Alors même que les résultats opérationnels de la drôle de guerre des Occidentaux en Ukraine prêtent pour le moins à débat, la gouvernance tyrannique de la Commission von der Leyen s’apprête à récolter les fruits politiques de ce chapitre ukrainien du Reset, en excluant la Hongrie – jugée trop pacifiste – de la présidence tournante de l’UE.
Ursula – probablement grâce à une boule de cristal planquée dans ses bureaux bruxellois – savait dès janvier 2022 que nous allions avoir besoin de gaz liquéfié américain (d’où commandes massives, plusieurs semaines avant le déclenchement de l’offensive « surprise » de Poutine !).
Ce nouveau putsch dont elle menace à présent la Hongrie, de même, a fait l’objet d’une préparation méticuleuse en amont, notamment sous la forme de rapports décrivant la Hongrie comme une « autocratie élective ».
Il est vrai que la grande stabilité du pouvoir de Viktor Orbán semble contraster avec les alternances gouvernementales plus fréquentes des autres Etats-membres – à ceci près que (comme l’a exemplairement démontré le cas Meloni), dans le reste de l’UE, ce sont, depuis belle lurette, toujours les têtes qui changent, et jamais la politique suivie, dictée, qu’il pleuve ou qu’il vente, depuis Davos.
Ramener la Hongrie dans le droit chemin – comme l’URSS en 1956 !
Mais, en dehors de cette fausse antithèse entre pouvoir personnel et pluralisme de pure forme, on a du mal à saisir en quoi la politique hongroise, relativement respectueuse des libertés individuelles, serait plus autoritaire que la gestion enfermiste, affamée de censure et de flicage, du système Merkel (devenu système Scholz), ou de la Macronie.
On en est donc réduit à penser que ce que les partisans des Etats-Unis d’Europe trouvent réellement intolérable en Hongrie, c’est tout simplement le caractère électif – c’est-à-dire plébiscitaire – du régime. En d’autres termes : l’« autocratie élective », c’est, du point de vue des Eurocrates, une démocratie qui donne trop la parole au peuple.
Quoiqu’on pense de Viktor Orbán – que j’ai beaucoup critiqué pendant le Rhume19 –, force est donc de constater que, après le putsch du blé ukrainien, après celui de la rétention illégale des sommes dues à la Hongrie au titre du Fonds de relance, et celui des SMS Ursula-Bourla, si ce nième coup de force (exclure la Hongrie de la présidence tournante) passe, c’est le continent tout entier qui aura passé le seuil de l’Eurogoulag.
Symbolique en effet…
A force de tirer sur la corde, elle va finir par casser
Même pas tant l’UE est principalement une collection de veaux Français en tête (De Gaulle l’avait dit)
S.C.A.N.D.A.L.E.U.X et à coup sûr contraire aux traités signés par l’UPR et Monsieur Asselineau. D’où ma question: que fait la police? ????????????????????
Portait du fils d’Árpád en arapède, pas sûr d’être bien fixé au rocher bruxellois…
Il ne manquerait plus que la hongrie quitte l’UE et rejoigne les brics.
Dommage que vous n’explicitiez pas le processus de cette possible décision.
Pour beaucoup la technostructure reste une nébuleuse avec ses commissaires et parti d’influence dans les nominations, tel le PPE de Bellamy qui vient de pactiser avec l’OMS grâce à sa commissaire.