La divulgation d’un certain nombre de conversations WhatsApp de l’ancien « Monsieur Covid » Matt Hancock donne à la presse britannique l’occasion de mettre en scène un faux « procès du Covid », dans l’espoir, justement, de s’assurer qu’un tel procès n’ait jamais lieu.
Depuis la fin 2020, j’étiquette comme alter-covidiste tout récit basé sur la prémisse que l’humanité aurait, en 2020 et 2021, été confrontée à une « pandémie », c’est-à-dire à un événement sanitaire (et non politico-sanitaire) d’une importance exceptionnelle par rapport à la moyenne des années pour lesquelles on dispose de chiffres – prémisse anéantie depuis des mois par les observations du statisticien P. Chaillot.
Tant qu’on accepte de se maintenir dans cette hallucination collective, on peut feindre (plus ou moins sincèrement) la dissidence, soit en débattant jusqu’à la nausée de « l’origine du virus » (solution qui a les faveurs des opinions trumpiste et poutiniste), soit en critiquant (comme le font de plus en plus les libéraux raisonnables) la « gestion de crise » de tel ou tel gouvernement.
Hancock, Johnson : 50 nuances de gestion du bobard
C’est naturellement cette seconde solution qui a été retenue en Grande-Bretagne. De la lecture des messages de Matt Hancock (et des commentaires de presse qui les accompagnent), la seule conclusion qui puisse s’imposer à l’esprit d’un croyant de la religion covidiste est celle d’un chaos décisionnel complet, assorti de menues entorses (favoritisme) aux sacro-saintes règles « sanitaires » réécrites tous les trois mois.
Lus par le prisme d’un infidèle, en revanche, ces messages offrent l’image assez claire d’une classe politique assez vite détrompée, passant peu à peu de réflexes de crise plus ou moins sincères à une gestion du mensonge de plus en plus décomplexée – et à des propos hérétiques qui apparaissent d’autant plus facilement chez ceux des politiciens qui, en termes d’image, avaient, dès avant le Great Reset, pris quelques distances avec les tabous de la bien-pensance collectiviste – ainsi, Boris Johnson, faisant quelque-part remarquer que, pour les plus de 65 ans, « le Covid » est aussi dangereux que l’usage des escaliers (que, curieusement, personne n’a jamais songé à leur interdire). Tel est, a priori, l’état dans lequel les élites occidentales pensent pouvoir maintenir le débat, tant que les chiffres de la natalité ne leur feront pas exploser au nez la délicate question
La thèse de l’incompétence… Il vaut mieux être incompétent que traître ou pire, criminel.
Clowneries de ce côté du Channel…clowneries de l’autre…qui fait rire le plus de ces Gugusses?
A mourir de rire…le bilan est aussi grotesque et catastrophique des deux manches.
Entre Bojo, “testiculating” comme on dit ici et le vôtre qui aimerait bien, mais qui ne peut, tout juste bon à “posticulating” on n’est pas sorti de la masquarade.
Autre temps, autres moeurs. Il fut un temps ou le ridicule tuait, maintenant if faut un vaccin.
Tout à fait Thierry: démolition contrôlée i.e. déminage poour gogo; idem la plainte déposée par le NYT pour publier les SMS entre Cruella von der la hyène &Albert de pfizer. Ça pue la manipe pour disculper tout le monde et effacer l’ardoise.
Avec des juges qui obéissent bien aux ordres (En France surtout) de la chancellerie, aucun de ces criminels par procuration ne finira devant un peloton d’exécution.