendre à un départ à la retraite à 60 ans, elle conditionne en revanche le bénéfice de l’AVTS au fait d’avoir atteint l’âge de 65 ans. Surtout, le niveau plancher de l’AVTS tel qu’il est défini dans la loi apparaissant nettement plus élevés que celui des pensions servies au titre des lois de 1928-1930, il est tentant de penser que cette allocation, pourtant de solidarité, s’impose rapidement comme une référence des pensions de retraite – et, dans le même mouvement, l’âge de 65 ans comme étant celui de la pleine entrée en retraite. La consécration des 65 ans par la Sécurité sociale Après la victoire des Alliés et de la France Libre sur l’Allemagne d’Hitler et sur ses alliés – dont le régime de Vichy – les autorités républicaines restaurées proposent, inspirées en cela par le programme du Conseil National de la Résistance, de mettre en place une protection sociale globale des travailleurs français. Alexandre Parodi, ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, et Pierre Laroque, qui travaille sous sa responsabilité, élaborent dans cet objectif les fameuses ordonnances des 4 et 19 octobre 1945. Les débats politico-administratifs et sociaux ayant présidé à la rédaction de ces textes ont bien moins porté sur les questions liées aux paramètres des régimes que sur des enjeux organisationnels et gestionnaires des organismes de Sécurité sociale. Il s’agissait notamment de savoir quelle serait les places respectives de l’Etat, des représentants du monde du travail et du mutualisme dans le dispositif institutionnel. Concernant l’âge de la retraite, les bâtisseurs de la Sécurité sociale arrêtent alors un choix qui vient renforcer la logique tendancielle de ceux opérés en 1928-1930 et 1941 de promotion de la retraite à 65 ans. En effet, s’ils autorisent la liquidation des droits acquis la liquidation à 60 ans, ils définissent toutefois l’âge normal de la retraite à 65 ans, en instaurant un système de bonus : égal à 20 % du salaire annuel de base pour l’assuré ayant cotisé 30 années et partant à 60 ans, la pension est améliorée de de 4 points par année supplémentaire travaillée entre 60 et 65 ans. Cette solution permet de ménager les finances de la nation tout en accroissant la main d’œuvre nécessaire à la reconstruction. Faisant justement de la victoire de la “bataille de la production” l’un de ses objectifs prioritaires et le défendant au sein gouvernement par l’intermédiaire des ministres qui le représente – dont Ambroise Croizat, au Travail et à la Santé – cette solution reçoit l’aval du puissant tandem PCF-CGT. Bien que l’espérance de vie en 1945 demeure basse, le temps de la “retraite pour les morts” est bel et bien révolu : la création de la Sécurité sociale consacre ainsi le principe de la retraite à 65 ans. Avec l’AGIRC et l’ARRCO, la retraite à 65 ans dans le confort Ceci ne signifie, certes, pas qu’elle le légitime pleinement. Les pensions promises par la Sécurité sociale demeurent d’un niveau modeste. Ceci contribue d’ailleurs à ce que les salariés issus de divers métiers et de diverses catégories socio-professionnelles, ainsi que leurs représentants syndicaux et politiques, en viennent à revendiquer rapidement la constitution de régimes spécifiques. Dans certains cas, il s’agit également de contourner l’influence de la CGT dans la gestion de la Sécurité sociale. En particulier, les salariés rémunérés au-delà du plafond de la Sécurité sociale, désignés sous la catégorie de l’encadrement, obtiennent le droit de constituer un régime complémentaire pour la partie de la rémunération supérieure à ce plafond : l’AGIRC naît ainsi conventionnellement en mars 1947. Au fur et à mesure des années, les salariés non cadres obtiennent, eux aussi, d’être couverts par des régimes complémentaires améliorant le régime général. L’accord de décembre 1961 fédère ces régimes dans l’ARRCO. Institués par des accords paritaires négociés et signés par les représentants du patronat et des salariés français, le régime AGIRC et les régimes fédérés par l’ARRCO ne prévoient pas, par contraste avec le régime général de la Sécurité sociale, d’âges différents de la retraite. La liquidation des droits, par la conversion des points acquis en droits à la retraite, s’y effectue en effet à l’âge de 65 ans. Dans les faits, ceci revient à remettre en cause la possibilité concédée aux salariés de partir à la retraite à 60 ans, puisqu’ils ne peuvent prétendre à une pension améliorée par les régimes complémentaires que s’ils ont atteint l’âge de 65 ans. Entre la fin des années 1940 et le début des années 1960, les partenaires sociaux – y compris, de manière parfois assumée parfois plus détournée, la CGT – et les pouvoirs publics s’accordent ainsi pour situer à 65 ans l’âge d’une retraite confortable. Cet âge se trouve désormais pleinement légitimé comme étant celui de la retraite. CONSEILS EN PATRIMOINE Je rejoins la chaîne Youtube Patrimoine
Pékin dénonce les « opérations psychologiques » du Pentagone contre les vaccins chinois
Le 14 juin dernier, une enquête de Reuters a révélé qu’au printemps 2020, l’armée américaine avait mené une campagne de désinformation sur les réseaux sociaux aux Philippines. Sous l’administration Trump, le Pentagone a mené une opération de dénigrement des vaccins chinois Sinovac(aussi appelés CoronaVac) sur les réseaux sociaux philippins pendant la pandémie de Covid-19, de l’été 2020 au printemps 2021. Près de 300 faux comptes auraient été créés sur Twitter, Facebook et Instagram. Dans un communiqué publié lundi, l’ambassade de Chine aux Philippines a exprimé son indignation et appelle à « une correction immédiate de ces mensonges et pratiques erronées » de la part des Etats-Unis. La Chine, en 2020, était le premier pays à proposer des vaccins aux pays en développement. Une enquête de Reuters, a révélé comment le Pentagone a orchestré une campagne secrète d’ « opérations psychologiques » pour discréditer les vaccins chinois aux Philippines . Dans un discours livré en juillet 2020, rappelle Reuters, Rodrigo Durterte demande ainsi à Pékin de « permettre aux Philippines d’être les premières à recevoir ses vaccins » . Les opérations du Pentagone ont débuté en 2020 et se seraient poursuivies jusqu’à la mi-2021. Le Pentagone a voulu semer le doute sur l’efficacité de l’injection Sinovac dans le seul but de saper l’influence de la Chine dans l’archipel. Cette révélation a suscité une réaction immédiate de l’ambassade de Chine aux Philippines, qui a demandé des explications et des excuses de la part des États-Unis. Opération de dénigrement du Pentagone Alors que le virus à l’origine du Covid-19 commençait à se répondre dans plusieurs pays du monde en 2020, les scientifiques chinois se sont activés à chercher un vaccin. Ils ont réussi à développer le vaccin baptisé Sinovac ou Coronavac. A l’époque, le président des Philippines, Rodrigo Durterte, a demandé à Pékin de fournir à son pays des doses de ce sérum. Selon une enquête-choc menée par les journalistes de Reuters au printemps 2020, l’armée américaine a lancé une campagne de désinformation concernant ce vaccin chinois contre le Covid-19. Sous le hashtag #Chinaangvirus (« la Chine est le virus »), des faux comptes ont été créés et identifiés par Reuters, géré par une certaine Layla, publiait le 29 juillet 2020 : « C’est ce que vous voulez ? Le Covid est venu de Chine et les vaccins viennent de Chine. » Ces faux comptes ont été créés sur les réseaux sociaux afin de saper la confiance des Philippins quant à l’efficacité de l’injection.Le Sinovac a même été qualifié de faux vaccin, même s’il a obtenu l’approbation de l’Organisation Mondiale de la Santé. Selon les journalistes de Reuters, tout cela n’était qu’une manœuvre politique américaine mise en place pour empêcher l’influence de la Chine dans l’archipel. Une situation jugée dangereuse par l’armée américaine en raison de la proximité des deux pays. Notons que campagne de désinformation s’est élargie dans d’autres pays. En effet, le Pentagone a usé du centre des opérations psychologiques militaires se trouvant à Tampa, en, Floride, pour toucher les publics dans les régions de Moyen-Orient et de l’Asie centrale. L’armée américaine a laissé circuler une rumeur selon laquelle, les vaccins chinois pourraient contenir de la gélatine de porc. En effet, des messages du genre « Sinovac et Sputnik V (le vaccin russe) ne sont pas halal. Ne vous faites pas vacciner » ont été publiés par plus de 150 comptes Facebook et Twitter (X). L’utilisation des vaccins comme outil politique est une pratique courante.Déjà au XIXe siècle, les vaccins étaient utilisés comme outils de colonisation pour introduire la médecine occidentale et renforcer la dépendance des colonies envers les colonisateurs. En 2011, l’agence de renseignement américaine CIA a lancé une campagne de vaccination contre l’hépatite B dans une banlieue d’Abbottabad, au Pakistan, dans le seul but de capturer Oussama Ben Laden. Au XXE siècle, pendant la guerre froide, alors que l’épidémie de variole a frappé le Pakistan, les Etats-Unis et l’URSS se sont hâtés de fournir une aide au gouvernement pakistanais, dans le but de tirer des avantages géopolitiques liés à leur présence sur place. Une manœuvre condamnée par la Chine Selon certains experts américains en santé publique, cette propagande contre le Sinovac aurait favorisé le risque accru de Covid sévère chez les Philippins, augmentant ainsi le taux de décès. Dans un communiqué publié lundi, l’ambassade de Chine aux Philippines a exprimé son indignation face aux allégations selon lesquelles les États-Unis auraient utilisé près de 300 faux comptes sur Twitter, Facebook et Instagram pour diffuser de la propagande contre le vaccin chinois Sinovac. Un porte-parole de l’ambassade a demandé des explications des États-Unis et a déclaré que ces derniers devraient immédiatement corriger « les pratiques erronées, cesser d’utiliser des mensonges pour confondre le monde, cesser de calomnier et salement d’autres pays ». Comme nous l’avons déjà évoqué, les USA paniquent devant la montée en puissance tranquille de la Chine. Les USA ont peur de « l’influence maligne » de Pékin. CONSEILS EN PATRIMOINE Je rejoins la chaîne Youtube Patrimoine
Donald Trump frappe fort contre la Chine
Il faut dire que le ton est monté entre Occidentaux et Chinois sur la question de l’origine du virus. Selon Donald Trump, il n’est pas exclu que la Chine l’ait délibérément laissé circuler depuis le laboratoire P4 de Wuhan. La France et la Grande-Bretagne se sont également inquiété d’une éventuelle intervention humaine dans la pandémie.
Ce ping-pong entre puissances a conduit à une convocation en bonne et due forme de l’ambassadeur chinois en France. Selon Le Drian, cette entrevue crispée s’est heureusement terminée. Il semblerait que ce soit le cas, puisque le blocage chinois a été levé dans la foulée de cette entrevue.