Depuis quelques mois, les promesses alimentaires les plus repoussantes s'accumulent. On nous parle de lait de cafard. Des "écologistes" imaginent la nécrophagie. Au fond, l'imagination culinaire d'une culture est un révélateur de son degré de civilisation. Et il se confirme que le "Great Reset", ou la "Grande Bascule", comme l'appelle Emmanuel Macron, est une retombée dans la barbarie
Bon appétit ! J préfère me passer de petit dej , pic.twitter.com/clZYzTKpMj
— Catherine kat (@Catherinekat4) September 9, 2022
La grande civilisation occidentale, celle qui a construit des cathédrales romanes, gothiques et baroques, qui a fait de l’Europe le continent par excellence de l’urbanisme intelligent, qui a conquis une partie du monde au Christ et à la liberté, qui a poussé la science plus loin qu’aucune autre culture, qui a fait la révolution industrielle, eh bien cet héritage est tombé entre les mains de tyranneaux incultes – et même illettrés – obsédés par l’argent et le sexe, incapables de créer, avides de détruire, qui au fur et à mesure qu’ils deviennent séniles, voudraient nous faire partager leurs enfantillages: voilà la scatophagie et même la nécrophagie!
Les idées alimentaires du « Grand Reset »
Depuis quelques semaines, on voit se multiplier les effets d’annonce concernant le futur de notre alimentation.
+ C’est Eric Piolle, maire de Grenoble, qui veut imposer des menus végétariens et faire jouer une pression sociale contre les familles et les enfants qui commanderaient des menus carnivores. Pour sauver la planète!
+ C’est Bill Gates qui nous recommande le « boeuf synthétique ». « Je pense que tous les pays riches devraient passer au bœuf synthétique à 100 %. On peut s’habituer à la différence de goût, et on prétend que le goût sera encore meilleur avec le temps” déclare l’énergumène milliardaire. Pour sauver la planète!
+ C’est une « extraordinaire » découverte scientifique, si l’on en croit les médias: l’avenir de nos petits-déjeuners serait au lait de cafard! Pour sauver la planète!
+ Et si vous croyez que nous avons touché le fond, eh bien non, on a vu surgir, récemment, des éloges de la nécrophagie. Magnus Soderlund, économiste de Stockholm voudrait nous faire manger des cadavres. Pour sauver la planète!
Ces malfaiteurs de l’humanité veulent tous sauver la planète! Et vous remarquerez que lorsqu’on nous parle des crises à venir, on nous explique que la pénurie sera énergétique et alimentaire!
Alors, après le pass sanitaire, que nous connaissons déjà, et le pass énergétique à venir, y aura-t-il aussi un pass alimentaire? Ce matin, j’ai bu un litre de lait de cafard; à midi, je n’ai mangé que de la salade et bu du jus de carotte; ce soir, bon j’ai un ami dinosaure, pardon, carnivore, mais j’ai acheté 300 grammes de boeuf synthétique. Bon, il n’était pas encore prêt à ce que je lui prépare ce que nous faisons entre amis végétariens modérés: pour la fête du vaccin, un steak de viande humaine….
Toucher aux habitudes alimentaires, c’est toucher à l’essentiel d’une culture
En fait, Eric Piolle, Bill Gates, Magnus Soderlund sont des « cathares » modernes. Ils veulent nous imposer leur conception de la pureté alimentaire au nom de la lutte pour sauver la planète – même si cela passe par l’extinction d’une partie de l’humanité.
Eux sont les « parfaits », les « initiés » et ils ont entrepris de lutter contre quatre mille ans de culture judéo-chrétienne et gréco-romaine, d’élaboration d’une grande civilisation alimentaire, qui s’est développée autour de la Méditerranée avant de rencontrer les coutumes paysannes de l’Europe.
Vous remarquerez l’évolution qui fait passer du « fast food »‘ au « vegan » et du « vegan » aux « cafards ». Vous conviendrez qu’en deux générations, l’art de la cuisine a été sérieusement menacé: de la capitulation des hommes d’affaires français ne défendant pas leur culture du « repas d’affaires » aux OGM, en passant par les menaces américaines contre les produits pasteurisés et les directives de la Commission Européenne. Mais cela va plus loin.
Prôner une humanité qui se nourrirait de pilules ou de nourriture synthétique, mettre en avant des idées alimentaires qui sont…à vomir, imaginer la retombée de l’humanité en cannibalisme signifie simplement que notre civilisation est retombée en barbarie, la barbarie d’après la civilisation – celle des décadents, bien pire que celle des rustres.
La cuisine comme arme de sécession et de résistance!
Evidemment, mes amis écologistes de droite, qui ne veulent pas voir que nous sommes dans une bataille à mort pour – éventuellement – faire renaître la culture française, européenne, occidentale, m’objecteront les abus de l’industrie agro-alimentaire et de l’agriculture intensive. Mais ce n’est en aucun cas une raison pour faire alliance avec les « écolos » type Piolle ou les illuminés transhumanistes américains! Au contraire, ils ne sont que le produit hideux des abus de l’industrie et de manipulations décidées loin de chez nous.
Le combat que nous avons à mener, c’est celui de la défense de notre art culinaire. Notre indépendance de gastronomes! Développer l’enseignement de notre savoir-faire à nos enfants. C’est la redécouverte du choix de nos aliments, de la culture des ingrédients. C’est la défense d’une économie locale qui permette d’avoir de la viande de qualité, des produits naturels.
Dans le domaine culinaire aussi, nous devons d’urgence faire sécession. Bien entendu, nos pères ont dû affronter catastrophes naturelles, destruction des récoltes, famines. Mais il n’ont jamais renoncé, dès qu’ils le pouvaient, à faire plus que « manger pour vivre »: ils ont appris et ils nous ont transmis la gastronomie, l’art culinaire, le plaisir d’un repas partagé entre « co-pains ». Le repas est une arme puissante de civilisation. Serions-nous devenus ce que nous sommes sans les recettes de nos grand-mères? Rien de pire que le four à micro-ondes et le plateau-télé. Ils ont été le prélude à la volonté de quelques esprits tordus qui n’ont jamais goûté les plaisirs de la table, de nous faire manger des déchets pour toujours mieux nous contrôler.
Vive la liberté culinaire! Vive les seules « RECETTES » qui vaillent, celles de nos grand-mères!
Juste comme ça…. Toutes ces restrictions globalistes, c’est pas pour sauver la planète ! Elle n’a rien à craindre de nos erreurs passées, présentes ou futurs car Elle a connu pire tout au long de son existence. C’est juste son habitabilité pour la biodiversité qui est en jeu.
Mais bon l’être humain est une bête qui aime user d’empirisme pour trouver son chemin même si parfois l’expérience acquise n’est pas mémorisée…
Le fait que l’Etat se mêle de ce qui se trouve dans nos assiettes, depuis des années, était un signe précurseur. Toujours pour notre bien, forcément…
Des types comme M. Piolle sont d’un cynisme absolu: beaucoup de familles ne peuvent payer de la viande à leurs enfants. Dans le genre « on va vous faire aimer votre pauvreté »…
Mais il y a plus grave. Le great reset comme le communisme a ses idiots utiles. Il n’y a pas besoin de chercher loin pour comprendre que les attaques contre la viande dans notre nourriture ont quelque rapport avec le transhumanisme…
https://www.bvoltaire.fr/les-vegans-idiots-utiles-du-transhumanisme/
A pas peur, stratégie de peur, provoquer l’effroi puis la résignation, préparer l’acceptation et la soumission. Ca marche pas, pas dupe !
Il y a aussi des milliardaires qui proposent de manger sa propre merde. J’espère qu’ils montreront l’exemple.
Jean-Robert PITTE, catholique, doit boire du petit lait en vous lisant cher Edouard HUSSON.
Aux USA, certains préconisent le compostage des corps humains pour faire pousser des radis. Il faut bien se replier sur la planète Terre ! Se replier sur l’horizon de la planète permet de se constituer une bulle psychologique, créer un enfer-mement païen et surtout éviter que le voile du Temple soit déchiré dans ma vie relationnelle personnelle. Je dois prendre pour mère Gaïa et garder ce cordon ombilical comme le fait un astronaute avec sa capsule dans le ciel noir. En orbite, il est placé dans une enceinte concentrationnaire comme l’est l’homme congelé dans une éprouvette. En me centrant sur Gaïa et la bonne nature rousseauiste génératrice de plantes toxiques dans le règne végétal, je quitte le jardin cultivé pour devenir une simple structure dissipative dans un rouage technologique démiurgique qui m’assigne une place dans une cellule numérisée (codes, cartes, numéro, badge, pixel, …). Je suis prêt pour manger hygiéniquement en compagnie du diable avec une très petite cuiller en bois, dans mon coin assigné.
Pénurie ! Oui, pénurie d’homme libre. C’est tellement plus simple de gouverner des esclaves ficelés comme des rosbifs. Je ne parle pas de la Reine défunte, chef religieux d’une secte quasi-païenne dépourvue de pain transsubstantié nourrissant. Chesterton parlait du vin, comme étant essentiel pour faire advenir une civilisation d’amour humain, pour accompagner le repas de noce.
Le ‘cannibalisme’ a du bon, si la manducation se porte sur l’Homme-Dieu, le pain et le vin m’assimile à Lui le Libérateur.
La barbarie des apostats va leur permettre de se sentir nu lors du prochain hiver glacial et de se tourner vers l’au-delà du Dniepr. Parfois ces barbares mettent sur leur visage des pommades réalisées avec le corps de leurs frères avortés volontairement.
Mac do a vraiment du bon. Il nous évite l’usage de notre four à micro-ondes personnel. J’aime manger la bonne nourriture Mac do, moi qui vis dans la rue, frigorifié. Moi qui pue, je ne suis pas admis à la table des restaurants ‘bourgeois’ équipés de congélateurs remplis de plats et denrées préparés. Ah ! « Une économie locale qui permette d’avoir de la viande de qualité, des produits naturels. » Ben voyons ! Les produits ‘naturels’ ! Qui voit l’orage arriver, la grêle et le mildiou naturels ? La bonne économie locale des bouses de vache déposées sur la route goudronnée alors que les bêtes partent aux prés naturels remplis de chardons et d’épines, et de plus non remembrés. Oui la Terre est basse pour les cultivateurs locaux qui déposent leur lait dans le ‘tank’ obligatoire, afin d’attendre le laitier non local pour que des yaourts arrivent à la supérette où se fournit l’homme éloigné au visage clair des villes. Pas de gaz, pas de yaourt cet hiver ! Les recettes de nos grands-mères demandent du temps de Marthe passé debout en cuisine. Vive Mac do et les plats préparés au temps des avocates libérées ! La Tour d’Argent propose-t-elle des recettes de nos arrières grands-mères aux fourneaux, loin des TGV Paris-Lyon non bouchonnés chez Bocuse ? Cela me fait penser à Zemmour le tennisman et « l’humaniste forcené » Marc Menant, sur un plateau télé bcbg, qui devisent ‘bien manger’. Il y a des lieux pour prier, des lieux pour manger, des lieux pour se nourrir, des lieux pour écouter, dormir, engendrer le Ciel. Buvons les paroles des uns et des autres convives du temps qui passe ! Le banquet de la fête communale, c’est le passage éphémère de la survie quotidienne à la vie aperçue, entrevue. Ne nous retirez pas le vin à trois euros ou six sous le litre !
Quels sont les recettes utiles en période de pénurie /sécession? EV en parle t il dans son livre?
Gastoche, Renseignez-vous sur la fabrication des aliments lacto-fermentés : aucune énergie n’est nécessaire car pas de cuisson, besoin seulement de bocaux à fermeture à levier, du gros sel, éventuellement un peu d’eau, de l’huile de coude et… de la patience pour que la fermentation lactique fasse son œuvre. Pas besoin de frigo non plus, et les bocaux peuvent se garder une voire plusieurs années si les principes de base sont respectés. Voilà ce que nos grand’meres d’il y a 10.000 ans auraient pu nous dire si nous avions conservé leur enseignement au lieu de nous laisser bercer/berner par les sirènes de Frigidaire…
Je compte maintenant sur les écologistes anti-spėcistes conséquents pour inventer dans chacune de nos villes des safe space pour les cafards, ces populations historiquement discriminées, et désormais menacées de génocide. Une première solution simple, écologique et génératrice d’économies: le ramassage mensuel des poubelles.
Et pour le cas Roussel, sa bonne viande, son verre de pif, qu’est-ce qu’on fait ?
Bonjour M. Husson,
Pour avoir fréquenté des verdistes ultras en milieu chercheur, je peux apporter une précision à votre texte : ils sont convaincus qu’eux et tous leurs amis socio-democrates imposeront le compte carbone, qui suffira pour les déplacements, loisirs, chauffage et la nutrition. Et que quoiqu’il arrive, c’est la désertification prévue par le GIEC qui surdeterminera toutes ces décisions.
Ce compte carbone sera complété par les centristes avec le carnet vaccinal renforcé que vous connaissez déjà.
Une autre frange veut concentrer toute l’humanité dans des grandes villes pour limiter tous les déplacements et mettre des caméras partout.
Cela ne les empêchera pas toutefois de continuer à importer massivement des Africains avec un haut degré de reproduction comparé à celui des autochtones européens. Ils sont définitivement prêts à accueillir 1 milliard de réfugiés climatiques et en bons gauchistes vous prendront sur le fait au nom de l’amour et de l’humanité.
C’est sur ce sujet qu’on attend que les droites posent le débat. Vous devriez demander à M. Bonnal de faire une passe sur Chatov et les démons pour comprendre combien ça pourrait être difficile de tenir cette position et pourquoi il faut prévenir le risque en s’y prenant tôt.
Bonne journée