Selon nos informations, la Chine aurait bloqué les exportations de masques vers l’Occident, en représailles aux déclarations de Donald Trump et des gouvernements occidentaux. Cette décision, encore officieuse, n’a pas fuité dans la presse et aurait été levée aujourd’hui. Elle a provisoirement retardé les livraisons de masques et autres appareils médicaux. Le bras de fer commence.
Selon nos informations, les plates-formes logistiques ont été bloquées en Chine entre vendredi et lundi, et les commandes de masques ne pouvaient être expédiées en Europe et aux États-Unis par une décision unilatérale non publiée du gouvernement chinois. En représailles aux propos de Donald Trump et des gouvernements européens (France et Grande-Bretagne en particulier) sur l’origine du virus, la Chine aurait donc décidé de montrer sa puissance en rappelant à l’Occident toute sa dépendance vis-à-vis de la production chinoise.
La Chine pourrait ruiner les stratégies de déconfinement
Alors que l’Occident entame les réflexions sur son déconfinement, et prépare politiquement des plans de retour à la normale, le grain de sable chinois pourrait se révéler redoutable pour leur mise en oeuvre. Sans un équipement massif en masques, les pays d’Europe et les États-Unis ne pourraient en effet déconfiner sans exposer leur population à une redoutable seconde vague d’épidémie.
Nul ne sait comment pourrait se dérouler une deuxième vague “aiguisée” par une pénurie de masques. La Chine le sait, et utilise visiblement de façon maximale les armes dont elle dispose pour faire plier les Occidentaux.
Où en sont les BRICS+ ? Dossier N°51
Apparu pour la première fois en 2001 sous la plume de Jim O’Neill, économiste chez Goldman Sachs, le terme de « BRIC » ne désignait à l’époque, et jusqu’en 2011, qu’un groupe de quatre pays (Brésil, Russie, Inde, Chine) dont le poids dans l’économie mondiale était voué à s’accroître, jusqu’à dépasser celui, à l’époque, du G6. Rejoints ensuite par l’Afrique du Sud (et un temps par le Mexique), les BRIC, devenus BRICS, ont accueilli le 1er janvier 2024 quatre nouveaux membres : l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats arabes unis, l’Argentine de Javier Milei ayant finalement renoncé, pour l’instant, à intégrer le nouveau club élargi des BRICS+, de même que l’Arabie saoudite qui n’a jamais confirmé son adhésion. Nous intégrons toutefois leurs données macroéconomiques dans la plupart des analyses de ce dossier. Par-delà la géopolitique, des renforcements commerciaux, économiques et financiers sont donc à attendre rapidement entre ces 9 pays, mais en particulier, au sein de grandes aires géographiques, notamment entre pays arabes, jadis ennemis géopolitiques et religieux, mais également à l’échelle du continent africain qui accroche à la locomotive sud-africaine le wagon, cahoteux, égyptien et celui, à la trajectoire un peu plus incertaine à ce stade, sans que cette situation n’en ressorte pour autant infondée, de l’Ethiopie. Pour lors, enfin, rien n’a encore véritablement filtré, depuis son annonce en août 2023, du projet de « monnaie commune », même s’il semble difficilement imaginable que l’or et le pétrole n’aient pas un rôle actif à jouer dans le nouveau système monétaire international dédollarisé à l’avènement duquel les BRICS+ œuvrent plus que jamais, d’autant que l’élargissement de janvier dernier leur a donné une minorité de blocage au sein du FMI. Aussi vous expliquerons-nous dans ce 51èmedossier : – Les fondamentaux macroéconomiques des BRICS+ ; – La nouvelle gouvernance économique mondiale qui en découle ; – Les opportunités d’investissement offertes par les marchés émergents. En savoir plus : https://samarie-cie.fr
Telegram annonce une nouvelle politique de modération
Dans un long message publié jeudi 5 septembre sur Telegram, son fondateur , Pavel Durov, avait réfuté les accusations portées contre lui par la justice française et a menacé d’abandonner la France. Cette arrestation a également déclenché une série de changements dans l’application de messagerie. Ce revirement marque le début d’une nouvelle ère pour Telegram, avec des modifications visant à renforcer la modération et à améliorer l’image de la plateforme. La suppression de la fonctionnalité « Personnes à proximité » en est l’une des premières conséquences visibles, alors que d’autres ajustements sont attendus. Après l’arrestation de son fondateur, Pavel Durov, Telegram commence à connaître des changements. L’application de messagerie vient par exemple de supprimer une de ses fonctionnalités, dont l’option « Personnes à proximité ». Une série de changements attendue chez Telegram Depuis sa création, Telegram offrait à ses utilisateurs la possibilité de se connecter avec des personnes proches géographiquement, sans avoir à partager de numéro de téléphone. , a déclaré Pavel Durov Cette fonctionnalité, bien que peu utilisée (moins de 0,1 % des utilisateurs selon Pavel Durov), avait également attiré l’attention des escrocs et des bots, ce qui a mené à sa suppression dans la dernière mise à jour de l’application. La fonctionnalité a été désactivée côté serveur, rendant son utilisation impossible même sur les versions plus anciennes de l’application. Le PDG de l’entreprise a en effet promis de « transformer la modération sur Telegram d’un domaine de critique en un domaine d’éloge ». Le patron de la société a indiqué que le but est « d’améliorer la réputation de Telegram » et d’optimiser son image. Les ajustements concernant Telegraph En parallèle de cette suppression, Telegram a également décidé de restreindre l’usage de Telegraph, un outil intégré à l’application permettant la création de contenus tels que des articles ou des billets de blog. Accessible via telegra.ph, cet outil était utilisé pour publier des textes accompagnés d’images ou de vidéos. Toutefois, cette fonctionnalité a été détournée par des acteurs malveillants pour mener des campagnes de phishing et d’autres activités frauduleuses. La série de changements amorcée par Telegram ne s’arrêtera pas là. Après l’arrestation de Durov, l’entreprise devrait apporter d’autres ajustements dans les mois à venir. Telegram cherche à réaffirmer sa position sur le marché des applications de messagerie tout en renforçant son engagement envers la sécurité et la modération.
COVID :de nombreux Américains refusent les injections de rappel
Pour contenir une éventuelle nouvelle vague cet hiver, les autorités sanitaires américaines encouragent la population à réaliser leur vaccin contre la grippe en même temps que leur rappel anti-Covid. Une récente enquête menée par le centre médical Wexner de l’Université d’État de l’Ohio révèle une tendance contrastée parmi les Américains. Alors que la majorité de la population semble prête à se faire vacciner contre la grippe, le taux de vaccination pour le rappel de la COVID-19 reste en deçà des attentes. La réticence vaccinale demeure forte, chaque jour la dangerosité de ces injections expérimentale a été démontrée à de nombreuses reprises. Pour justifier le déploiement des injections de rappel Covid, les CDC américains arguent que le nombre d’infections et d’hospitalisations dus aux virus respiratoires a augmenté ces dernières semaines. Selon l’enquête du Wexner de l’Université d’État de l’Ohio, la plupart des Américains prévoient de se faire vacciner contre la grippe, mais pas de rappel du COVID. Pour autant les autorités sanitaires US cherchent tous les prétextes pour relancer ses vaccins actualisés. Scepticisme concernant la sécurité et l’efficacité des injections COVID D’après l’enquête, environ 56 % des Américains ont déjà reçu ou prévoient de recevoir le vaccin contre la grippe cette année. Toutefois, seulement 43 % d’entre eux disent la même chose pour le rappel COVID-19. Ce contraste s’accentue encore lorsque 37 % des participants ayant déjà été vaccinés contre le COVID par le passé déclarent qu’ils n’ont pas l’intention de renouveler cette démarche en 2024. Selon l’étude, cette baisse d’adhésion au rappel COVID-19 pourrait être attribuée à divers facteurs, notamment la fatigue vaccinale, une perception de la gravité actuelle du COVID, les diverses informations sur les injections COVID. La Dre Nora Colburn, directrice médicale de l’épidémiologie clinique à l’hôpital cardiaque Ross de l’Ohio State, met en garde contre cette attitude de relâchement. Elle souligne l’importance des vaccins pour contrer la “triple menace” que représentent la grippe, le COVID-19 et le virus respiratoire syncytial (VRS), particulièrement chez les populations à risque comme les personnes âgées, les personnes souffrant de maladies chroniques et les femmes enceintes. Vaccination face à la désinformation Pour la Dre Colburn, la désinformation serait à l’origine du manque de confiance en l’efficacité du vaccin. Elle insiste sur le fait que les vaccins, qu’ils concernent la grippe ou la COVID, sont « sûrs et très efficaces » pour prévenir les formes graves de maladies. Pour le médecin tout le monde, à l’exception des nourrissons de moins de six mois, devrait se faire vacciner contre la COVID-19. Quant aux enfants âgés de six ans et plus, il est recommandé qu’ils reçoivent également le vaccin contre la grippe chaque année. En parallèle, les médecins recommandent de suivre des mesures préventives telles que rester chez soi en cas de maladie, éviter les personnes malades et porter un masque en cas de symptômes, afin de limiter la propagation des virus. Les autorités sanitaires américaines lancent le mythe d’une nouvelle vague de COVID. Jusqu’à présent, rien n’indique que le variant dominant se propage plus rapidement ou provoque des maladies plus graves que les versions précédentes. Les effets secondaires de la technologie à ARNm continuent à être « étouffés » par l’industrie pharmaceutique, les autorités de régulation sanitaire, les médias et certains sondages.
Plus personne ne doute que les entrepreneurs vont être matraqués en 2025
Il n’aura pas fallu plus de 10 jours à Michel Barnier pour faire passer l’idée que nous annonçons depuis cet été : l’augmentation de la flat tax, voire sa suppression au 1er janvier 2025. Alors même que la BCE a annoncé la baisse de ses taux (ce qui n’est pas bon signe pour le taux d’intérêt du livret A). Bref, la situation n’est pas très encourageante… et les mesures négatives devraient s’enchaîner à partir d’octobre pour tous les entrepreneurs. ↪ La BCE a annoncé jeudi une baisse sensible de ses taux directeurs, ce qui annonce une prochaine baisse de rémunération du livret A (probablement avant 2025)↪ Pour l’instant, la préparation du budget 2025 est dans les choux, et l’on voit mal comment un budget sérieux pourrait être bâti↪ Le cartel de la presse subventionnée prépare désormais l’opinion à une hausse de la fiscalité sur le patrimoine, et singulièrement sur les dividendes Nous l’affirmons depuis cet été, la flat tax sera au coeur de la bataille fiscale que le nouveau gouvernement devra livrer. Quel qu’en soit le chef, au demeurant ! Rappelons ici quelques points essentiels : Les inconnues qui subsistent concernent : Un relèvement de l’impôt sur le revenu, sur les tranches les plus élevées, n’est pas non plus exclu… Parallèlement, la baisse des taux d’intérêt de la BCE (la rémunération des dépôts est descendue de 3,75% à 3,50% jeudi) a par ailleurs un impact prévisible sur le taux du livret A, qui devrait baisser à moins de 3%, notamment du fait de la baisse de l’inflation dont la BCE prend acte. Contrairement aux engagements du précédent du gouvernement, qui avait annoncé le blocage du taux d’intérêt du livret A jusqu’en janvier 2025, la baisse du taux devrait intervenir rapidement à la demande des banques elles-mêmes.
Une chaîne de podcast pour diffuser Meyssan et Husson
Le Courrier a décidé de faire évoluer sa formule d’entretien avec Thierry Meyssan. Désormais, un débat intégrant Edouard Husson aura lieu tous les 15 jours, dans le cadre d’une émission qui s’appelle “la fin d’un monde”. N’oubliez pas de vous abonner à cette nouvelle chaîne de podcast !
Peut-il exister un Etat pour le bien commun sans bureaucratie ? avec Yves-Marie Adeline
Très souvent, nous lisons des contributions où des lecteurs dénoncent volontiers la bureaucratie et sa corruption, mais plaident pour un retour à un Etat débarrassé de ses vices et de ses dégénérescences. Mais un Etat de ce type existe-t-il vraiment ? Ou n’est-il pas plutôt une utopie ou un fantasme construit par les incorrigibles partisans de la société verticale, administrée, encadrée, comme dit Yves-Marie Adeline dans un ouvrage que nous évoquerons la semaine prochaine ? Entretien… Dans la continuité de nos entretiens sur l’Ancien Régime, nous “dévions” provisoirement pour évoquer la place de l’Etat sous la monarchie absolue, et sur le besoin ou non d’Etat dans la société. Au fond, l’Etat est-il une survivance de la société encadrée d’Ancien Régime, ou bien est-il à la fois une réalité spontanée et une nécessité pour la construction d’une cité heureuse ? C’est ici l’occasion de nuancer un certain nombre de points essentiels : C’est l’occasion de rappeler la théorie du déséquilibre général : régulièrement, il est nécessaire de “purger” les structures étatiques sédimentées sur et par la bureaucratie, pour retrouver la voie d’une plus grande agilité de la société. Quitte à “rebureaucratiser” ensuite.
Donald Trump frappe fort contre la Chine
Il faut dire que le ton est monté entre Occidentaux et Chinois sur la question de l’origine du virus. Selon Donald Trump, il n’est pas exclu que la Chine l’ait délibérément laissé circuler depuis le laboratoire P4 de Wuhan. La France et la Grande-Bretagne se sont également inquiété d’une éventuelle intervention humaine dans la pandémie.
Ce ping-pong entre puissances a conduit à une convocation en bonne et due forme de l’ambassadeur chinois en France. Selon Le Drian, cette entrevue crispée s’est heureusement terminée. Il semblerait que ce soit le cas, puisque le blocage chinois a été levé dans la foulée de cette entrevue.