La crise du Covid est une lucarne à travers laquelle la société a pu se rendre compte des difficultés structurelles auxquelles les centres hospitaliers universitaires (CHU) sont confrontés. Bordeaux est un exemple parmi d'autres de l'implosion des CHU en France. La situation du CHU y est très délicate. Après un préavis de grève lancé le jeudi 21 avril aux urgences pédiatriques, la moitié des médecins urgentistes prévoient de quitter l’hôpital avant l’été. Ils déplorent la façon dont la direction résout le problème de manque d’effectifs hospitaliers.

Même si la crise du secteur hospitalier était “passée sous les radars” depuis des années, avec la pandémie, il a été possible de répertorier les différentes difficultés auxquelles il fait face chaque jour, à l’exemple de l’absence de moyens matériels, la rudesse des conditions de travail, mais surtout le manque d’effectif.
Départ de la moitié des médecins urgentistes avant l’été
Les syndicats ont longtemps dénoncé le problème qui affecte les médecins urgentistes. Il concerne notamment le manque d’effectif et de moyens matériels. L’arrivée de la pandémie du Covid-19 n’a fait qu’aggraver la situation. Pourtant, le nombre de patients admis aux urgences du CHU Bordeaux a augmenté de 40%.
Les médecins urgentistes en service travaillent sous pression. Ils ont également du mal à assurer la qualité des soins aux patients. Le service des urgences des adultes est par exemple en « mode dégradé » suite au manque d’effectifs et de zone d’accueil. Il faut souligner que le bloc et la salle de réveil ont été fermés.
Le personnel soignant n’a cessé d’alerter la direction, mais aucune solution n’a été adoptée jusqu’à présent. La moitié des médecins urgentistes ont alors annoncé leur décision de quitter l’hôpital public avant la fin de l’été. D’autres prévoient d’abandonner le navire avant le mois de septembre.
Préavis de grève aux urgences pédiatriques
Au CHU Bordeaux, l’hôpital des enfants récemment inauguré se trouve déjà dans une situation difficile. Le jeudi 21 avril, un préavis de grève a été lancé aux urgences pédiatriques. Le personnel dénonce le « manque d’anticipation de la direction ».
Selon les salariés, la direction a négligé le fait que la surface du bâtiment est passée de 800 à 3.000 m². Il peut donc accueillir plus de patients. Ainsi, il faut augmenter le nombre de personnels et mettre en place une nouvelle organisation. Or, la direction n’a pas pris les dispositions nécessaires.
Pour rappel, au mois de septembre 2021, la Cour des comptes avait déjà énoncé quelques recommandations sur l’incapacité du gouvernement à tirer les conséquences des dysfonctionnements des hôpitaux pendant la pandémie. La Cour a même constaté qu’il y a vingt ans, le système de santé français était reconnu comme l’un des meilleurs en Europe, mais aujourd’hui , avec cette crise, les hôpitaux ont vite montré leurs limites.

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Est ce qu’ils envisagent de poser le sac pour demander la te t’intégrât ion des personnels suspendus. Ça ne réglerait rien sur le long terme mais cela apporterait un souffle à court terme. Je ne comprends pas leur réaction de revendication sans mettre cela fortement dans la balance. Ils sont en position de force pour négocier et gagner quelque chose. C’est aussi la démonstration que les gestionnaires avaient oublier le principal : le but de l’hôpital
“Selon les salariés, la direction a négligé le fait que la surface du bâtiment est passée de 800 à 3.000 m². Il peut donc accueillir plus de patients. Ainsi, il faut augmenter le nombre de personnels et mettre en place une nouvelle organisation. Or, la direction n’a pas pris les dispositions nécessaires”
Je ne voudrais pas paraître cynique…mais dans le projet des psychopathes de davos il est prévu la réduction de la populace mondiale non? …donc j’y vois comme une certaine cohérence moi!